C'est le jour 1 comme dirait la chanson. Dimanche matin à Montner jour de course, vélo en vedette, alors que de l'autre côté le spectacle sera nature, abeilles, petit essaim, moitié d'essaim pour les amateurs comme me l'a dit l'apiculteur.
Jour 1 d'une histoire que l'on retient, pas question qu'il s'efface de l'histoire car pour la première fois, je vais suivre dans des conditions exceptionnelles un passage qui pourrait être le même en pleine forêt ou garrigue pour le secteur.
A l'heure de l'enregistrement on est au 13 jours. Voici les meilleurs photos, et puis après je remis et retravaillé le texte de je ne suis qu'un regard.
Ce sera le feuilleton du samedi
Cet essaim d'abeilles a choisi une cheminée en ruche, mais aussi, d'un témoin, d'un regard, car j'assiste à sa mort par les ravageuses attaques de frelons.
Moi, je ne suis qu'un regard, un regard qui voit les abeilles disparaître sous mes yeux, les frelons sont tellement nombreux qu'ils se battent même entre eux.
Triste moment où un gecko a dû fuir devant. Gros lézard, regarde la mouche, entre abeilles et frelons, mais devant les poids lourds volants, il renonce.
Le frelon est le gardien du but comme au foot mais à chaque ballon gagné c'est une abeille en moins. Le gardien fier de sa victoire est irrémédiablement remplacé. Un regard sur un match sans fin, du levant ou couchant les frelons guettent leur proie alors même que les abeilles sont à l'abri dans le trou de cheminée. C'est la guerre. Devant une escadrille de gros avions bien plus puissants, plus armés, la petite abeille ouvrière après sa recherche de pollens, difficile en été, doit slalomer devant une invincible armada. On peut passer, mais beaucoup y laissent leur vie.
Un regard, un simple regard devant l'ignorance du monde qui préfère ne rien voir de ce moment nature. De ma lucarne je vois ce que voient peu de gens, la vie sauvage d'un arbre et les ravages de cet envahisseur étranger, le frelon.
Mais où sont ceux qui parlent d'écologie, en taisant ce problème ?
Ce regard va continuer, un texte comme une bouteille à la mer. Regarder ou pas, cette histoire n'est pas celle d'un regard sur les gentilles abeilles, mais de ma tristesse de les voir disparaître.
Mon regard dit que les frelons sont de plus en plus nombreux, deux nids c'est le pourquoi des combats. Luttes impressionnantes au ko bienfaiteur.
Restent un gecko, un non car finalement recadrant les photos, ils sont deux, un couple sans doute. Et des bestioles en carapace noire, au nom de cétoine qui foncent dans la grappe, d'un trait comme un labour dans un champ puis s'envole en envoyant promener les petites ouvrières.
Le regard va continuer, regard prisonnier d'une boite noire.
1er épisode - Les premières photos du toit
Dimanche matin 10 heures, l'impasse du muguet est imprenable des abeilles volent. Une heure après, elles sont plus hautes, sortir, regarder, elles sont où ? Pas de doute, la cheminée sera le point de chute. Heureusement fermée, la voisine ne ressentira rien chez elle.
C'est l'après-midi, oser le regard de la lucarne, première série, il y en aura beaucoup d'autres.
Première prise, le frelon attrape l'abeille, ensuite se poser, couper la tête et les ailes avant de repartir au nid.
Nouveau passage un peu plus tard, la grappe des abeilles est dirons-nous partie, les abeilles volent et les frelons s'y régalent.
Plus les abeilles volent, plus c'est impressionnant, sous la lucarne avec le réflexe de baisser la tête.
Fin du premier épisode, à samedi pour la suite, les abeilles débarquent et les frelons s'y régalent comme jamais. Je n'aurais jamais pris autant de photos des frelons attrapant avec une facilité rare. A suivre ....