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Jean Puy plénitude d'un fauve au musée du château des ducs de Wurtemberg

Publié par Lemenuisiart sur 2 Juin 2016, 06:24am

Catégories : #manifestations, #C'est grâce à vous, #presse

JEAN PUY (1876-1960)
PLÉNITUDE D’UN FAUVE
MUSÉE DU CHÂTEAU DES DUCS DE WURTEMBERG, MONTBÉLIARD
DU 9 AVRIL AU 18 SEPTEMBRE 2016

 

Du 9 avril au 18 septembre prochains, le musée du château des ducs de Wurtemberg de Montbéliard propose une rétrospective de l’oeuvre de Jean Puy (1876-1960), peintre au coeur des révolutions artistiques du début du XXème siècle et présent dans ses collections. Intitulée Plénitude d’un fauve, l’exposition interroge l’itinéraire d’une oeuvre aux multiples accents.
Après des débuts marqués par le néo-impressionnisme et l’expérience déterminante de la couleur fauve, Jean Puy se consacre à une peinture intimiste et figurative, approchant une forme de quiétude. Avec plus d’une centaine d’oeuvres et de documents déployés sur 500 m2, cette rétrospective, la première en France depuis 2004 au musée Marmottan Monet à Paris, apporte un nouveau regard sur cet artiste révélé par l’éminent galeriste Ambroise Vollard. Regroupant des oeuvres de collections publiques peu montrées et s’appuyant majoritairement sur les prêts de collectionneurs privés, l’exposition revêt un caractère inédit.

 

Issu d’une famille d’industriels, Jean Puy étudie à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon puis à Paris à l’Académie Camillo. À ses débuts, il côtoie Matisse, Derain, Marquet, Camoin et Manguin, partageant ateliers, modèles et réflexions sur la nouvelle peinture. Révélé au Salon d’Automne de 1905 qui voit l’apparition du mouvement fauve, ses paysages, ses nus et ses natures mortes l’érigent alors en maître à l’âge de 30 ans. Amoureux de la Bretagne, il navigue entre Paris, Belle-Île-en-Mer, les Alpes, mais aussi le sud de la France, suivant en cela les conseils de ses amis, avant un retour définitif dans sa ville natale, Roanne. Homme solitaire, souvent resté dans l’ombre d’amis célèbres, Jean Puy réalise de son vivant une oeuvre prolifique sur plus de cinquante ans, bénéficiant d’une reconnaissance internationale.

Jean Puy plénitude d'un fauve au musée du château des ducs de Wurtemberg

Suivant un parcours chronologique, l’exposition se déploie en cinq parties :

1/ Les débuts néo-impressionnistes (1900-1902)

Le parcours débute alors que Jean Puy réalise ses études à l’Académie Camillo sous l’égide d’Eugène Carrière. Par le biais d’une passion commune pour Belle-Île-en-Mer, il y rencontre Henri Matisse qui exerce une grande influence sur sa peinture et restera son confident. Les premiers tableaux de Jean Puy montrent une imprégnation forte de l’enseignement des divisionnistes, qui préconisent, en lieu et place du classique mélange de tons, une juxtaposition de touches de couleur pure pour accéder à une luminosité maximale. De son ami Paul Signac, il n’hérite pas seulement de ce précepte optique, il reçoit de son aîné une initiation au yachting, essentielle pour Jean Puy qui a toujours voulu devenir marin.


2/ Les années fauves (1902-1907)

La deuxième partie rend compte de cet épisode majeur de l’histoire de l’art du début du XXème siècle, qui oeuvre à une synthétisation des formes et à l’utilisation de couleurs crues. Jean Puy expose en 1905 au Salon d’Automne aux côtés de Matisse, Manguin, Marquet et Camoin dont les oeuvres font scandale. La salle surnommée la « Cage aux Fauves » par le critique Louis Vauxcelles donne plus tard le nom de fauvisme à ce courant. C’est également grâce au Salon d’Automne qu’a lieu la rencontre déterminante avec le galeriste Ambroise Vollard, qui assure à Jean Puy une reconnaissance internationale et un soutien sans faille jusqu’en 1926.


3/ L’harmonie dans l’équation poétique (1908-1915)

Après l’expérience fauve, Jean Puy s’éloigne des hardiesses spatiales et chromatiques qui ont fait de lui un artiste moderne. Il abandonne l’immédiateté du sujet pour travailler la composition. Il vise dès lors l’équilibre et l’harmonie, s’attarde sur le décor intérieur et extérieur, procède de collages, insiste sur les poses complexes des modèles, avec une touche précise, des couleurs quasi acidulées, figeant l’oeuvre dans le temps.
Jean Puy passe ses étés au plus près des paysages du Palais, de Bénodet et de Concarneau, tentant malgré lui de transposer la « vie sur son tableau ».

 

4/ Après-guerre, un vent nouveau (1919-1929)

Jean Puy délaisse volontairement ses pinceaux pendant la première guerre mondiale pour aller au front. À son retour, libérant son humeur, Jean Puy se consacre au travail d’illustrateur et de caricaturiste, dans une verve nouvelle, suite à une commande de son galeriste Ambroise Vollard. Il réalise également une série importante de céramiques. Sa peinture, plus intimiste, laisse une large place aux nus, aux lectures solitaires de jeunes femmes et aux scènes d’intérieur. Ses paysages, de Doëlan à Toulon, figurés dans une certaine accalmie, invitent à la contemplation.


5/ L’atelier introspectif et le retour à Roanne (jusqu’en 1950)

Au début de la seconde guerre mondiale, Jean Puy se réfugie chez sa soeur Madeleine Vindrier, qui possède une maison à Roanne, au coeur de sa ville natale, où il reste jusqu’au crépuscule de sa vie. Si sa carrière devient plus locale, se faisant un peu oublier au passage, Jean Puy fait de son atelier le lieu de tous les possibles, projetant dans cet univers clos son monde intérieur, de manière quasi métaphysique. L’artiste multiplie les autoportraits peuplés de sculptures antiques, dispose d’étranges masques devant la fenêtre de l’atelier, met en scène des poupées, donnant aux figures un caractère intemporel, entre désincarnation et jeunesse éternelle. Un catalogue d’exposition sera édité à cette occasion par les Musées de Montbéliard. Reproduisant une soixantaine d’oeuvres présentes dans l’exposition, il permet de retracer le parcours artistique de Jean Puy, de 1900 aux années 50. Il est agrémenté de textes inédits d’Hervé Labrid, Marion Chatillon-Limouzi et Aurélie Voltz. (ill.coul., 96p., 15 €).

L’exposition sera enfin complétée par une riche programmation d’événements s’étalant sur plusieurs mois, intégrant conférences et rencontres :
- Mercredi 11 mai 2016 à 18h : Rencontre avec le collectionneur Paul Dini
- Mercredi 15 juin 2016 à 18h : Table-ronde avec les Amis de Jean Puy
- Mercredi 23 septembre 2016 à 18h : Conférence de Damien Chantrenne, directeur adjoint du musée
Paul-Dini, Villefranche-sur-Saône : « Les amitiés artistiques de Jean Puy »


Les oeuvres de Jean Puy dans la collection de Montbéliard

En 1969, Jacqueline Bret-André fait don aux Musées nationaux d’oeuvres de son père Albert André, déposées au musée du château des ducs de Wurtemberg en souvenir de son enfance passée dans le Pays de Montbéliard. Une vingtaine de toiles d’amis d’Albert André y figurent, parmi lesquelles sept oeuvres de Jean Puy.


Le musée du château des ducs de Wurtemberg


Situé au coeur de la ville de Montbéliard, le château des ducs de Wurtemberg se dresse sur un éperon rocheux dominant le confluent de la Lizaine et de l’Allan. Constitué de deux grosses tours rondes (1424 et 1590) et d’un corps principal reconstruit en 1751, le château est pendant quatre siècles, de 1397 à 1793, la résidence des ducs de Wurtemberg qui marquèrent le Pays de Montbéliard d’une indépendance d’esprit et d’une liberté qui se conforta au XVIème siècle avec la réforme luthérienne. En 1960, le château devient un musée regroupant diverses et riches collections : archéologie, histoire naturelle et beaux-arts. Depuis 1970, le musée développe également une collection d’art contemporain. La collection des Musées de Montbéliard compte à ce jour 600.000 pièces.

Jean Puy Autoportrait à la barbe, 1901 Huile sur carton marouflé sur toile 46 x 39,5 cm Collection Jean-Jacques Bauswein © Tous droits réservés / ADAGP-Paris, 2016

Jean Puy Autoportrait à la barbe, 1901 Huile sur carton marouflé sur toile 46 x 39,5 cm Collection Jean-Jacques Bauswein © Tous droits réservés / ADAGP-Paris, 2016

1876 Naissance de Jean Puy à Roanne, fils d’une famille d’industriels Rhône-Alpins.

FORMATION ET DÉBUTS NÉO-IMPRESSIONNISTES

1895 Entre à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon pour y apprendre l’architecture, sur les conseils de son père, qui ne souhaite pas le voir devenir marin.
1896-1897 Acquiert les bases du dessin à l’atelier Tony Tollet à Lyon. Découvre pendant l’été la Bretagne qui deviendra son pays d’adoption.
1898 S’installe à Paris et s’inscrit à l’Académie Julian qui le déçoit bientôt par son conformisme.
1899-1900 Rejoint l’Académie Camillo à Paris. Sous l’enseignement d’Eugène Carrière, il découvre une atmosphère « de liberté, d’échanges et d’émulation ». Il noue de solides amitiés avec André Derain et Albert Marquet mais surtout avec Henri Matisse, véritable chef de file.
1900-1902 Réalise de nombreuses toiles pointillistes, dans la veine du néo-impressionnisme, porté par les théories optiques de son ami Paul Signac sur la couleur.
1902 Acquiert son premier bateau et vogue sur les côtes de Belle-Île-en-Mer.

RECONNAISSANCE D’UN ARTISTE FAUVE

1904 Avec Marquet et Matisse, peignent ensemble dans l’atelier d’Henri Manguin, partageant de nombreux modèles et de nouvelles idées sur la peinture. Tous exposent à la galerie Berthe Weill qui promeut les jeunes artistes novateurs.
1905 Expose au Salon d’Automne avec Matisse, Manguin, Marquet et Charles Camoin dont les oeuvres font scandale. La salle surnommée « La Cage aux fauves » donne le nom de fauvisme à ce bref courant artistique. Sur les conseils de Matisse, le marchand Ambroise Vollard passe un contrat avec Jean Puy et lui achète plus de deux cents peintures et dessins. Il assure sa reconnaissance en Europe, en Russie et aux États-Unis.
1906 Découvre le Midi et la Côte d’Azur auprès de ses amis.
1907 À l’invitation d’Ambroise Vollard, réalise des céramiques dans l’atelier d’André Metthey à Asnières. Dans ses toiles, il s’éloigne du fauvisme.
1908 Première exposition personnelle à la galerie Vollard à Paris. Il est remarqué par Guillaume Apollinaire.
1915-1918 Incorporé malgré sa santé fragile, il rejoint la section de camouflage à Bar-le-Duc.
1919 Réalise une centaine de gravures pour illustrer un texte d’Ambroise Vollard, Le Père Ubu à la guerre, dans une veine caricaturale et libératrice.

1920 Publication de Jean Puy, première monographie consacrée au peintre par son frère critique d’art, Michel Puy, aux éditions de la NRF.
1922 Épouse Jeanne-Olive Le Marc’Hadour, modèle avec lequel il vit depuis 1903 et qui figure sous le nom de Madame Puy dans certains tableaux. Ils divorcent deux ans plus tard.
1926 Rompt son contrat avec Ambroise Vollard. Il est alors représenté par les galeries Blot, Druet et Bernheim-Jeune à Paris.
1935 Installe son atelier au 13 rue Duperré, dans le 9ème à Paris, sur le même palier que Malek et Albert André.
1939 Commande d’une peinture décorative : Ulysse et Nausicaa sur l’île de Corfou pour le salon d’honneur du Lycée du Parc à Lyon.

LE RETOUR À ROANNE

1940 L’artiste fuit Paris et s’installe chez sa soeur à Roanne.
1951 Exposition Le Fauvisme au Musée National d’art Moderne à Paris. Jean Puy, qui y présente des toiles, regrette « ce moment qui était un appel de jeunesse et d’enthousiasme… qui s’est perverti parmi ses participants ».
1959 Dernière exposition aux côtés d’Albert Marquet à la Crane Kalman gallery de Londres.
1960 Décès de son frère Michel puis de Jean Puy à Roanne.
1963 Rétrospective au musée des beaux-arts de Lyon.
1969 Jacqueline Bret-André fait don aux Musées nationaux d’oeuvres de son père, déposées au musée du château des ducs de Wurtemberg en souvenir de son enfance passée dans le Pays de Montbéliard. Une vingtaine de toiles d’amis d’Albert André y figurent, parmi lesquelles sept oeuvres de Jean Puy.

LEXIQUE

Néo-impressionnisme et divisionnisme

Théorisé en 1886, le mouvement néo-impressionniste se développe autour des figures de Georges Seurat puis de Paul Signac pendant plus d’un quart de siècle. Il met en oeuvre de nouvelles recherches picturales, appelées alternativement impressionnisme-luminisme, chromo-luminarisme, divisionnisme ou plus communément pointillisme. Inspiré de préceptes scientifiques sur la couleur développés par le chimiste Michel Eugène Chevreul, le principe repose sur la division systématique des tons colorés, avec l’application de couleurs pures en petites touches ou points juxtaposés, en lieu et place du mélange traditionnel. Le « mélange optique » des couleurs se fait alors dans l’oeil du spectateur, par le biais de vibrations, convoquant un maximum de luminosité. Si pour certains artistes, cette technique est l’aventure d’une vie, pour d’autres ce n’est qu’un moment, un passage décisif qui permet de libérer la touche picturale, comme pour Jean Puy.

Fauvisme

Le fauvisme rassemble des artistes au début du XXème siècle préoccupés par un nouveau langage pictural explorant l’expressivité de la couleur. À l’encontre du réalisme, les fauves se détachent de l’objet et du modèle pour traduire la perception émotionnelle de ce qui les entoure grâce à la ligne, la couleur, la composition, dans une construction de surfaces colorées. Le Salon d’Automne de 1905 marque un moment décisif : les oeuvres de Matisse, Derain, Manguin, Marquet, Valtat, Dufy, Camoin ou encore Jean Puy font scandale. La « violence » inattendue des couleurs, pures et appliquées en aplats, associées par instinct, l’absence de perspective, l’extrême synthétisation de l’ensemble et les libertés formelles vis-à-vis de la figure humaine constituent un choc visuel. L’expression de «Cage aux Fauves » employée alors par le critique Louis Vauxcelles pour désigner la salle VII du Salon donnera plus tard son nom à ce courant.


Salon d’Automne

Créé en 1903, le Salon d’Automne est une exposition au Grand Palais à Paris, rassemblant peintures, sculptures, dessins, gravures, photographies visant à promouvoir de jeunes artistes, issus à l’époque du postimpressionnisme. Organisé à l’automne pour se démarquer des autres salons parisiens ayant lieu au printemps, il permet aux artistes de présenter des travaux sur le motif réalisés pendant la période estivale. Celui de 1905 marque l’apparition du fauvisme.

Jean Puy Rue Daguerre, Paris, 1900 Huile sur toile 38 x 46 cm Collection Musée de l’Abbaye / Donation Guy Bardone - René Genis. Donation Guy Bardone, 2002 © Tous droits réservés / ADAGP-Paris, 2016

Jean Puy Rue Daguerre, Paris, 1900 Huile sur toile 38 x 46 cm Collection Musée de l’Abbaye / Donation Guy Bardone - René Genis. Donation Guy Bardone, 2002 © Tous droits réservés / ADAGP-Paris, 2016

Jean Puy Autoportrait à la barbe, 1901 Huile sur carton marouflé sur toile 46 x 39,5 cm Collection Jean-Jacques Bauswein © Tous droits réservés / ADAGP-Paris, 2016

Jean Puy Autoportrait à la barbe, 1901 Huile sur carton marouflé sur toile 46 x 39,5 cm Collection Jean-Jacques Bauswein © Tous droits réservés / ADAGP-Paris, 2016

Jean Puy La Pétronille, 1902 Huile sur carton 68 x 52 cm Collection Pierre Troisgros © Tous droits réservés / ADAGP-Paris, 2016

Jean Puy La Pétronille, 1902 Huile sur carton 68 x 52 cm Collection Pierre Troisgros © Tous droits réservés / ADAGP-Paris, 2016

Jean Puy Mer à Belle-Île, 1902 Huile sur toile 81 x 60 cm Collection particulière © T. Beguin / ADAGP-Paris, 2016

Jean Puy Mer à Belle-Île, 1902 Huile sur toile 81 x 60 cm Collection particulière © T. Beguin / ADAGP-Paris, 2016

Jean Puy Le hamac à Saint Alban, 1904 Huile sur toile 73 x 93 cm Collection particulière © Tous droits réservés / ADAGP-Paris, 2016

Jean Puy Le hamac à Saint Alban, 1904 Huile sur toile 73 x 93 cm Collection particulière © Tous droits réservés / ADAGP-Paris, 2016

Jean Puy Le repos du modèle, 1904 Huile sur toile Dimensions inconnues Collection particulière © Tous droits réservés / ADAGP-Paris, 2016

Jean Puy Le repos du modèle, 1904 Huile sur toile Dimensions inconnues Collection particulière © Tous droits réservés / ADAGP-Paris, 2016

Jean Puy Repos au bord de la mer, 1905 Huile sur toile 38 x 46 cm Collection particulière © ADAGP-Paris, 2016

Jean Puy Repos au bord de la mer, 1905 Huile sur toile 38 x 46 cm Collection particulière © ADAGP-Paris, 2016

Jean Puy Petite faunesse dormant, v.1906 Huile sur toile 74,5 x 94,5 cm Collection Paul Dini, Lyon © Tous droits réservés / ADAGP-Paris, 2016

Jean Puy Petite faunesse dormant, v.1906 Huile sur toile 74,5 x 94,5 cm Collection Paul Dini, Lyon © Tous droits réservés / ADAGP-Paris, 2016

Jean Puy Joies du Plein air ou L’étude en plein air, 1912 Huile sur toile 130 x 184 cm Collection particulière © Tous droits réservés / ADAGP-Paris, 2016

Jean Puy Joies du Plein air ou L’étude en plein air, 1912 Huile sur toile 130 x 184 cm Collection particulière © Tous droits réservés / ADAGP-Paris, 2016

Jean Puy Nature morte, bouquet d'oranges dans un pichet, 1913 Huile sur bois 46 x 38 cm Musée d’art moderne André Malraux, Le Havre © Collection Olivier Senn. Donation Hélène Senn-Foulds, 2004, Musée d'art moderne André Malraux, Le Havre / ADAGP-Paris, 2016

Jean Puy Nature morte, bouquet d'oranges dans un pichet, 1913 Huile sur bois 46 x 38 cm Musée d’art moderne André Malraux, Le Havre © Collection Olivier Senn. Donation Hélène Senn-Foulds, 2004, Musée d'art moderne André Malraux, Le Havre / ADAGP-Paris, 2016

Jean Puy Tempête à Collioure, 1913 Huile sur toile 46 x 55 cm Collection particulière © Tous droits réservés / ADAGP-Paris, 2016

Jean Puy Tempête à Collioure, 1913 Huile sur toile 46 x 55 cm Collection particulière © Tous droits réservés / ADAGP-Paris, 2016

Jean Puy Les Baigneuses, 1920 Huile sur toile 73 x 50,5 cm Collection Paul Dini, Lyon © Didier Michalet / ADAGP-Paris, 2016

Jean Puy Les Baigneuses, 1920 Huile sur toile 73 x 50,5 cm Collection Paul Dini, Lyon © Didier Michalet / ADAGP-Paris, 2016

Jean Puy Le Grand nu, 1923 Huile sur toile 58 x 73 cm Musée des Beaux-arts et d’Archéologie de Besançon, dépôt du Centre Pompidou, Paris © Pierre Guenat / ADAGP-Paris, 2016

Jean Puy Le Grand nu, 1923 Huile sur toile 58 x 73 cm Musée des Beaux-arts et d’Archéologie de Besançon, dépôt du Centre Pompidou, Paris © Pierre Guenat / ADAGP-Paris, 2016

Jean Puy La lecture, 1924 Huile sur toile 92,5 x 73,5 cm Musée des Beaux-arts, Lyon © Lyon MBA - Photo Alain Basset / ADAGP-Paris, 2016

Jean Puy La lecture, 1924 Huile sur toile 92,5 x 73,5 cm Musée des Beaux-arts, Lyon © Lyon MBA - Photo Alain Basset / ADAGP-Paris, 2016

Jean Puy L'étagère rose, v.1925 Huile sur carton 55,2 x 46 cm Musée du château des ducs de Wurtemberg, Montbéliard © Pierre Guenat / ADAGP-Paris, 2016

Jean Puy L'étagère rose, v.1925 Huile sur carton 55,2 x 46 cm Musée du château des ducs de Wurtemberg, Montbéliard © Pierre Guenat / ADAGP-Paris, 2016

plus d'info

Informations et réservation
Office de tourisme du Pays de Montbéliard
Tél. : 03 81 94 45 60
accueil@paysdemontbeliard-tourisme.com
www.paysdemontbeliard-tourisme.com
Lundi 13h30-18h, mardi au samedi 9h-12h et 13h30-18h, dimanche 10h-12h.

LES MUSÉES DE MONTBÉLIARD
LA RICHESSE D’UN VASTE PATRIMOINE
À TRAVERS DES COLLECTIONS TRÈS VARIÉES

Au coeur de la ville, le musée du château des ducs de Wurtemberg et l’Hôtel Beurnier-Rossel, musée d’Art et d’Histoire, présentent de riches collections sur le patrimoine du Pays de Montbéliard, et d’ailleurs. De nombreuses expositions temporaires viennent compléter ces présentations. La collection des Musées de Montbéliard compte à ce jour 600.000 pièces.

 

LE MUSÉE DU CHÂTEAU DES DUCS DE WURTEMBERG


Forteresse médiévale du Xème siècle, le château des ducs de Wurtemberg et ses bâtiments n'ont cessé d'être transformés au cours des siècles. De 1397 à 1793, le château fut la résidence des comtes de Montbéliard, puis des ducs de Wurtemberg à partir de 1495. Voilà pourquoi le Pays de Montbéliard est alors devenu une principauté germanique. Aujourd'hui, le château n'a rien perdu de son caractère. Situé au coeur de la ville, il se dresse sur un éperon rocheux dominant le confluent de la Lizaine et de l’Allan. Il est constitué de deux grosses tours rondes (1424 et 1590) et d’un corps principal reconstruit en 1751.
Magnifique lieu de promenade offrant comme point d'orgue un panorama sur la vieille-ville et sur les faubourgs, il est aussi devenu un espace muséographique incontournable retraçant l'histoire du Pays de Montbéliard depuis les temps préhistoriques jusqu'à nos jours. En 1960, le château devient en effet un musée regroupant diverses et riches collections : archéologie, histoire naturelle et beaux-arts.
Depuis 1970, le musée développe également une collection d’art contemporain.

L’archéologie

Les collections archéologiques du musée proviennent principalement de sites régionaux. Zone de passage obligée entre les régions occidentale, méridionale et l’espace rhénan, la région de Montbéliard a de tout temps fixé les populations, qui ont su profiter de ses attraits et de ses ressources naturelles. Le Mésolithique s’articule autour d’abris-sous-roche et de campements de plein air servant de halte de chasse et de pêche, et présente des galets gravés et peints issus de Rochedane. Le Néolithique voit l’apparition d’habitats fortifiés et la naissance de l’agriculture comme le montrent les sites de Gonvillars et de Gondenans-les-Montby. L’Âge du bronze marque une modification profonde de l’économie et des structures sociales par l’utilisation du bronze comme l’attestent les découvertes du Mont Julien à Pont-de-Roide vers 900 av. J.-C. La sépulture d’un guerrier à Mathay (vers 200 av. J.-C.) témoigne de l’Âge du fer. Concernant l’époque galloromaine, les riches collections (statuaire religieuse, nombreux objets de la vie quotidienne...) retracent l’évolution de la vaste agglomération de Mandeure durant plus de 400 ans.

La galerie Cuvier et les collections d’histoire naturelle

Georges Cuvier (Montbéliard, 1769-Paris, 1832), père de la paléontologie scientifique, élève l’anatomie comparée au rang de science et met en lumière une classification du règne animal, qui est à l’origine de celle que nous utilisons aujourd’hui. La paléontologie est illustrée par des collections régionales : le reptile marin de Noirefontaine (-180 millions d’années), les fossiles de vertébrés de l’aven de Romain la Roche (-150 000 ans) dont un squelette de Rhinocéros laineux, les fossiles de végétaux de Ronchamp (- 300 millions d’années), les poissons de Froidefontaine (-35 millions d’années) et les ours des cavernes de Gondenans-Les-Moulins (-50 000 ans) dont un squelette d’un bébé de moins de 10 jours. Les collections zoologiques et botaniques sont, quant à elles, rassemblées dès 1850. Mammifères, oiseaux, insectes et planches d’herbiers de la région en constituent le fond sans cesse enrichi.

 

L’histoire


Les collections historiques du château sont constituées de meubles, pièces d’orfèvrerie, tableaux, armes et objets du XVème siècle à la fin du XVIIIème siècle. Parmi les pièces les plus remarquables figurent le bassin de la Tempérance, l’aiguière et le bassin de Mars de l’orfèvre montbéliardais François Briot (vers 1585), ainsi que le buffet dressoir de Jérémie Carlin (1600). Quelques portraits, meubles et souvenirs illustrent l’enfance à Montbéliard et à Étupes de Sophie-Dorothée, duchesse de Wurtemberg (1759-1828), épouse de Paul Ier (Tsar de Russie) sous le nom de Maria Féodorovna.

Les peintres régionaux

Une galerie est spécialement consacrée aux artistes locaux, rassemblant peintures et sculptures de la fin des XIXème et XXème siècles : Paul-Élie Dubois, Jules-Émile Zingg, Charles Weisser, Georges Bretegnier, Pierre Jouffroy et Armand Bloch.

La collection d’art contemporain

Cette collection regroupe près d’un millier d’oeuvres parmi lesquelles peintures, sculptures, dessins et estampes, depuis le milieu du XXème siècle jusqu’à aujourd’hui. Elle s’articule autour des années 1970-1990 et en particulier autour de la figure locale de Jean Messagier, pilier de l’abstraction lyrique, mouvement né à Paris dès 1947 autour de Manessier, Soulages, Bazaine ou encore Hartung. L’abstraction géométrique, illustrée par des oeuvres de François Morellet, Véra Molnar ou César Domela, en constitue un contrepoint. La nouvelle politique d’acquisition, axée sur les thématiques de l’homme, de la nature et de la technicité, et résolument tournée vers les artistes contemporains, s’appuie sur les différents départements des musées et la présence incontournable des usines Peugeot et Japy.

 

À découvrir également au musée du château des ducs de Wurtemberg

 

JEAN MESSAGIER, LE GRAND CORTÈGE
LES OEUVRES DE LA COLLECTION


Puisant dans leurs collections, les Musées de Montbéliard mettent en lumière la figure locale majeure de Jean Messagier (1920-1999) à travers une sélection de peintures, dessins, gravures et sculptures. Oscillant sans cesse entre abstraction et figuration, l’artiste semble poursuivre un éternel mot d’ordre : la création doit être avant tout fête et jubilation. C’est dans cet esprit d’exaltation des formes, des lignes et des couleurs, d’une myriade de personnages et de motifs qui fondent son univers que s’anime ce grand cortège. D’une oeuvre à l’autre se profilent Henri de Toulouse-Lautrec, Gustave Courbet, Betty Boop, Cassius Clay, des cavalières énigmatiques, des truites ou de voluptueuses formes d’oignons, vibrant au rythme des saisons. Les torsades de bronze, les entrelacs à la pointe sèche ou les fins aplats noirs d’une aquatinte s’invitent dans un ballet de formes tantôt étranges, baroques ou loufoques. Le panthéon de Messagier rassemble des icônes populaires, des artistes de renom, tout autant que des radis tourbillonnants, des « enjambeurs de ruisseau » ou des « immobilisateurs d’Aubes ». La fougue du trait, l’énergie de la couleur ou la douceur de la gestuelle construisent une oeuvre au service de l’émotion et de la poésie. Jean Messagier est l’auteur d’une oeuvre prolifique, constamment renouvelée, sondant les territoires de l’abstraction et de la figuration, se libérant de tous partis pris ou étiquettes. Si l’histoire de l’art a témoigné de sa place dans la Nouvelle École de Paris en 1952, et plus généralement au sein de l’abstraction lyrique, ses oeuvres post-cubistes des années 40, ses lithographies pimpantes des années 70-80 ou ses peintures fixées au gel illustrent d’autres facettes de son parcours, liées par cette même ferveur quasi euphorique pour la vie, le mouvement, la nature. Cette expérimentation permanente est la seule voie possible pour selon lui ne pas « amoindrir la féérie et l’intensité de la poésie ». Cet accrochage, sélectionnant plus de trente oeuvres parmi le fonds exceptionnel que possèdent les Musées de Montbéliard, rend hommage à Jean Messagier, si intimement ancré dans la région. Depuis son moulin de Lougres, cette figure d’envergure nationale n’a cessé de combattre les idées reçues, s’engageant plastiquement, écologiquement, poétiquement, dans une joie et une dérision sans pareilles.

L’HÔTEL BEURNIER-ROSSEL, MUSÉE D’ART ET D’HISTOIRE

Situé au coeur de Montbéliard, à proximité du musée du château des ducs de Wurtemberg et face au temple Saint-Martin, l’Hôtel Beurnier-Rossel constitue le lieu de mémoire de la ville. Édifié en 1773 à la demande de Georges-David Rossel et Anne-Madeleine Beurnier, bourgeois proches de la cour des Wurtemberg, cet hôtel reste dans la famille jusqu’en 1917, avant d’être légué à la ville pour en faire un musée historique. Les plans sont dressés par Philippe de la Guépiêre en 1772 lors de son séjour à Montbéliard. Cet architecte français a fait sa carrière dans le Wurtemberg réalisant entre autres les châteaux de Solitude à Stuttgart et de Monrepos à Ludwigsburg. La composition d’ensemble de ce bâtiment est inédite à Montbéliard avec un corps de logis et une cour arrière entourée de bâtiments de services, à l’aile curviligne. Le premier étage accueille la reconstitution d’un intérieur bourgeois, avec sa galerie de portraits, son salon de musique, et la bibliothèque d’un érudit de la fin du siècle des Lumières. Au centre de l’hôtel, le grand salon, classé monument historique, présente un superbe poêle en faïence et des boiseries peintes de décors en grisaille. À découvrir également, les meubles richement marquetés du célèbre ébéniste montbéliardais Abraham-Nicolas Couleru. Le deuxième étage est consacré à l’histoire des traditions du Pays de Montbéliard au double particularisme : principauté allemande et protestantisme. Les visiteurs peuvent y admirer en particulier des armoires montbéliardaises, des bonnets à diairi (coiffe locale), des poids et mesures de la principauté, des images populaires de l’imprimerie Deckherr, quelques jouets des XVIIIème et XIXème siècles, ainsi qu’une collection d’orfèvrerie protestante unique en France. Les combles abritent quant à elles une collection étonnante de boîtes à musique fabriquées par l’usine L’Épée de Sainte-Suzanne, petit village situé à côté de Montbéliard.

 

SPLENDEURS MINÉRALES
OEUVRES DE COLLECTION, PRODUITS DU QUOTIDIEN
Jusqu’au 9 octobre 2016

Par leurs propriétés, leurs couleurs et leurs formes extraordinaires, les minéraux fascinent depuis toujours. Issus d'un processus géologique naturel, exploités et transformés, ils sont aujourd'hui omniprésents dans le quotidien. Dans cette exposition, les Musées de Montbéliard explorent les splendeurs et les complexités du monde minéral, à partir d'échantillons de leurs collections historiques mais aussi d’autres fonds prestigieux provenant du Musée de l’École des Mines de Paris et du Muséum d’Histoire Naturelle de Lille. Soufre, gypse, calcite, topaze, fluorine, azurite, pyrite, grenat... les minéraux, dans leur incroyable diversité, révèlent des formes cristallines, des textures, des couleurs ou des transparences stupéfiantes. Interrogeant la définition même d'un minéral, l'exposition sonde en premier lieu les grandes familles cristallines,
avec pour certains minéraux d’exception une géométrie parfaite remarquable. L’immersion dans le domaine de la minéralogie se poursuit avec la présentation de quelques propriétés des minéraux. Du talc, minéral le plus tendre, au diamant, le plus résistant, le visiteur découvre la notion de dureté à travers l’échelle établie en 1822 par Friedrich Mohs. De l'améthyste à la citrine, les quartz affichent leurs multiples coloris, tandis que des échantillons de calcite arborent un véritable profil de sculptures. Les minéraux se dévoilent dans toutes leurs spécificités, parfois curieuses ou inattendues : l'hématite noire produit par frottement une trace rouge, la magnétite est un aimant naturel et la fluorine change de teinte sous la lumière noire... De la fabrication de pigments ou d'outils en bronze issus du cuivre et de l’étain jusqu'aux usages contemporains, les minéraux n'ont jamais cessé d'intéresser l'homme. Ils ont désormais envahi son quotidien : objets utilitaires (sel, allumettes…), haute technologie (solaire, éolienne, aéronautique…), spectacles pyrotechniques, industrie pharmaceutique ou agro-alimentaire. Entre énigme géologique, intérêt scientifique et qualité esthétique, l'univers des minéraux se laisse appréhender sous ses différents aspects, à l’image des collections du département des sciences naturelles. Quelques échantillons du début des collections en 1850 ou provenant des expéditions dans les mers du Nord du prince Napoléon Jérôme Bonaparte – cousin de l’empereur Napoléon III – témoignent de l’importance historique des collections minéralogiques des Musées de Montbéliard.

Informations touristiques
Office de tourisme du Pays de Montbéliard
1, rue Henri Mouhot - 25200 Montbéliard
Tél. : 03 81 94 45 60
accueil@paysdemontbeliard-tourisme.com
www.paysdemontbeliard-tourisme.com
Lundi 13h30-18h, mardi au samedi 9h-12h et 13h30-18h, dimanche 10h-12h.

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M
L'affiche est très belle, une belle découverte pour moi
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L
C'est très bien.
É
Intéressante la technique du mélange optique de couleurs !!!
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L
C'est bien, oui
F
je ne connais pas ce peintre, mais j'aime beaucoup, merci pour cet article très intéressant, bisous
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L
Un article bien complet comme j'aime
T
salut,<br /> c'est un superbe travail ton article. <br /> Bravo .J'ai apprécié les peintures.<br /> Bonne journée
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L
Quand les informations sont là !
B
un artiste très talentueux, et une bonne expo
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L
Je suis de ton avis
C
bonjour, <br /> Merci du partage, je découvre un artiste.<br /> Bonne journée<br /> @mitié
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L
Comme moi
L
oh génial
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L
C'est bien
F
De superbes toiles !! Une expo à voir :)<br /> Merci pour la découverte !
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L
Je le pense oui
Z
Magnifique billet sur le fauvisme, une belle découverte de ce peintre que je ne connaissais pas. Merci. Bises et bon jeudi . ZAZA
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L
C'est très bien
L
Une belle découverte de ce peintre! En général, je n'aime pas trop le "fauvisme", mais j'ai apprécié ces tableaux en particulier les femmes sur les rochers face à la mer...
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L
je n'aime pas tout mais il y a du très bon
C
Merci pour la découverte de ce peintre du fauvisme!
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L
C'est bien
C
Et bien je risque de te décevoir, mais ... je ne trouve pas ces tableaux extraordinaires ! Et même si j'étais très "argentée", je crois que je n'en achèterais aucun (à moins de faire un placement !).<br /> Allez, bisous et bonne journée.
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L
Moi je n'aime pas tout, mais la qualité de l'article est là.
M
Il est vrai qu'on reconnaît bien Collioures sur une des toiles, avec sa célèbre tour. Quant à mon tableau préféré, je choisis celui sur Belle-ile et sa mer si bleue...
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L
Moi j'aime beaucoup Collioures
M
Le tableau de l'affiche est très beau. J'aime beaucoup. Je connais bien la rue Daguerre dans ce Paris 14ème le quartier de mon enfance. Si tu n'avais pas mis la légende, je ne l'aurais pas reconnue mais j'aime bien le tableau. Beau jeudi
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L
C'est un excellent choix pour l'affiche

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