Dans un monde en mouvement, prendre un révolutionnaire c'est bien possible, d'une manifestation à l'autre, les artistes preneur d'images sont à la fête.
Un casque presse sur la tête, d'un côté les forces de l'ordre sont là, et les casseurs ou des manifestants sont juste en face. Scène classique dans les manifestations actuelles.
A la recherche de la photo parfaite, d'un coup de point, d'un gazage, d'un feu, de l'image forte qui fera la une des médias et qui fera peut-être la richesse de l'auteur.
Prendre en image, sans prendre des coups, vendre les images choc sans jamais intervenir. C'est un métier, me dira t-on ?
Il est bien évident que sur « autourde », l'actualité est joyeuse, d'une fête festive, d'une exposition artistique, à une autre. L'actualité est positive et si de temps en temps des petits mots sont dites pour un édito, les images de l'actualité ne passent pas.
Et pourtant, j'ai dans ma boite noire un révolutionnaire ! La photo parfaite en noir et blanc. Mais par quelle magie, un appareil photo peut avoir une photo pareille, sans être dans une manifestation de rue, et qui est réglé en mode couleurs ?
Il doit bien un avoir un truc, car si on regarde la photo, on pense bien à un révolutionnaire, point lever, puis le décor derrière qui fait penser au feu, à la violence, à la haine. Son visage masqué et marqué donne la droiture au geste. Mais qui est-il ? Où vient-il ? Révolutionnaire d'un jour ?
Alors oui un truc, car la vérité est bien loin, d'une exposition, d'une photo ratée, royalement flou, la mettre en mode noir et blanc, et hop ! C'est fait ! Trois minutes plus tard, dans une machine à laver les photos, logiciel facile, pas professionnel du tout, la photo est devenue très belle.
Pas de doute la photo est un art, la vérité aussi !