Une 12è édition pleine d’attrait !
Avec la passion du dessin qui nous anime, Carine Tissot et Christine Pha, nous vous avons préparé une douzième édition riche de découvertes. Sur les deux niveaux du Carreau du Temple et au delà, les nouveautés ne manquent pas pour combler la curiosité de tous les visiteurs.
La sélection des galeries effectuée par un comité de sélection indépendant, et en grande partie renouvelé cette année, permet une confrontation inédite entre des artistes de différentes générations, notoriétés et continents. Dès l’entrée, et au détour des stands, le parcours Master Now permet de découvrir les oeuvres maîtresses que Philippe Piguet a choisies pour leur caractère exceptionnel. Le niveau bas accueille, dans les secteurs Process et Insight et dans un esprit de prospection et d’expérimentation, une vingtaine de galeries. Cette sélection pointue permet au visiteur, accompagné d’un médiateur, de découvrir les nouveaux territoires du dessin. Au même niveau, l’exposition BD/Drawing correspondances, propose à partir d’une sélection de planches majoritairement issues de la collection de la Cité internationale de la bande dessinée de confronter ces deux disciplines. Le programme de Talk, quant à lui permet d’approfondir des sujets variés : entretiens d’artistes, conversations entre institutionnels liés au dessin ou collectionneurs d’art contemporain ou de BD ! Enfin la manifestation : Le Mois du dessin, le trait plein d’attrait, soutenue par le Ministère de la Culture, permet d’associer à DRAWING NOW Art Fair, des structures culturelles de la région parisienne afin de valoriser leurs actions d’éducation et de transmission culturelle par les artistes.
Christine Phal, Présidente
Le niveau bas du Carreau du Temple se transforme pour offrir aux visiteurs deux nouveaux secteurs pour deux fois plus de découvertes ! Les galeries qui exposent au niveau bas du Carreau du Temple sont invitées à redéfinir leurs propositions autour de deux nouveaux secteurs, Insight et Process, permettant de montrer le versant le plus contemporain du dessin. Avec cette nouvelle définition des espaces du niveau bas du Carreau du Temple, la foire propose une vision encore plus forte du dessin contemporain et répond aux envies des collectionneurs et professionnels du Salon de découvrir de nouvelles propositions artistiques. Fidèle à son souhait de favoriser l’accès à la création contemporaine, SOFERIM, partenaire depuis la 1ère édition, renforce sa présence en mettant en place, pour ces deux espaces, une médiation par des professionnels, de la Junior Entreprise de l’Ecole du Louvre. Le public est donc accompagné pour découvrir le travail des artistes présents sur les stands des galeries.
Cette année, DRAWING NOW Art Fair met la Bande Dessinée à l’honneur en proposant une exposition en partenariat avec la Cité internationale de la Bande dessinée et de l’Image d’Angoulème. Toujours avec pour objectif de montrer et faire découvrir toute la variété du dessin contemporain de ces 50 dernières années, la foire place la BD au coeur de ses préoccupations. Le dessin « en bande », le dessin « animé », les planche originales, l’image... les deux institutions travaillent ensemble à la production d’une exposition dans chaque lieu - à Paris et à Angoulême - afin de mettre en avant les créations d’artistes contemporains dans la BD et les relations des auteurs graphiques au monde de l’art contemporain. Cette exposition au coeur de la foire est placée, comme chaque année, sous la houlette de la direction artistique : Philippe Piguet et Joana P. R. Neves.
INSIGHT
Le secteur Insight a été créé pour permettre aux visiteurs de découvrir ou approfondir le travail d’artistes français ou internationaux, moins connus du public, même s’ils sont bien identifiés sur leur territoire d’origine. Pour permettre cette approche, le stand doit présenter un solo ou un duo, mettant en regard le travail de deux artistes. La galerie peut être émergente ou confirmée et vouloir mieux faire identifier ces artistes. Liste des galeries du secteur Insight :
• Galerie Anita Beckers, Frankfurt am Main - Allemagne
• Catinca Tabacaru Gallery, New York - Etats-Unis
• The Cob Gallery, Londres - Royaume Uni
• Flatland Gallery, Amsterdam - Pays-Bas
• Galerie Youn, Montréal - Canada
• Geukens & De Vil, Knokke - Belgique
• Livingstone Gallery, La Haye - Pays-Bas, Berlin, Allemagne
• Galerie Virginie Louvet, Paris - France
• Galerie Paris-Beijing, Paris - France, Pékin - Chine
PROCESS
Le secteur Process propose une expérimentation du dessin contemporain : des vidéos, dessin animé, mise en perspective du travail de dessin de plusieurs artistes, techniques spécifiques. Les galeries présentent un projet conçu soit comme une exposition thématique, théorique, expérimentale et curatée par le galeriste ou un commissaire d’exposition. Cette exposition sera accompagnée d’un texte et d’une mise en scène spécifique.
Liste des galeries du secteur Process :
• Galerie Martine Aboucaya, Paris - France
• Backslash, Paris - France
• bechter kastowsky galerie, Vienne - Autriche
• Projektraum Viktor Bucher, Vienne - Autriche
• Galerie Escougnou-Cetraro, Paris - France
• FL Gallery, Milan - Italie
• Galerie 8+4, Paris - France
• Galerie Claire Gastaud, Clermont Ferrand - France
• Irène Laub Gallery, Bruxelles - Belgique
• Modulab, Metz - France
Exposition BD/DRAWING : Correspondances
En partenariat avec la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image, Angoulême Les liens visibles et invisibles entre BD et Dessin contemporain seront explorés au cours de deux expositions croisées : une au Carreau du Temple du 22 au 25 mars 2018, l’autre à la Cité à une date restant à convenir. L’intérêt des collectionneurs pour la BD s’est confirmé depuis plusieurs années lors des ventes publiques et a confirmé sa place au sein du marché de l’art, au même titre que les oeuvres d’art contemporain. Le rapport avec le dessin contemporain restait à mettre en évidence, ce sera chose faite avec ces deux expositions ! Depuis bien des années, la BD et le dessin contemporain « s’observent avec des regards familiers », pour reprendre le poème de Charles Baudelaire, Correspondances. Dépasser le cadre ou la vignette, défaire le héros – créer un anti-héros -, éclater la narration sont des préoccupations qui se dessinent autant dans l’art contemporain que dans la BD. Par ailleurs, une certaine abstraction se manifeste récemment dans la BD ellemême, de façon inattendue et formellement innovatrice. L’exposition BD/Drawing : Correspondances présente un ensemble d’oeuvres issues des collections de la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image, ainsi que des ateliers des artistes ou du fonds de leurs galeries et de collections particulières. Le choix que nous en avons fait permet de mettre en lumière cette influence croisée entre dessin contemporain et BD à l’appui de tout un monde d’images très diverses et à l’écho de la création contemporaine tous modes confondus. Il en appelle ici à la construction de personnages et de saynètes typiques des cartoons pour quotidiens, là à un environnement fantastique, là encore à l’abstraction psychédélique, géométrique, voire minimaliste. Commissaires d’exposition : Philippe Piguet, directeur artistique et Joanna Neves, directrice artistique à l’international, en collaboration avec Anne-Hélène Hoog, directrice du musée de la bande dessinée, Cité internationale de la bande dessinée et de l’image.
Liste des auteurs (liste provisoire au 15/2/18) :
• Fred
• Johanna Schipper
• Marc-Antoine Mathieu
• Patrice Sanahujas
• Hermann
• Jochen Gerner
• Patrice Killoffer
• François Henninger
• Joann Sfar
• Marjane Satrapi
• Julie Doucet
Les rapprochements se feront autour d’artistes comme :
• Alexandre Léger
• Christelle Téa
• Dorothy Ianone
• Erwan Terrier
• Gilles Barbier
• Glenn Baxter
• Jean-Michel Albérola
• Robert Combas
• Erró
• Philippe Druillet
• Susanne Themlitz
Pour en découvrir toujours plus sur le dessin contemporain, DRAWING NOW Art Fair multiplie les événements. Depuis 2007, le printemps parisien se place sous le signe du dessin contemporain ! Ce rendez-vous attendu chaque année, depuis plus de 10 ans, promet au public amateur, collectionneur et professionnel une rencontre unique avec le medium dessin sous toutes ses formes. Pendant 5 jours le Carreau du Temple va battre au rythme du dessin, de ses performances, de ses Talks et de ses rencontres.
Au sein du Carreau du Temple se dérouleront, comme chaque année, les DRAWING TALKS qui permettront à des personnalités diverses, collectionneurs, curateurs, institutionnels, artistes, critiques d’art, de débattre de différents sujets liés au dessin.
Programmation au 15 février : TALKS, à l’auditorium du Carreau du Temple
• Jeudi 22 mars :
14h-16h : Le Mois du Dessin
17h : Collectionner la bande dessinée
18h30 : Etre auteur de bande dessinée
• Vendredi 23 mars à 17h : Les centres d’art contemporain dédiés au dessin. Avec Kate MacFarlane, co-directrice Drawing Room Londres, Michelle White, conservateur Menil Collection Houston, Brett Littman, directeur exécutif du Drawing Center New York, et Joana P. R. Neves (modératrice), directrice artistique à l’international de DRAWING NOW Art Fair.
Entretiens d’artistes
• Vendredi 23 mars à 15h : Feipel & Bechameil, représentés par la galerie La Patinoire Royale / galerie Valérie Bach, entretien avec Philippe Piguet, directeur artistique
• Vendredi 23 mars à 18h30 : entretien d’artiste, avec Brett Littman, directeur exécutif du Drawing Center New York
• Samedi 24 mars à 15h : Dominique De Beir, représentée par la galerie Jean Fournier, entretien avec Philippe Piguet, directeur artistique
• Samedi 24 mars à 17h : Rebecca Salter, artiste, entretien avec Joana P. R. Neves, directrice artistique à l’international
Programme vidéo
Pour permettre de découvrir une autre facette du dessin contemporain, un programme vidéo est réalisé avec le soutien du Drawing Center, New York.
Le Prix DRAWING NOW a pour but d’accompagner la création émergente et de souligner le rôle défricheur des galeries. Ce prix est soutenu financièrement par SOFERIM, mécène principal de la foire depuis sa création. Il s’adresse aux artistes de moins de 45 ans présentés en focus par une galerie exposante. Le comité de sélection des galeries, accompagné du directeur du Drawing Center New York et du président de SOFERIM, se réunissent dès le premier jour afin de choisir le lauréat. L’artiste retenu reçoit une dotation de 5’000 euros via le Fonds de dotation pour le dessin contemporain et bénéficie d’une exposition personnelle l’année suivante.
Lionel Sabatté, lauréat 2017 du Prix DRAWING NOW
Exposition chez Christie’s France du 16 au 23 mars 2018
Lionel Sabatté, lauréat du Prix DRAWING NOW 2017, expose du 16 au 23 mars de nouvelles créations chez Christie’s France, dans le cadre de la Semaine du dessin chez Christie’s et des ventes de dessins anciens, d’art impressionniste et moderne. Des oeuvres de la Collection Peggy et David Rockefeller seront également présentées du 16 au 21 mars. Depuis 2014, Christie’s France et DRAWING NOW Art Fair ont noué un partenariat amical afin de mieux faire connaître le dessin contemporain au public, et depuis 2016, Christie’s France est devenu le partenaire privilégié pour l’exposition du lauréat du Prix DRAWING NOW.
Lionel Sabatté, né en 1975 à Toulouse, vit et travaille à Paris. Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2003, il a reçu plusieurs prix artistiques comme celui de l’Institut Français de Maurice et de Yishu 8 de Pékin, et ses oeuvres ont été exposées dans de nombreux pays. En 2016, Lionel Sabatté a été nommé vainqueur du prix
Patio La Maison Rouge.
Longtemps cantonné à l’émergence d’un motif sur une simple feuille de papier, le dessin a conquis au fil du temps de nouveaux espaces et de nouvelles formes en se confrontant à des médiums, des techniques et des protocoles nouveaux. S’il n’a rien perdu de sa nature propre, notamment cette proximité ontologique qu’il entretient avec la pensée – du dessein au dessin -, il convient aujourd’hui de l’appréhender autrement, à l’aune de tous les changements qui le donnent à voir sous d’autres aspects. Peintre et sculpteur, Lionel Sabatté n’en accorde pas moins au dessin une place de premier choix. Toute entière préoccupée par la relation ambiguë qu’entretiennent le vivant et l’artificiel dans le développement de son oeuvre, sa pratique graphique se nourrit d’une expérimentation plastique mettant en jeu toutes sortes de matériaux les plus variés qui soient. Il exploite notamment les qualités matiéristes de la poussière, du fer et du bronze oxydés pour instruire tout un monde de figures animales ou humaines qui se chargent dès lors d’une troublante intensité vitale. Entre forme et informe, l’artiste décline une oeuvre à l’aune d’une
métamorphose, laissant faire la matière employée, sinon l’entraînant à sa propre surprise dans des jeux formels imprévisibles. Dans tous les cas, il y va d’une invention plastique et d’un pari qui visent à redonner vie à tout ce qui pourrait passer pour fini ou perdu.
Philippe Piguet, directeur artistique de Drawing Now Art Fair, commissaire de l’exposition
Lionel Sabatté, Le projet du 10/10/16 - 2016. Poussière sur papier Arches, 21 x 29 cm © Lionel Sabatté, Courtesy Galerie C, Neuchâtel
Lors des 10 ans en 2016, nous avons donné l’opportunité à 10 galeries de sélectionner une oeuvre de leur choix, qu’elles considèrent comme véritable chef-d’oeuvre contemporain. En 2017, le parcours MASTER NOW était reconduit, et cette année encore, nous vous permettrons – à travers un parcours au sein même du Salon – de découvrir des maîtres du dessin, sélectionnés auprès d’une vingtaine de galeries par Philippe Piguet. Ces oeuvres sont mises en valeur par une signalétique spécifique sur fond noir, créant ainsi un parcours au coeur des stands des galeries, sous la verrière du Carreau du Temple. Un parcours « MASTER NOW » à suivre donc.
Liste des galeries et artistes :
• Art Bärtschi & Cie I Richard Long
• La Patinoire Royale / Galerie Valérie Bach I Christian Jaccard
• Galerie Anne Barrault I Gébé
• Christian berst art brut I Michel Nedjar
• Galerie Jean Brolly I Hyong Keun Yun
• Filomena Soares I Helena Almeida
• Galerie Jean Fournier I Shirley Jaffe
• Galerie Gugging I Johann Korec
• Galerie Catherine Issert I Jean Charles Blais
• Galerie Bernard Jordan I Bruno Gironcoli
• Galerie Lelong & co. I Joan Miro
• Galerie Martel I Tomi Ungerer
• Galerie Maubert I Joachim Bandau
• Maus Contemporary I Barbara & Michael Leisgen
• Galerie Papillon I Joël Kermarrec
• Galerie Römerapotheke I Gottfried Honegger
• Galerie Michael Sturm I Marcia Hafif
• Galerie Suzanne Tarasieve I A.R. Penck
• Galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois I Jean Tinguely
• Galerie Eva Vautier I BEN (Vautier)
Barbara & Michael Leisgen, Natürliche Analogie, 1973. Dessin au crayon sur papier et 4 tirages argentiques sur papier baryté, ca 120 x 32 cm © Maus Contemporary
Johann Korec, Naked Woman, 1972. Encre de Chine, peinture à l’eau, 30 x 21 cm © Art Brut KG, Courtesy galerie gugging
Galerie Martine Aboucaya
Artistes exposés sur le stand : Claire Morel, Angela Detanico Rafael Lain
Prix moyen des oeuvres : entre 1 400 et 12 000 €
PROCESS
Interrogé sur l’originalité foncière de cet ouvrage et sur son influence, Borges préférait souligner, avec une humilité malicieuse, qu’il n’avait que falsifié des textes existants, comme si presque tout ce qu’il a écrit se trouvait déjà chez Kafka, chez Poe, chez Chesterton et quelques autres. Amaury Nauroy
Claire Morel, Fictions, 2017. Crayons de couleur sur papier, 34,5 x 25,2 cm © Claire Morel et Martine Aboucaya
Galerie Anita Beckers
Artistes exposés sur le stand : Lena Ditlmann, 1982, German Jan Schmidt, 1973, German
Prix moyen des oeuvres : 3 000 €
Galerie Albert Benamou-Véronique Maxé
Focus : Sam Kaprielov, 1971, Lettonia
Prix moyen des oeuvres : 10 000 €
Dans de grands dessins virtuoses, Sam Kaprielov nous transporte dans un univers crépusculaire. Enfant de Riga, après une éducation académique à Saint Petersbourg et un apprentissage autodidacte, il se consacre définitivement à son oeuvre. Il mêle dans des compositions érudites, des références à l’iconographie chrétienne, de la peinture classique à l’architecture, qu’il enrichit par des greffes issues du cinéma, de la science- fiction ou des bandes dessinées. Inspiré des nouvelles de Kafka, l’artiste nous égare dans un cauchemar totalitaire. Des bagnes vivent sous la terreur d’un état tyran, où des machines ultra perfectionnées engloutissent des populations réduites en esclavage. Les nouveaux maîtres sont d’implacables totems, Golems futuristes issus du folklore juif d’Europe centrale. La guerre a laissé place à des forteresses noires sur des îles peuplées de chiens errants et d’animaux préhistoriques. Des temples, des ruines impériales, se dressent comme des cénotaphes de ces îles aux morts. Parfois des radeaux de fortune portent un espoir pour cette humanité souffrante qui tente d’échapper à son destin. L’érotisme envahit le papier à travers des femmes fatales, maléfiques, pour des danses macabres, auxquelles les héros se livrent, résignés. Souvent proche du film noir ou des expressionnistes, l’artiste met au service de ses scénographies une éblouissante technique. Ce Lord of War, sur des plaques de contreplaqué recouvertes d’enduit, manie le pastel et le fusain pour sculpter ses ombres et sa lumière. Dans son voyage au bout de la nuit, Sam Kaprielov apporte une réflexion prophétique à un monde en péril.
Véronique Maxé
Art Bärtschi & Cie
Focus : Fabien Mérelle, 1981, French
Autres artistes exposés sur le stand : Omar Ba, Philippe Favier, Vidya Gastaldon, Richard
Long, Javier Pérez, Myung-Ok Han
Prix moyen des oeuvres : 5 000 €
Présente depuis plus de 25 ans sur la scène artistique genevoise, Art Bärtschi & Cie (anciennement Galerie Guy Bärtschi) est aujourd’hui un acteur important de l’art contemporain en Suisse. Représentant des artistes établis parmi lesquels Marina Abramovic, Nan Goldin, Giuseppe Penone, Wim Delvoye ou encore Jan Fabre, Art Bärtschi & Cie s’engage également auprès de jeunes artistes tels que Fabien Mérelle, Mathieu Dafflon, Omar Ba et Fabian Marti. La galerie collabore activement avec les musées et institutions et produit régulièrement des expositions dans ses deux espaces. Un troisième lieu d’exposition sera ouvert à Bâle en 2018.
Fabien Mérelle, Du miel sur la plaie, 2016. Encre et aquarelle sur papier, 42 x 30 cm © Fabien Mérelle / Art Bärtschi & Cie
Backslash
Artistes exposés sur le stand : Henni Alftan, David Ancelin, Sépand Danesh, Pierre Descamps, Karim Ghelloussi, Aurélie Godard, Aïcha Hamu, Jacques Julien, Mathieu Mercier, Marion Orel, François Xavier Orsini, Aurore Pallet, Isabelle Rey, Mathieu Schmitt, Ingrid Maria Sinibaldi, Xavier Theunis,
Julien Tiberi, Michael Zelehoski
Prix moyen des oeuvres : 1 500 €
PROCESS
La carte blanche proposée à l’artiste belge Xavier Theunis présente un projet ambitieux dans lequel une restructuration partielle de l’espace met en exergue l’idée d’un hommage à l’iconographie et l’univers du peintre italien Giorgio Morandi. Familier de l’intégration d’oeuvres réalisées par des artistes invités, Xavier Theunis propose ici un lieu protéiforme dans lequel évoluent les travaux de plasticiens tels qu’Aurore Pallet, Karim Ghelloussi ou Mathieu Mercier. L’ensemble des oeuvres présentées questionne l’espace à travers l’héritage de Morandi. Dessins, wall drawing et papier peint, collages à la ligne soutenue et oeuvres en 3 dimensions soutiennent l’idée de nature morte à travers une approche formaliste du dessin. Fidèle à la palette de l’artiste italien, Xavier Theunis a choisi des pièces achromes à tendance pastel, rythmées par quelques oeuvres aux coloris plus vifs. Le stand présente ainsi la déclinaison d’un intérieur doux et tamisé, aux zones denses de tons calmes, fidèles à l’esprit de la nature morte chère à Morandi. A la fois jeux de faux-semblants et mise en abîme, cet intérieur factice interroge également les conditions de présentation des oeuvres. Le thème volontairement traditionnel de la nature morte subit de légers décalages et basculements qui troublent l’oeil du spectateur et lui propose une relecture du travail de Giorgio Morandi. C’est une immersion confidentielle dans la création contemporaine à travers une sélection rigoureuse d’oeuvres vouées à une rencontre intime avec l’objet. Par ce projet, Xavier Theunis tend à faire naître de l’effacement ou de l’apparition la plus minime possible, la contemplation.
Xavier Theunis, Still, Life 17, 2006. Acrylique sur papier glacé, 29 x 21,8 cm © Courtésie de l’artiste & Backslash
Galerie Anne Barrault
Focus : Tiziana La Melia, 1982, Italian
Autres artistes exposés sur le stand : David B., Gébé, Jochen Gerner, Killoffer, Francis Masse, Ilan Manouach, Guillaume Pinard, Yuichi Yokoyama
Prix moyen des oeuvres : 5 000 €
Ouverte en 1999 rue Saint-Claude, la galerie Anne Barrault, dédiée à l’art contemporain, a investi un nouvel espace en 2013 rue des Archives, dans le quartier du Marais à Paris. Depuis ses débuts, la galerie s’est engagée aux côtés de jeunes artistes, ainsi que d’artistes établis. Elle a présenté de nombreuses premières expositions personnelles –Guillaume Pinard ou Jochen Gerner - tout en invitant des artistes confirmés tels que Daniel Spoerri ou Roland Topor. Sa programmation est accompagnée de la publication de monographies, comme celle d’Alun Williams ou de Ramuntcho Matta, pour les plus récentes. Régulièrement, la galerie convie un commissaire d’exposition indépendant à faire une proposition originale dans son espace.
Tiziana La Melia, Strawberry thinking housecoat sketc, 2015. Aquarelle et pastel sur aluminium, dimensions variables © Dennis Ha / Tiziana La Melia
Projektraum Viktor Bucher
Artistes exposés sur le stand : Michail Michailov, Sevda Chkoutova, Sonja Gangl, Alfredo Barsuglia, Aldo Giannotti, Marlene Hausegger
Prix moyen des oeuvres : 5 000 €
PROCESS
Les cinq artistes que je vais montrer à DRAWING NOW Art Fair 2017 utilisent différentes techniques de dessin, mais ce qui les combine est un mode d’expression réaliste et figuratif qui va du «contexte féministe» au dessin comme «outil de planification».
Galerie Jean Brolly
Focus : David Scher, 1952, US
Autres artistes exposés sur le stand :
Mathieu Cherkit, Martin Wilner
Prix moyen des oeuvres : 2 000 €
Les oeuvres de Mathieu Cherkit ont toutes pour unique sujet la maison dans laquelle il vit. On retrouve des lieux familiers : le couloir du rez-de-chaussée, son atelier et espace de vie sous les toits, le grenier, l’appentis… Or cette modeste maison entourée par un jardin, n’est qu’un prétexte pour parler d’autre chose, en l’occurrence de la peinture elle-même et des travaux sur papier. C’est donc au sein de cet « ecosystème » hétéroclite que l’artiste va puiser son inspiration et élaborer son langage pictural. « Faire avec ce que j’ai sous la main » déclare t-il.
David Scher, Song of Norma, 2017. Technique mixte sur papier, 120 x 80 cm, courtesy galerie Jean Brolly
Catinca Tabacaru Gallery
Artiste exposé sur le stand : Xavier Robles de Medina, 1990, Surinamese
Prix moyen des oeuvres : 4 000 €
INSIGHT
Le travail de Xavier Robles de Medina renvoie à l’approche ethnocentrique des essais de Eliot Weinberger, utilisant l’information collectée pour présenter attentivement ses compatriotes Surinamiens dans leur contexte local. Parfois extraordinaires, parfois prosaïques, et parfois difficiles à distinguer, les figures de Xavier Robles de Medina sont sensuelles, distantes et énigmatiques. Les plus grands formats que nous présentons restent de taille modeste. Si l’on regarde avec attention, on est récompensé par un trait absolument remarquable, aux degrés de nuances presque incompréhensibles. Comme le sculpteur qui cherche la forme désirée en éliminant progressivement ce qui n’est pas cette forme, sa taxonomie visuelle de requins, d’incendies, de gens dans un marché, de ses amis et même de lui même, relève toujours de sa propre quête identitaire. Le Suriname postcolonial est une des populations les plus ethniquement variées du monde, et l’origine de famille de l’artiste ne déroge pas à cette règle. Dans un de ses plus grand dessins « Sans Titre », il plonge dans cette histoire mixte et utilise une image trouvée d’un jeune garçon Maroon du Suriname s’éloignant sur un canoë. L’artiste a effacé toute information de l’image si ce n’est le reflet dans l’eau. Pour lui, il est quelque chose d’enthousiasmant dans le potentiel d’un acte si simple, cela élargit les évocations possibles : cartes, expressionisme abstrait, cela renvoie également à son histoire personnelle et au concept même de la mémoire. L’exposition sera accompagnée de deux publications à propos du point de vue de l’artiste sur les rêves et leurs structures.
Xavier Robles de Medina, Sans titre, 2016. Encre sur papier, 73 x 58 cm © Catinca Tabacaru Gallery et Xavier Robles de Medina
Galerie Heike Curtze
Focus : Erich Gruber, 1971, Austrian
Autres artistes exposés sur le stand : Christian Ludwig Attersee, Guillaume Bruère, Günter
Brus, Allison Hawkins, Bernd Koller, Nestor Kovachev, Nina Kovacheva, Michael Ziegler
Prix moyen des oeuvres : 5 000 €
Le travail de l’artiste Erich Gruber se caractérise par une dualité entre un dessin percutant et une certaine fragilité. Dans sa dernière série d’oeuvres, il explore les limites entre organique et inorganique. Après avoir observé des corps d’insectes morts, il les représente de telle façon qu’ils nous semblent imprégnés de vie grâce à ses dessins tout en profondeur et en volume. Erich Gruber nous dépeint ces corps d’insectes de manière totale ou partielle, en sélectionnant uniquement certaines parties anatomiques de l’animal. Par l’utilisation de lignes brutes et délicates à la fois, les questions de vie, de mort, d’espace et de temps se retrouvent dans ses oeuvres avec une certaine provocation.
Galerie la Ferronnerie/Brigitte Négrier
Focus : Richard Müller, 1967, Suisse
Autres artistes exposés sur le stand : Frédéric Coché, Soo-Kyoung Lee, Stéphane Mulliez
Prix moyen des oeuvres : entre 1 500 et 2 500 €
Richard Müller (1967, Schaffhausen, Suisse) est diplômé des Beaux-Arts de Zürich et l’ensba de Paris. Dès l’origine, il a développé sa technique en cherchant une façon de dessiner presque mécanique. Il s’intéressait à des processus de transformation faisant disparaître toute écriture personnelle : « Je voulais m’approprier des images produites en masse et les transformer en pièces uniques, et ce de la manière la plus neutre possible. »
Avec le temps ses travaux sont élaborés à partir d’un matériel plus personnel. S’il utilisait des images trouvées -des cartes postales par exemple-, il se sert aujourd’hui de ses propres photographies, toujours en lien avec son histoire. Mais même au travers de ce travail probablement plus personnel, l’artiste reste insaisissable. C’est aussi un regard intérieur - ce que Richard Müller nous donne à voir relève sans doute du paysage mental. Les dessins de Richard Müller ont été acquis par d’importantes collections privées et publiques, dont le siège du Crédit Suisse (Zürich), le Musée d’art et d’Histoire de Genève, le canton de Schaffhausen (Ch).
Richard Müller, Parc à Shanghai (French restaurant), 2016. Crayon sur papier, 50 x 65 cm © galerie la Ferronnerie
Filomena Soares
Focus : Helena Almeida, 1934, Lisbon, Portugal
Autres artistes exposés sur le stand : Pedro Barateiro, Bruno Pacheco, Didier Faustino
Prix moyen des oeuvres : 5 000 €
Depuis sa création, en 1999, Galeria Filomena Soares a encouragé la production artistique contemporaine en établissant et entretenant un dialogue productif entre des artistes, des curateurs et des institutions. Fortement dédié à ses artistes Filomena Soares a joué un rôle clé dans la scène portugaise et internationale en contribuant à la promotion et à la diffusion de l’art contemporain. La galerie dispose de deux salles d’exposition de taille différente et avec plusieurs facilités, qui permettent une grande variété de présentations et évènements artistiques. Le profil international de la galerie se reflète dans la sélection des artistes qui travaillent tous dans des domaines différents mais dont chacun présente un oeuvre remarquable et consistent. En outre, Galeria Filomena Soares a toujours maintenue des relations très proches avec les musées et les collections institutionnelles, et travaille de forme régulière avec des curateurs. Au long des années, la galerie a publié des monographies qui sont á disposition du public dans notre librairie.
Galerie Alain Gutharc
Focus : Suzanne Husky, 1975, French
Autres artistes exposés sur le stand : Edi Dubien, Florentine & Alexandre Lamarche-Ovize, Nøne Futbol Club
Prix moyen des oeuvres : 1 500 €
« Cette tapisserie reprend une scène pastorale médiévale et intègre une abatteuse (d’arbres) et un activiste tentant d’interrompre son activité. Plus précisément, la tapisserie reprend une tapisserie intitulée Mon seul désir qui fait partie d’une série de 6 tapisseries intitulées la Dame à la licorne visible au Musée national de la tapisserie. Ici la délicate licorne et les jeunes femmes sont remplacées par les lourds enjeux environnementaux et politiques contemporains. A l’espace onirique de la forêt est substitué une brutale confrontation contemporaine opposant des exploitants de la nature et des défenseurs du non humain. » Suzanne Husky
Galerie Isabelle Gounod
Focus : Jacqueline Dauriac, 1945, French
Autres artistes exposés sur le stand : Glen Baxter, Lenny Rébéré, Catherine Melin, Eva Medin, Audrey Matt Aubert
Prix moyen des oeuvres : 3 000 €
Le travail de Jacqueline Dauriac se manifeste depuis plusieurs années sans qu’aucun formalisme ne s’en dégage. Ses installations in situ et in senso portent une attention particulière à la lumière (naturelle ou colorée) et aux liens qui nous unissent à l’espace de son expérience. Ce faisant, l’artiste laisse affleurer, comme une ligne sensible traversant toute son oeuvre, une certaine « géométrie de la sympathie », capable de mobiliser aussi bien le corps du spectateur que sa sensibilité. Si l’essentiel de son travail reste proche de l’art conceptuel, il n’en demeure pas moins ici question de peinture, qu’il s’agisse de ses premières oeuvres des années 1970 ou de Suivez mon panache rose (Nuit Blanche, 2012) qui compose un hommage à Nicolas Poussin et à ses paysages idéaux. Jacqueline Dauriac développe également depuis les années 1980 une pratique graphique plus confidentielle, qui mêle aplats de couleur pure, grattage et textes. Des dessins qu’elle réalise sur papier calque, dont la matité soyeuse, l’aspect translucide et la fragilité lui rappellent la douceur de la peau. Née à Tarbes en 1945, Jacqueline Dauriac vit et travaille à Paris et Ivry-sur-Seine. Ses oeuvres ont notamment été exposées à Rotterdam (Musée Witte de With), Hambourg, Cologne et Stuttgart (Kunstverein), Bruxelles (Palais des Beaux-Arts), Stockholm (Moderna Museet) et Paris, où le MAMVP lui consacra deux expositions personnelles (1975 et 1984). Elle a également participé à plusieurs éditions de Nuit Blanche (Paris) et Expériences Pommery (Reims). Une exposition lui sera consacrée en 2018 à la galerie Fernand Léger (Ivry-sur-Seine).
Galerie Youn
Artistes exposés sur le stand : Jay Dart, 1978, Canadian Paul Morstad, 1970, Canadian
Prix moyen des oeuvres : 2 500 €
INSIGHT
La Galerie Youn présente Paul Morstad et Jay Dart, deux artistes canadiens qui se concentrent sur l’illustration et l’installation. Tous deux mettant l’accent sur le dessin et mettent en vedette des éléments purement canadiens et mère Nature. Dans leurs oeuvres narratives, ces deux artistes nous font errer dans des espaces fictifs, au sein de la nature mystique de l’inspiration et parmi des éléments canadiens, comme des barbes, des bûcherons, des animaux comme les baleines et les oiseaux, avec des touches de poésie, de nostalgie, d’humour, des éléments de la faune et de la flore, et des gens comme des vagabonds et d’autres personnages excentriques. Ces deux artistes ont en commun une orientation particulière ainsi que des archétypes et des références mythiques.
Irène Laub Gallery
Artiste exposé sur le stand :
Gudny Rosa Ingimarsdottir, 1969, Island
Prix moyen des oeuvres : 4 000 €
PROCESS
Gudny Rosa Igimarsdottir. Née en 1969 à Reykjavik (IS), vit et travaille à Bruxelles (BE) Un lieu de pause. Fascinée par l’eau et ses différents états, Gudny Rosa Ingimarsdottir travaille les matières solubles, telles que la fibre et le papier, désormais prépondérants dans sa pratique. L’artiste produit des dessins et des peintures composés de plusieurs couches qu’elle découpe, pèle ou creuse, spontanément ou après sa production, afin de s’approcher de l’essence de la création. Chaque pièce, unique, possède sa propre structure géométrique, entre figuration et abstraction. L’oeuvre se construit doucement, parfois pendant des années ; chaque ligne tracée ou effacée a une valeur égale, les éléments restants possèdent la même force que ceux supprimés. Le travail et les installations de Gudny Rosa Ingimarsdottir expriment le rythme et le silence. Ce processus de travail méthodique en atelier se prolonge telle une méditation dans les différents lieux d’expositions pour en faire des endroits de respirations. La foule, le public prennent part sans le savoir à la création de cette atmosphère calme. L’artiste recherche par cette même voie la création d’un espace serein au beau milieu de l’agitation d’une foire.
Gudny Rosa Ingimarsdottir, vitrine – heimþrá (détail), 2015. Techniques mixtes, 60 x 170 x 8 cm © Courtesy Irène Laub Gallery
Galerie Bernard Jordan
Focus : Elmar Trenkwalder, 1959, Austria
Autres artistes exposés sur le stand : Paul van der Eerden, Alexandre Leger, Renée Levi,
Ina van Zyl, Philippe Richard, Bruno Gironcoli, Ronald Cornelissen, Odile Maarek
Prix moyen des oeuvres : 3 000 €
Un riche cadre de céramique et un dessin à la mine. Cette oeuvre créée en 2016 peut être considérée comme exemplaire pour bon nombre des travaux récents d’Elmar Trenkwalder. Ses dons de sculpteur céramiste et sa passion pour le dessin y fusionnent pour ne plus faire qu’un. « …Les travaux sur les cadres sont ainsi issus d’une propre réflexion personnelle, théorique et pratique, sur les phénomènes de la perception. Un fait par exemple m’a préoccupé, à savoir que la toile ou la peinture était toujours pensée sans cadre dans les années 70, qu’on ne trouvait dans les musées que je connaissais quasiment aucun tableau sans son cadre opulent , mais surtout que les mêmes tableaux n’étaient jamais reproduits avec leur cadre dans les livres d’art » . Le cadre rend honneur au dessin qu’il hausse au rand de tableau et le désir de relier l’espace imaginaire –bidimensionnel- au toucher joue un rôle important. Les deux matières, céramique et dessins, permettent une composition finement articulée qui donne au trait du dessin la possibilité de se poursuivre sous la forme d’une structure plastique.
Elmar Trenkwalder, WVZ 101 B, 2016. Terre cuite émaillée, crayon sur papier, 75 x 70 x 10 cm © Galerie Bernard Jordan
La Galerie Particulière, Galerie Biousse-Foucher
Focus : Mathieu Dufois
Autres artistes exposés sur le stand : Ethan Murrow, Cesar del Valle
Prix moyen des oeuvres : 3 800 €
Passionné de cinéma, Mathieu Dufois explore son outil de prédilection, le dessin, en l’articulant avec l’art cinématographique, la matière sonore, l’installation et pour des projets à venir, la danse contemporaine. Dans son désir d’explorer la mémoire des lieux, d’une existence ou d’évènements antérieurs, Mathieu Dufois ausculte les époques d’antan en se réappropriant des séquences cinématographiques ou des images d’archives.
Mathieu Dufois, Ni Foudroyée, 2017. Pierre noire sur papier, 53 x 75 cm © Mathieu Dufois, courtesy La Galerie Particulière, Paris-Bruxelles
Galerie Maria Lund
Focus : Peter Martensen, 1953, Danish
Prix moyen des oeuvres : 1 800 €
Solo show : Peter Martensen, Academy of Hope and Worries
Tel un marionnettiste, Peter Martensen (né en 1953 au Danemark) met en scène des figures humaines dans un monde qui ressemble étrangement au nôtre. L’artiste compose de savantes chorégraphies établissant une tension visuelle qui ne véhiculent pas de propos précis mais dont l’auteur est empreint d’empathie, d’humanisme et d’une conscience historique aigue. Il y est question d’ancrage et d’appartenance, de quête de sens dans une réalité dont la définition même est tout sauf univoque. Peter Martensen parle de réalisme mental pour désigner son univers dans lequel l’être erre ou s’adonne à des activités paraissant absurdes pour affronter un mystère sans solution. Un univers où ce qui semble certain devient flottant. Academy of Hope and Worries – réunit des dessins au fusain, au crayon, à l’aquarelle ou à l’encre qui permettent d’apprécier le rapport pointu qu’entretien Peter Martensen avec la matière. Car si son univers est perçu comme figuratif, la confrontation à la matière, son déploiement est un moteur important pour lui. En 2017 son exposition personnelle RAVAGE présentée par le Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Etienne Métropole et la Maison du Danemark à Paris a permis au public français d’apprécier l’oeuvre de Peter Martensen dans toute son ampleur (peinture, dessin, vidéo et sculpture). Un catalogue complet de RAVAGE réunissant des textes de Lorand Hegyi, Jens Christian Grøndahl Merete Sanderhoff et un entretien avec l’artiste de Martine Dancer-Mourès a paru aux éditions Kerber Verlag, Berlin.
Peter Martensen, The Unwanted II, 2017. Fusain sur papier, 125 x 98 cm © Courtoisie Peter Martensen & Galerie Maria Lund
Maurits van de Laar
Focus : Dirk Zoete, 1968, Belgium
Autres artistes exposés sur le stand :
Martin Assig, Karin van Dam, Henri Jacobs,
Stan Klamer
Prix moyen des oeuvres : 2 300 €
Dans ses dessins Dirk Zoete (1969, Gand, Belgique) montre des espaces théatrals occupés par des bâtiments ou des navires. Le système de maisons, granges, figures et animaux témoignent d’un désir de vivre dans un monde cohèrent et simple où l’homme est autosuffisant. Dans autres dessins le théatral est plus prononcé, avec des figures proches de l’arlequin ou un défilé de wagons traversant la scène. On constate une référence aux costumes révolutionnaires du Bauhaus et du constructivisme russe ainsi qu’au carnaval et grotesque qui ont une tradition marquée en Belgique avec des artistes comme James Ensor et Felicien Rops.
Dirk Zoete, Pose Classique entre Rideaux, 2016. Mine de plomb sur papier, 140 x 100 cm © galerie maurits van de laar
Nosbaum Reding
Focus : Stephan Balkenhol, 1957, German
Prix moyen des oeuvres : 2 500 €
Stephan Balkenhol, Sans titre, 2015. Fusain sur papier, 40 x 30 cm © Courtesy Stephan Balkenhol & Nosbaum Reding, Luxembourg
Galerie Römerapotheke
Focus : Josef Zlamal, 1983, Tchèque
Autres artistes exposés sur le stand :
Marcel Gähler, Eva Grün, Jana Gunstheimer, Gottfried
Honegger
Prix moyen des oeuvres : 5 000 €
Une plateforme enracinée dans le temps, art contemporain avec une façon radicale : ce seraient des possibles definitions pour la Galerie Römerapotheke. La galerie célébre l’art contemporain et au même temps suit la qualité à long terme. Nous croyons en message, nous animons les sens, opinions, philosophies, commentaires et déclaration.Fondé en 2003, Römerapotheke commençait au centre du quartier chaud, dans un édifice qui avait été une pharmacie avant (c’est pour cela le nom). Maintenant elle est localisée entre le lac et le Musée d’art moderne, au coeur de Zurich. Focus 2018: Josef Zlamal artiste artiste de Prague qui promet devenir artiste avec un renommé international. Le dessin classique, encre de Chine, papier fait à la main, sujets de relévance internationale dans la tradition de Otto Dix, Ernst Ludwig Kirchner, Arnulf Rainer, Jiri Georg Dokoupil, Slawomir Elsner or George Grosz) , a déjà capté l’attention de musées, de collectionneurs et de critiques tout à travers l’Europe. Zlamal travaille jour et nuit et dessine non-stop. Avec une énergie incroyable, il crée des oeuvres en même temps intimes et grandios. Curieux et constamment en train de rechercher de nouveaux chemins, il rentre aussi en collaboration avec d’autres artistes. Ces derniers temps, cela résulte en oeuvres sur bois, avec la collaboration de Stipl. Zlamal vit et travaille à Prague, Londres et Chur.
Josef Zlamal, Dernière decision, 2013. Encre de Chine sur papier, 140 x 100 cm © Galerie Römerapotheke et l’artiste
La 12e édition de DRAWING NOW Art Fair aura lieu du 22 au 25 mars 2018
• HORAIRES
Mercredi 21 : journée sur invitation uniquement
10h - 12h : avant-première VIP et presse
12h - 18h : avant-première professionnelle
18h - 22h : vernissage
Du jeudi 22 au dimanche 25 mars : de 11h à 20h (19h le dimanche)
Jeudi 22 mars : Journée dédiée aux Talks et Entretiens d’artistes à l’auditorium
• ADRESSE
Le Carreau du Temple
4 rue Eugène Spuller, 75003 Paris
• ACCÈS
Métro / stations : Temple ou République, lignes 3, 5, 8, 9 et 11 et 7
Bus / arrêts : Square du Temple – Mairie du 3e – Carreau du Temple, ligne 75
Parking / Temple : 132 rue du Temple ou Saint Martin : 253 rue Saint Martin
Vélib / Rue Perrée
• TARIFS
Entrée plein tarif : 16 euros
Entrée tarif réduit : 9 euros
(artiste affilié à la maison des artistes, étudiant, chômeur, sur présentation d’un justificatif)
Gratuit pour les moins de 18 ans
Catalogue : 16 euros
Entrée + catalogue : 22 euros
Pour les groupes, tarif unique : 6 € par personne (à partir de 10 personnes)