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Autour de

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Je vous propose de voir mes photos dans des reportages photos. Nature, Promenades, Fêtes, Expositions ....


IN SITU PATRIMOINE ET ART CONTEMPORAIN 2017 DU 17 JUIN AU 17 SEPTEMBRE 2017

Publié par Lemenuisiart sur 24 Juin 2017, 06:51am

Catégories : #manifestations, #C'est grâce à vous, #presse, #IN SITU, #patrimoine, #art contemporain, #Emma Dusong, #Nick Ervinck, #Arno Fabre, #Bertrand Gadenne, #Dominique Gauthier, #Rainer Gross, #Christian Jaccard, #Suzy Lelièvre, #Jaume Plensa, #Claude Viallat, #Decazeville, #Saint-Guilhem-le-Désert, #Saint-Jean-de-Buèges, #Pézenas, #Narbonne, #Lagrasse, #Carcassonne, #Foix, #Rimont

La 6e édition de IN SITU Patrimoine et art contemporain

manifestation estivale se déroulant dans la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée portée par l’association Le Passe Muraille et dont le commissariat général est assuré par Marie-Caroline Allaire-Matte, aura lieu du 17 juin au 17 septembre 2017. Elle rayonnera sur 11 sites, tous classés ou inscrits à l’inventaire des Monuments historiques, de 4 départements : l’Hérault, l’Aude, et désormais l’Ariège et l’Aveyron. Ceux-ci accueilleront des oeuvres (installations, sculptures, peintures, vidéo) de 10 artistes français et étrangers : Emma Dusong (France), Nick Ervinck (Belgique), Arno Fabre (France), Bertrand Gadenne (France), Dominique Gauthier (France), Rainer Gross (Allemagne), Christian Jaccard (Suisse-France), Suzy Lelièvre (France), Jaume Plensa (Espagne), et Claude Viallat (France).
Cet événement s’attache à valoriser de manière originale le riche et somptueux patrimoine de la région, établissant un dialogue chaque année renouvelé entre l’architecture patrimoniale et l’art contemporain à travers des installations éphémères adaptées à l’esprit des lieux, parfois spectaculaires.
Cette année, il permettra notamment de découvrir 6 oeuvres inédites, spécialement produites pour l’occasion, réalisées in situ.

Les points de rendez-vous de cette nouvelle édition sont :

— Dans l’Aveyron (2 sites) : À Decazeville, le chevalement sera habité par une installation sonore d’Emma Dusong (réalisation in situ), tandis que le Musée du Patrimoine Industriel et Minier (Association de sauvegarde du patrimoine industriel du bassin minier de Decazeville) accueillera une installation sonore d’Arno Fabre (réalisation in situ).
— Dans l’Hérault (3 sites) : L’abbaye de Gellone à Saint-Guilhem-le-Désert, dont le musée lapidaire sera investi par une imposante sculpture en bois et polyester de Nick Ervinck ; le château de Baulx à Saint-Jean-de-Buèges, qui accueillera un étendard de Dominique Gauthier au sommet de son donjon (réalisation in situ) ; l’hôtel Flottes de Sébasan à Pézenas, qui sera habité par une installation en volumes faite de tôle pliée et thermolaquée de Suzy Lelièvre
(réalisation in situ).
— Dans l’Aude (4 sites) : Le palais des Archevêques à Narbonne, dont la salle des consuls et le musée seront sublimés par des peintures de Claude Viallat ; l’abbaye de Fontfroide à Narbonne, qui accueillera une sculpture de grand format (un bronze à patine blanche) de Jaume Plensa dans sa salle capitulaire ; l’abbaye de Lagrasse, dont le dortoir sera habité par une installation de Christian Jaccard (réalisation in situ) ; le château et les remparts de la cité de Carcassonne, dont la cour du Midi du château comtal sera investie par une installation sculpturale de Rainer Gross (réalisation in situ).

— Dans l’Ariège (2 sites) :
Le château de Foix accueillera en extérieur une grande sculpture en polyester de Nick Ervinck ; l’église de l’abbaye de Combelongue à Rimont sera animé par une projection vidéo de Bertrand Gadenne. Certains de ces monuments connaissent une forte fréquentation durant la période estivale et reçoivent plus de 2 000 000 de visiteurs, comme le château et les remparts de la cité de Carcassonne. Des parcours sur mesure, « circuits » de découvertes, seront organisés pendant la manifestation. Ils permettront notamment d’orienter le public vers des monuments moins connus mais tout aussi importants dans l’histoire régionale. Le commissariat d’exposition a été à nouveau confié par Le Passe Muraille, chargé de la coordination, à Marie-Caroline Allaire-Matte. Comme chaque année, les artistes ont été choisis pour la qualité de leurs oeuvres et la pertinence de leur projet. Chaque intervention artistique fait l’objet d’une réflexion approfondie sur le site concerné, prenant en compte son histoire, son architecture et son environnement. L’implication des artistes est à la hauteur de l’exigence des gestionnaires des lieux. Des médiateurs seront présents sur chacun des sites aux mois de juillet et d’août afin de sensibiliser le public au dialogue entre patrimoine et art contemporain.

Commissaire associé sur l’abbaye de Combelongue : Emmanuel Latreille, Directeur du Frac Languedoc-Roussillon. Commissaire associé sur le château de Foix et l’abbaye de Gellone : Christa Vyvey.
Pour la réalisation de cette manifestation, l’association Le Passe Muraille collabore avec de nombreux partenaires. La Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée soutient cette manifestation en tant que principal financeur. Elle confirme ainsi son engagement pour l’art contemporain et pour son rayonnement sur l’ensemble du territoire régional, dans des lieux patrimoniaux, facilitant ainsi le croisement des publics. Le Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural (LEADER) sur le territoire de Decazeville Communauté, le Centre des monuments nationaux, les Conseils départementaux de l’Aude et de l’Ariège, la Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup , les communes de Narbonne, de Saint-Guilhem-le-Désert et de Pézenas, la SCI de l’abbaye de Fontfroide ainsi que le Ministère flamand de la Culture, des Médias, de la Jeunesse et des affaires bruxelloises, la Fondation du Patrimoine et HBC Menuiserie s’associent également au financement du projet.

IN SITU Patrimoine et art contemporain se terminera le 17 septembre, dernier jour des Journées européennes du Patrimoine.
Comme chaque année et afin que la mémoire des créations artistiques perdure, un catalogue sera édité, disponible à partir de début juillet sur l’ensemble des sites.

IN SITU PATRIMOINE ET ART CONTEMPORAIN 2017 DU 17 JUIN AU 17 SEPTEMBRE 2017
Emma Dusong

À travers la voix humaine, parlée ou chantée, Emma Dusong recherche des expériences vivantes. Telle une respiration, sa voix suit les émotions, se transforme et devient pour nous la source vivante d’un mouvement intérieur. « Je m’intéresse à la voix humaine, sa dimension vivante et évanescente, tellement présente, expressive et tactile. » En haut est une composition parlée et chantée qui suggère au-delà de la verticalité du puits, la nature des liens qui unissent les mineurs à la mine. C’est la dualité de cette relation, protectrice et inquiétante, qu’Emma Dusong exprime par ses mots et son chant, en évoquant le langage du bois des galeries, celui des lampes. Elle évoque ces signaux sonores et visuels dont dépendait le destin de tant d’hommes.

Emma Dusong est née en 1982, elle vit et travaille à Paris. Elle présente son travail en France et à l’étranger depuis le début des années 2000. En 2016, elle a notamment exposé au CRAC Languedoc-Roussillon à Sète, au CAIRN à Digne-les-Bains et au Centre Georges Pompidou dans le cadre de l’exposition Polyphonies. Elle vient de terminer un projet pour la maison Bernard construite par Antti Lovag (Théoule-sur-Mer).

Chevalement Decazeville

Construit entre 1902 et 1904, et haut de 22 mètres, le chevalement du bassin houiller de Decazeville est aujourd’hui un point de repère unique dans le paysage régional. Il met en lumière l’exploitation minière d’un des gisements de charbon les plus importants d’Europe dont l’emprise sur le territoire a été déterminante. Le puits central atteint 151 mètres de profondeur, deux cages fonctionnaient jour et nuit permettant à plus de mille ouvriers de descendre et de remonter de la mine, jusqu’à son arrêt en 1966. Pendant ses soixante deux années de fonctionnement, ce sont 20 millions de tonnes de charbon et autant de remblais, bois et fers de soutènement qui ont été remontés. L’exploitation charbonnière continue à découvert jusqu’à l’arrêt définitif de l’exploitation en juin 2001. Dernier chevalement du territoire, aujourd’hui réhabilité, il est un symbole unique du passé charbonnier decazevillois.
Horaires d’écoute mardi › samedi 10h › 12h 14h › 18h30
Entrée libre
Visite sur réservation au 05 65 43 09 18
Association de Sauvegarde du Patrimoine Industriel du Bassin Decazeville Aubin (ASPIBD)
05 65 43 09 18
musee-patrimoine-industriel-minier.net
Office de tourisme Decazeville Communauté
05 65 63 06 80 ou 05 65 43 18 36
cransac-les-thermes.fr

IN SITU PATRIMOINE ET ART CONTEMPORAIN 2017 DU 17 JUIN AU 17 SEPTEMBRE 2017
Arno Fabre

« Lors de ma visite à Decazeville, j’ai appris que les mineurs, pour beaucoup d’origine étrangère, se sont inventés un langage commun, une “lenga nòstra” issue principalement du patois local (occitan), mais aussi de l’espagnol, de l’italien, du polonais, ainsi que de signes gestuels. J’ai alors pensé au mythe de la Tour de Babel, mais à l’inverse. Au lieu d’une intervention divine pour brouiller l’unique langue parlée par les hommes, créant la confusion et l’incompréhension entre eux afin de les empêcher de finir de bâtir leur tour fièrement dressée vers le ciel, ici, ce sont les hommes, venus de toute part, qui s’inventent une langue commune pour travailler ensemble. Et lorsque j’ai découvert La Découverte (mine à ciel ouvert), j’ai été frappé de la similitude de celle-ci avec les représentations de la Tour de Babel, mais encore une fois à l’inverse, comme face à la contre-forme de celle-ci. Au lieu d’une immense tour ronde en paliers concentriques pointée vers le Ciel, nous sommes face à un immense trou en escalier pointant le centre de la Terre... Ce fut là le point de départ des Babils de Babel, où il est question de sons, de langage, de, mythologie, de pouvoir, du renversement des points de vue et du commun des hommes. » Arno Fabre

Arno Fabre est né en 1970 dans le Limousin. Il est diplômé de l’École Nationale Supérieure Louis Lumière (1990) et du Fresnoy - studio national des arts contemporains (2003).

Musée du Patrimoine Industriel et Minier à Decazeville

Créée en 1997, l’ASPIBD (Association de Sauvegarde du Patrimoine Industriel du Bassin de Decazeville Aubin) est née de la volonté d’un petit groupe d’anciens mineurs, sidérurgistes et zingueurs. Le bassin de Decazeville a en effet la chance et l’opportunité de pouvoir s’appuyer
sur la mémoire de trois industries principales : le charbon, l’acier et le zinc. Aménagé par des bénévoles, le Musée du Patrimoine Industriel et Minier dispose de deux halls d’exposition où sont présentés des machines et objets miniers, métallurgiques et sidérurgiques avec deux galeries de mine. L’ASPIBD poursuit plusieurs objectifs : gérer et sauvegarder le patrimoine industriel du bassin de Decazeville, éditer des ouvrages historiques et sensibiliser le public à la richesse de ce patrimoine. Elle entend s’appuyer sur le passé pour aider à construire le futur en soutenant un lieu touristique et culturel et souhaite ainsi participer au renouveau du bassin.
juillet › août mardi › samedi 10h › 12h 14h › 18h30
Un médiateur vous accueille sur place
Entrée libre
Association de Sauvegarde du Patrimoine Industriel du Bassin Decazeville Aubin (ASPIBD)
05 65 43 09 18
musee-patrimoine-industriel-minier.net
Office de tourisme Decazeville Communauté
05 65 63 06 80 ou 05 65 43 18 36
cransac-les-thermes.fr

IN SITU PATRIMOINE ET ART CONTEMPORAIN 2017 DU 17 JUIN AU 17 SEPTEMBRE 2017
Dominique Gauthier
Tour de Guet « Hommage à Michel Parmentier », 2017

Pensé comme un geste qui embrasse le paysage et l’architecture dans sa totalité, la proposition de Dominique Gauthier comprend un étendard et une toile peinte, un Hostinato, faisant face au visiteur ; l’oeuvre est posée sur l’un des côtés de la tour du château de Baulx. Ce dispositif rend hommage à Michel Parmentier (1938-2000), cofondateur du groupe BMPT et partisan d’un minimalisme radical. La tour devient l’objet du regard et le vigile, dans un échange permanent auquel peut s’identifier la conscience d’un artiste qui n’a cessé d’observer
son époque et de s’interroger. Dans cet ICI et maintenant, Dominique Gauthier interpelle cette figure de l’histoire artistique récente, et instaure le temps d’un été, un dialogue à trois, entre son oeuvre, celle de Michel Parmentier, citée sur l’étendard par une allusion aux « bandes » horizontales monochromes qui furent une des signatures de son travail, et la tour du château de Baulx qui veille depuis le XIIe siècle sur la vallée de la Buèges.

Né en 1953 à Paris, Dominique Gauthier vit à Lavérune (Hérault) et enseigne à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Présente sur la scène artistique nationale et internationale, son oeuvre est marquée par l’histoire de l’abstraction et s’exprime avec une grande diversité. Elle peut être violemment colorée, comme la série des Contre-Raison, explosive dans les Orphiques ou encore très méditative comme dans les Hostinatos. Montage des oeuvres réalisé avec le soutien de l’Association Les Compagnons de Tras Castel

Château de Baulx à Saint-Jean-de-Buèges

La paroisse de Saint-Jean-de-Buèges apparaît pour la première fois dans les textes en 990 dans le cartulaire de Gellone. Le donjon date probablement du XIe siècle, le château et la seigneurie de Saint-Jean-de-Buèges, eux, ne semblent pas remonter au-delà du XIIe siècle. Remanié et agrandi aux XIVe et XVe siècles, le château fait partie intégrante de la vie de la commune. En 1679, le château est vendu aux seigneurs de Cambous. En 1703, le monument est encore utilisé pendant la guerre des Camisards. Après 1749, le château figure comme « ruine » sur les cadastres et sert sans doute de carrière de pierres. Certaines sont encore visibles sur plusieurs maisons du village. Au XIXe siècle, un rempart de fermeture est rebâti. La commune devient propriétaire des ruines du château en 1987. Dès 1990, des travaux de sauvegarde et de restauration sont entrepris. Entre 1990 et 1994, cinq chantiers de fouilles sont menés, encadrés par l’association des Compagnons de Tras Castel. Les vestiges retrouvés au cours des fouilles sont exposés dans la tour Est dite « Tour Mémoire ».
juillet › août mercredi › dimanche 11h › 13h 14h › 19h
Un médiateur vous accueille sur place
Entrée libre
Association Les Compagnons de Tras Castel
04 67 73 41 99
les-compagnons-de-tras-castel.fr

IN SITU PATRIMOINE ET ART CONTEMPORAIN 2017 DU 17 JUIN AU 17 SEPTEMBRE 2017
Nick Ervinck
IEBANULK, 2004-2006

Le XXe siècle a été caractérisé par une mobilité croissante et par conséquent par des échanges culturels constants, objets de rejets ou d’assimilations. En imaginant cette sculpture issue de la rencontre improbable de l’abbaye de Cluny et d’un navire, Nick Ervinck crée un télescopage visuel et symbolique : un monastère bénédictin roman – Xe siècle-XIIe siècle – sur un énorme pétrolier, l’ensemble unifié par un blanc immaculé. IEBANULK peut être interprétée comme une arche de Noé, un sanctuaire de notre histoire qu’il convient de sauver. Au-delà de la métaphore biblique, on observe également une discordance : alors que les dimensions du pétrolier et de la cathédrale sont parfaitement équilibrées, les tours s’élèvent de manière disproportionnée. Notre société serait-elle une sorte de « Babel », sans cesse tentée par des défis orgueilleux et le désir de construire dans le ciel ? IEBANULK est un espace de méditation immobile, qui rassemble toutes les contradictions de notre siècle, ancré dans un passé de plus en plus incertain et aspiré par une accélération du temps. Comme la plupart des oeuvres de Nick Ervinck, IEBANULK a été conçue avec un logiciel et réalisée avec des processus alternant les techniques traditionnelles et les technologies les plus avancées, en particulier l’impression 3D.

Nick Ervinck est né en 1981 en Belgique où il vit et travaille. Il a reçu plusieurs prix : le Godecharle en 2005, le Prix Maïs de Bruxelles en 2006, le Cultuurprijs 2006-2007, Rodenbach Fonds Award en 2008, ou encore le Gouden Feniks en 2011.

Abbaye de Gellone à Saint-Guilhem-le-Désert

L’abbaye de Gellone est fondée en 804 par le comte Guilhem. Il y est inhumé avant d’être canonisé en 1066. Le prestige dont jouit l’abbaye au XIIe siècle est accru par la notoriété des reliques de la Sainte Croix offertes par Charlemagne à Guilhem. L’abbaye devient une étape sur le « chemin d’Arles », un des itinéraires vers Saint-Jacques-de-Compostelle. D’abord prospère, l’abbaye de Saint-Guilhem connaît des temps difficiles : en 1569, les troupes protestantes la pillent. L’abbaye est dans un état d’abandon quand la Congrégation de Saint-Maur en prend possession et sauve l’essentiel. En 1644, les bâtiments conventuels sont reconstruits ; le cloître, le réfectoire, le dortoir et la salle capitulaire sont restaurés. À la Révolution, l’abbaye est vendue comme Bien national. En 1840, l’administration des Monuments historiques prend l’abbaye en charge. En 1906, le collectionneur américain G. Grey Barnard achète un ensemble d’éléments sculptés du cloître, aujourd’hui intégrés à une reconstitution présentée au musée The Cloisters de New York.
Tous les jours 13h30 › 18h
Entrée libre
Horaires de médiation - juillet › août
mercredi › dimanche - 13h30 › 18h
Mairie de Saint-Guilhem-le-Désert
04 67 57 70 17
saint-guilhem-le-desert.com
Office de tourisme Saint-Guilhem-le-Désert
Vallée de l’Hérault
04 67 56 41 97
saintguilhem-valleeherault.fr

IN SITU PATRIMOINE ET ART CONTEMPORAIN 2017 DU 17 JUIN AU 17 SEPTEMBRE 2017
Suzy Le lièvre Hôtel Moebius, 2017

L’oeuvre de Suzy Lelièvre s’empare d’objets et d’éléments quotidiens en stimulant leur pouvoir
analogique, en transgressant leurs formes et leurs fonctionnalités. Entre rigueur scientifique et données sensibles, Hôtel Moebius investit l’espace de l’hôtel Flottes de Sébasan, en invitant le visiteur à déplier et à reconstruire les volumes qui mêlent le concept mathématique et la représentation de maisons simplifiées et cela indéfiniment. La couleur blanche renvoie à l’apparente simplicité du pliage en papier qui a précédé la réalisation en tôle peinte. Ces sculptures ont été produites spécifiquement pour l’hôtel Flottes de Sébasan. Le titre Hôtel Moebius fait allusion à plusieurs univers croisés, celui de l’hôtel, qui recouvre des réalités et des usages différents, et celui des sciences, avec la référence à August Ferdinand Möbius (1790-1868), un mathématicien allemand qui a laissé son nom à plusieurs objets mathématiques, dont le ruban de Möbius.

Née en 1981, Suzy Lelièvre est diplômée de l’école des Beauxarts de Lyon et l’ENSCI (Paris).

Hôte l Flottes de Sébasan à Pézenas

Au carrefour des plages du bas Languedoc et de l’arrière-pays de l’Hérault, Pézenas a hérité de son passé d’un riche patrimoine. Ville de foires, ville d’états, elle fut un lieu de séjour de prédilection pour Molière et son Illustre Théâtre. Écrin de demeures de la fin du Moyen Âge et de nombreux hôtels particuliers des XVIIe et XVIIIe siècles, son centre historique a été un des premiers secteurs sauvegardés par la loi Malraux en 1965. La construction primitive de l’Hôtel Flottes de Sébasan débute au cours du XVIe siècle. Différents propriétaires se succèdent jusqu’en 1675, date à laquelle la demeure revient entre les mains de la famille Flottes de Sébasan. Elle sera divisée en deux parcelles distinctes au milieu du XVIIIe siècle, après les acquisitions successives du notaire Pierre Annequin et du négociant Joseph Mathebiau. C’est à ce dernier que l’on doit la reconstruction de la façade sur la rue Alfred Sabatier, avec la grande porte d’entrée en arc surbaissé et voussures à refends, les agrafes des baies et les garde-corps en fer forgé.
juillet › août
mercredi et vendredi 15h › 18h 19h › minuit
jeudi 14h30 › 18h30
samedi › dimanche 10h30 › 13h 14h30 › 18h30
Un médiateur vous accueille sur place
Entrée libre
Mairie de Pézenas, Service culturel
04 67 90 19 08
ville-pezenas.fr
pezenas-tourisme.fr

IN SITU PATRIMOINE ET ART CONTEMPORAIN 2017 DU 17 JUIN AU 17 SEPTEMBRE 2017
Claude Viallat
Hommage à Zeuxis, 2015

Dans le cadre de la manifestation IN SITU Patrimoine et art contemporain 2017, Claude Viallat a été invité à dialoguer avec la collection du Musée d’Art et d’Histoire de Narbonne en disposant ses oeuvres dans différentes salles du musée, dans une proximité aussi inédite que provisoire avec les maîtres de l’orientalisme et les consuls de Narbonne. « Mon travail, c’est un rapport à l’Histoire de l’art. »* Cette phrase peut être le préambule de l’exposition de Claude Viallat au sein des collections du Musée d’Art et d’Histoire de Narbonne et pose deux questions : celle du rapport qu’il entretient avec l’Histoire et celle du lieu de sa peinture. Il n’y a pas d’oeuvre sans héritage, sans un regard en arrière ou de côté sur le travail des autres. Qu’il s’agisse de Matisse ou de Picasso, de Hantaï, de la peinture américaine, d’Auguste Chabaud ou des arts premiers, les hommages que Claude Viallat a exprimés se sont déclarés a posteriori, dans une forme de re-connaissance et de connivence liées au support, à la couleur ou à la découverte d’une continuité de l’histoire de la peinture. Quant au lieu de la peinture, Viallat n’a cessé de le questionner depuis qu’il a substitué la toile libre au tableau de chevalet. Dès la fin des années 1960, il a exploré de multiples modes d’exposition, dans des espaces naturels (bords de mer, carrières) ou urbains (rues, façades), à l’extérieur comme ce fut le cas à Coaraze en 1969 ou dans des lieux improbables (arènes, immeuble désaffecté, etc.), souvent loin des institutions.

Claude Viallat est né à Nîmes en 1936. Il a développé, à partir des années 1970, un travail réalisé avec des bois flottés, du tissu, des cordes ou des filets qu’il désigne sous le terme « d’objets ».

Palais des Archevêques à Narbonne

L’ancienne résidence des archevêques de Narbonne forme, avec le cloître et la cathédrale, un ensemble architectural civil, religieux et militaire sans équivalent en France. Au nord, le palais Vieux abrite le musée archéologique de Narbonne. Au premier étage de la tour d’angle, un portail en marbre blanc sculpté au XIIe siècle servait d’accès à la chapelle privée des archevêques. Côté sud, un autre portail ouvre sur la cour d’honneur du palais Neuf (XIIIe et XIVe siècles) pavée de marbre. Ce palais fortifié a été profondément modifié autour de 1845. La courtine et les contreforts donnant sur la place ont été ouverts et remplacés par la façade principale au portail néogothique, imaginée par Viollet-le-Duc. Depuis l’extérieur, le seul édifice qui ait gardé son aspect d’origine est le bâtiment des Synodes, construit
vers 1365. D’est en ouest, le jardin offre aujourd’hui un panorama extérieur sur le bâtiment des Synodes, surmonté par la courtine du rempart, et situé entre la tour du Grand Escalier (XVIIe siècle) et la tour des Synodes (XIVe siècle).
Tous les jours 10h › 18h
Horaires de médiation - juillet › août
mercredi › dimanche - 10h › 13h 14h › 18h
Entrée libre
Mairie de Narbonne
Direction de la Culture et du Patrimoine
04 68 90 30 65
narbonne.fr

 

IN SITU PATRIMOINE ET ART CONTEMPORAIN 2017 DU 17 JUIN AU 17 SEPTEMBRE 2017
Jaume Plensa
White Forest, Sanna, 2015

White Forest (Forêt Blanche) désigne un ensemble de sculptures blanches et réalisées en bronze patiné, qui portent chacune un nom féminin, Sanna est l’une d’elles. « Jaume Plensa s’inspire de photographies dont il scanne la tête, la manipule, l’agrandit, l’allonge comme la flamme d’une bougie, tentant ainsi de la “spiritualiser”. L’artiste ne cherche pas à traduire le portrait de manière réaliste mais à transcrire son monde intérieur, à réaliser un portrait de l’âme. D’ailleurs, “si leurs yeux sont fermés, c’est pour mieux souligner la voix intérieure, l’âme qui vit dans l’obscurité de nos corps” dit Plensa. De là provient sans doute l’aspect totémique de ces oeuvres qui en fait des figures protectrices. Les sculptures manifestent ainsi une indéniable présence malgré leur posture d’intériorisation, de recueillement et de réflexion. Plus grandes que le spectateur, elles lui paraissent néanmoins proches, intimes par la quiétude qu’elles dégagent. Une sorte d’étrangeté se dégage alors, dont l’origine prend certainement source dans cette sensation de proximité avec les sculptures qui, malgré leur taille impressionnante, sans corps, façonnées dans un arbre, nous deviennent instantanément familières. L’artiste a créé à partir de visages de jeunes filles, des figures en bois qu’il a ensuite réalisées en bronze. Une patine d’un blanc mat les recouvre et leur apporte douceur et sérénité. » Emmanuelle Le Cadre, ExpoParis.fr 1er mars 2016.

Jaume Plensa est né en 1955 à Barcelone où il vit et travaille. Internationalement reconnu, il expose dans le monde entier. Le Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne lui consacre une importante exposition monographique jusqu’au 17 septembre 2017. Jaume Plensa est représenté par la Galerie Lelong, Paris et New York.

l’Abbaye de Fontfroide à Narbonne

L’abbaye cistercienne de Fontfroide est nichée dans les contreforts des Corbières, au sud-ouest de Narbonne. Fondée en 1093, l’abbaye de Fontfroide se rattache
en 1145 à l’Ordre de Cîteaux et devient une des plus puissantes abbayes cisterciennes de la Chrétienté. Elle joue un rôle crucial lors de la croisade contre les Cathares avant de connaître un long déclin. L’ensemble monastique est magnifiquement conservé, avec son cloître et sa salle capitulaire du XIIe siècle, une somptueuse église abbatiale et ses vitraux modernes, les bâtiments des frères convers et les aménagements des XVIIe et XVIIIe siècles. En 1843, l’abbaye est classée au titre des Monuments historiques. En 1908, Gustave Fayet rachète l’abbaye et entame un vaste chantier de restauration et de décoration. Aujourd’hui encore, ses descendants poursuivent avec la même passion l’entretien de l’ensemble monastique. De vastes jardins en terrasses ont été implantés à Fontfroide au XVIIe siècle. Entièrement restaurés, ces jardins sont aujourd’hui classés « Jardin remarquable » et « Refuge LPO ».
juin et septembre 10h › 18h
juillet › août 9h30 › 19h
Horaires de médiation - juillet › août
mercredi › vendredi - 12h30 › 19h
samedi - 14h › 19h
dimanche - 10h › 12h45 - 14h › 19h
Visite multimédia abbaye et jardins : 11,50€ ;
étudiant de – de 25 ans, personne à mobilité
réduite : 8€ ; enfant 6-18 ans : 7€ ; tarif famille :
2 adultes + 2 enfants : 30€ (+ 4€ par enfant
supplémentaire)
Abbaye de Fontfroide
04 68 45 11 08
fontfroide.com

IN SITU PATRIMOINE ET ART CONTEMPORAIN 2017 DU 17 JUIN AU 17 SEPTEMBRE 2017
Christian Jaccard
Ombres de suie, Partition bénédictine, 2017

« Poursuivant l’exploration des énergies libérées par le gel thermique, je m’attache à tracer au droit d’une paroi en forme d’ogive les ombres de suie suivant une intuition puis un ordre préétabli. L’esprit indicible régnant au sein de cette architecture, la transition picturale imprimée par l’éphémérité des flammes, leur incandescence capricieuse et leur contraste de lumière éclairent et guident mes intuitions quant à la configuration et à l’accomplissement d’un
tableau d’ombres de suie en partition bénédictine caractérisée par le cheminement, la progression et l’amplitude des taches poudreuses. Offertes aux regards juste le temps d’un été elles m’invitent à méditer cette alternance en noir et blanc chargée de métaphores - récurrence du jour et de la nuit, envol grandiose face à la pesanteur, oubli de la gravité ou de l’être des choses, silence rédempteur et salutaire qui plane entre les travées d’ogive. » Christian Jaccard. L’oeuvre de Christian Jaccard s’articule autour de deux pratiques et de deux
principes, les noeuds et la combustion. Chacune de ces pratiques s’exerce avec une méthode bien définie, conceptualisée et contrôlée, presque ritualisée. Travaillant souvent in situ depuis les années 1990 dans des lieux très différents (friches industrielles, musées, galeries, institutions diverses et espaces patrimoniaux), Christian Jaccard déplace la problématique du tableau, en questionnant son rapport à l’espace et à la temporalité. Les Tableaux éphémères sont composés de centaines de traces de suie résultant de la combustion d’une multiplicité de lignes de gel thermique déposées sur les parois. Le feu est un des outils constitutifs de la pratique artistique de Christian Jaccard depuis les années 1970.

Christian Jaccard est un artiste plasticien de nationalité suisse et française, né en 1939 à Fontenay-sous-Bois. Il vit et travaille à Paris. Il est représenté dans de nombreux musées français et étrangers (M.A.M.C. Saint-Étienne ; MAC/VAL, Vitry-sur-Seine ; MNAM G. Pompidou
; Musée national d’art, Osaka ; Musée Calouste Gulbenkian, Lisbonne ; Musée des Beaux-arts, La Chaux-de-Fonds…) et expose régulièrement dans le monde.

L’abbaye de Lagrasse à  Lagrasse

L’abbaye de Lagrasse, située au sein du massif des Corbières dans la vallée de l’Orbieu, est
considérée comme l’un des plus importants établissements bénédictins des pays d’Aude. Classée Monument historique depuis 1923, ses origines dateraient de la fin du VIIIe siècle. L’abbaye connaît un essor important entre le IXe siècle et la première moitié du XIIe siècle. Dotée d’un rayonnement spirituel certain, ses possessions s’étendent au-delà des Pyrénées. Néanmoins, à partir de la deuxième moitié du XIIe siècle et jusqu’à la première moitié du XVe siècle, l’abbaye est marquée par une période de crises multiples. Dans la seconde moitié du XVe siècle, l’abbaye est rattachée à la congrégation de Saint-Maur, le monastère connaît un renouveau de l’activité artistique. En 1792, suite à la Révolution, le monastère est divisé en deux lots et mis en vente. Aujourd’hui, une partie publique a été acquise par le Conseil départemental de l’Aude et une autre partie, privée, est occupée par la communauté religieuse
des Chanoines Réguliers de la Mère de Dieu.
Tous les jours 10h › 18h
Horaires de médiation - juillet › août
mercredi - 14h › 18h30
jeudi › dimanche - 10h30 › 13h 14h › 18h30
Adulte : 4€ ; groupe (à partir de
15 personnes) et personne en situation de
handicap : 2,50€ ; enfant (6-15 ans) : 1€
Abbaye de Lagrasse
04 68 43 15 99
abbayedelagrasse.com

Rainer Gross
Pas perdus, 2017

Les sculptures de Rainer Gross sont des oeuvres monumentales conçues à l’échelle d’une architecture ou d’un paysage. Constituée par l’assemblage de centaines de lattes de peuplier noircies, cette oeuvre est à la fois une construction et un dessin dans l’espace, conçue spécifiquement pour ce lieu et indissociable de l’architecture dont elle dépend, conceptuellement et structurellement. Ce dispositif, caractéristique des installations de Rainer Gross, permet de s’adapter avec une extrême souplesse à l’architecture du monument et d’en rehausser les qualités formelles. Le mouvement induit par l’ondulation de la ligne emporte le spectateur avec lui. Au-delà d’une expérience physique, Rainer Gross invite le spectateur à prendre conscience des signes de changements, de dégradation et de disparition présents dans le lieu. Cette réalisation monumentale a été inspirée par la croisade contre les Albigeois au XIIe siècle et les vestiges de la grande salle d’apparat des sénéchaux du roi de France ajoutée au XIIIe ou XIVe siècle. En attirant l’attention des visiteurs sur l’existence de cette salle, Rainer Gross fait également référence à sa disparition et aux épisodes sanglants et dramatiques de l’histoire du château comtal.

Né en 1953 à Berlin, Rainer Gross vit et travaille en Belgique.

Château et remparts de la cité de Carcassonne

La cité de Carcassonne est surtout connue comme une ville médiévale fortifiée, mais la présence humaine sur ce promontoire remonte au VIe siècle avant J.-C., avec l’implantation d’un habitat gaulois puis d’un centre urbain actif à l’époque romaine. Au IIIe siècle après J.-C., elle se dote d’un rempart dont les vestiges sont encore visibles aujourd’hui dans l’enceinte intérieure. C’est sur la face ouest de cette fortification primitive que les vicomtes Trencavel construisent le château au XIIe siècle, agrandi et enveloppé d’une enceinte castrale un siècle plus tard. Au XIIIe siècle, la construction de l’enceinte extérieure et la modernisation du rempart intérieur font de la cité une forteresse imprenable. La cité perd toute importance stratégique après la signature du traité des Pyrénées en 1659. Au XIXe siècle, elle est sauvée de la démolition puis restaurée par Eugène Viollet-le-Duc. Aujourd’hui, cet ensemble architectural exceptionnel est inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO.
juillet › août
Tous les jours 10h › 18h30
Un médiateur vous accueille sur place
Plein tarif : 9€ ; tarif réduit : 7€ ; tarif groupe
(à partir de 20 personnes) : 7€ ; tarif groupe
scolaire : 30€ ; - de 18 ans et 18-25 ans ressortissants
de la communauté européenne : gratuit
Centre des Monuments Nationaux
04 68 11 70 70
remparts-carcassonne.fr

IN SITU PATRIMOINE ET ART CONTEMPORAIN 2017 DU 17 JUIN AU 17 SEPTEMBRE 2017
Nick Ervinck
APSAADU, 2012-2013

exposées dans le Musée Gallo-romain de Tongres (Belgique), APSAADU fait partie de la série « statues des dieux » réalisée en 2012-2013. Les découvertes archéologiques exposées dans ce musée sont devenues pour Nick Ervinck la source de nouvelles formes conçues avec un logiciel. Ce processus de travail est étroitement lié à une forme d’architecture communément appelée « Blob architecture » (« blob » en anglais signifiant « goutte »), un terme donné à un courant architectural dans lequel les bâtiments ont une forme organique molle et bombée. Ce terme a été créé par l’architecte Greg Lynn en 1995 dans ses expérimentations avec le logiciel
de dessins Metaball, profitant de l’apport des technologies de la numérisation C.A.O. APSAADU oscille entre le virtuel et le monde réel. Le sujet de l’oeuvre n’est pas clairement défini et propose des lectures différentes. L’imagerie utilisée est inspirée par des images macrophotographiques d’éclaboussures d’eau et interprète donc sculpturalement la confrontation entre nature et technologie. La forme éruptive de cette sculpture devant la masse compacte du château fonctionne dans une opposition dynamique, révélant un écart saisissant entre deux temporalités distinctes : la forteresse médiévale du château de Foix et un geste artistique issu des recherches technologiques les plus avancées.

Nick Ervinck est né en 1981 en Belgique où il vit et travaille. Il a reçu plusieurs prix : le Godecharle en 2005, le Prix Maïs de Bruxelles en 2006, le Cultuurprijs 2006-2007, Rodenbach Fonds Award en 2008, ou encore le Gouden Feniks en 2011.

Château de Foix

Le château de Foix domine fièrement la ville et la vallée de l’Ariège du haut de son promontoire rocheux. Construit aux alentours de l’an Mil, le château connaît de nombreuses transformations au cours des siècles. Il fut d’abord une forteresse militaire puis la demeure des illustres comtes de Foix comme Gaston Phoebus (seigneur et poète, auteur du Livre de la Chasse ), ou encore Henri roi de Navarre, futur Henri IV. Tour à tour caserne, habitat et prison, il échappa de justesse à la démolition avant d’être finalement réhabilité. Il abrite depuis 1950 une partie des collections du Musée départemental de l’Ariège. Il offre avec ses trois tours, ses quatre étages voûtés et sa vue sur les Pyrénées un bel exemple d’architecture défensive. Les différentes salles du château sont consacrées à la construction au Moyen Âge, à son histoire et celle des comtes de Foix ainsi qu’à des expositions temporaires.
juin Tous les jours 10h › 18h
juillet › août Tous les jours 10h › 18h30
septembre Tous les jours 10h › 12h - 14h › 18h
Fermé le 1er septembre
Horaires de médiation - juillet › août
lundi › vendredi - 10h › 12h - 13h › 18h
Adulte : 5,80€ ; étudiant : 4,40€ ; jeune (13-18 ans) :
4€ ; enfant (5-12 ans) : 3,30€ ; pass famille : 17€
Château de Foix
05 61 05 10 10
sites-touristiques-ariege.fr

Bertrand Gadenne
Le hibou, 2005
 

Bertrand Gadenne développe un travail dans lequel la vidéo invite le spectateur à retrouver, soit dans un lieu d’exposition, soit au détour d’une rue, un émerveillement depuis longtemps oublié : celui de la matérialisation d’une image projetée. En concevant des dispositifs lumineux insolites et spécifiques à chacun des éléments naturels (végétal, minéral, animal, etc.) dont il suscite l’apparition, il crée des situations empreintes d’un caractère magique et propices à une méditation sur les liens à la fois techniques et poétiques que son oeuvre tisse entre « la nature des choses » et le fragile miracle de leur visibilité. La simplicité apparente de ces images survenant telles de véritables apparitions, entre rêve éveillé et matérialisation de l’insolite, images synoptiques et luminescentes, constitue une proposition radicale et passionnante. production in situ 15 Dossier de presse - IN SITU Patrimoine et art contemporain - 2017 Ariège
Bertrand Gadenne est né en 1951 à Proverville.

Abbaye de Combelongue Rimont

Nichée au creux d’un vallon du piémont pyrénéen, entre Foix et Saint-Girons, l’abbaye de Combelongue offre le charme et le prestige d’un lieu chargé d’histoire. Fondée en 1138 par le Comte de Pallars, elle est l’une des rares abbayes de l’Ordre des Prémontrés du Midi de la France. En route vers Saint-Jacques-de-Compostelle, Louis VII y fait une halte en 1154. Riche et prospère jusqu’au XIVe siècle, elle est endommagée pendant les guerres de religion, mais se maintient jusqu’à la Révolution sous le régime de la commende.
En 1791, l’abbaye est sécularisée et plus tard vendue comme bien national. Construite entièrement en brique dans une région où la pierre abonde, elle mélange, dans ce matériau inhabituel, un décor typique du premier art roman et des formes « mudéjares », art hérité de l’Espagne médiévale. Classée Monument historique, avec son parc labellisé Jardin remarquable, l’abbaye de Combelongue est aujourd’hui une propriété privée ouverte au public pour des visites.
1er juillet › 17 septembre
Tous les jours 15h › 18h
Horaires de médiation - juillet › août
mardi › dimanche - 15h › 18h
Adulte : 3,50€ (incluant la visite des jardins) ; - de 15 ans :
2,50€ ; - de 7 ans : gratuit ; tarif de groupe à partir de 20
personnes
Jean-Luc Mirguet-Avanzi
06 07 99 35 82
abbayedecombelongue.fr

Légendes des visuels des oeuvres / vues in situ : Suzy Lelièvre
Hôtel Moebius, 2017
Structures en tôle pliée et thermolaquée
Courtesy de l’artiste
© David Huguenin
Rainer Gross
Pas perdus, 2017
Installation sculpturale en lattes de peuplier et voliges de pin
© David Huguenin
Christian Jaccard
Ombres de suie, Partition bénédictine, 2017
Tableau éphémère, gel thermique sur panneaux de bois
700 x 1100 cm
© David Huguenin
Arno Fabre
Les Babils de Babel ou Du retournement des choses, 2017
100 x 100 x 225 cm
Bois, acier, dorure à la feuille de palladium, haut-parleur, bande sonore
© David Huguenin
Bertrand Gadenne
Le hibou, 2005
Installation vidéo, durée 33’
Collection FRAC Languedoc-Roussillon
© ADAGP, Paris 2017
Photo © Inventaire général Région Occitanie. Amélie Boyer

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C
Une belle initiative et l'art contemporain est bien vivant dans les murs du patrimoine.<br /> @mitié
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L
C'est sur
T
Le cheval avec sa carapace est incroyable !
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L
Je l'aime beaucoup
M
j'aime bien mélange d'art contemporain et architectural
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L
Tu as raison
E
Merci pour ces informations détaillées qui sont très alléchantes. <br /> Bonne soirée
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L
Merci beaucoup
N
Si on ne trouve pas son bonheur dans ce que tu nous présentes, c'est qu'on est vraiment désabusé. Un grand merci pour tes renseignements. Excellent dimanche
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L
Tu as raison
S
En ce qui concerne mon goût, si certaines formes d'art contemporain (ce terme me met tout de suite sur mes gardes...) peuvent se marier assez heureusement avec le patrimoine ancien (tes exemples sont assez réussis), ce n'est hélas pas toujours le cas! On a par exemple vu des expositions qui avaient tout de la provocation, forme d'art certes, mais qui n'a pas sa place partout! <br /> La pierre peut se marier avec le bois et le métal, mais pas avec le plastique et les couleurs criardes!
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L
Oui pas toujours
L
J'avoue je ne suis pas très porté sur l'art contemporain on entasse sous cette appellation tout et n'importe quoi, mais j'ai beaucoup aimé la chouette (figuratif).
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L
Il y a du beau sur ce que je vois

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