Événement devenu incontournable dans la programmation du Muséum d’Histoire naturelle de Rouen, l’exposition Wildlife
Photographer of the Year est présentée aux visiteurs du 1er juillet au 17 septembre 2018.
L’exposition Wildlife Photographer of the Year présente le résultat du plus prestigieux concours international des Photographes de Nature. Organisée par le Muséum d’Histoire naturelle de Londres, la compétition a reçu près de 50 000 clichés provenant d’une centaine de nationalités. Par la lentille des plus grands photographes au monde, l’exposition capture l’intrigue et la beauté de notre planète et donne un aperçu du monde naturel comme on l’a rarement vu. Sens du cadrage, étude de la lumière mais aussi créativité et esthétisme sont les maîtres mots des images du concours, bien souvent de véritables oeuvres d’art.
Si la présence de photographes professionnels parmi les participants est évidemment très importante, nombreux sont les amateurs de tous âges, qui envoient leurs créations, bien souvent techniquement irréprochables et très originales.
Tout au long de ce parcours, les photographies sélectionnées vous emmènent au coeur de la vie sauvage et incitent à porter un regard différent sur les paysages familiers. Une exposition susceptible d’éveiller le photographe naturaliste qui sommeille en vous…
EXPOSITION WILDLIFE PHOTOGRAPHER OF THE YEAR
Le concours international Wildlife Photographer of the Year (WPY) est le plus prestigieux concours de photographes de nature au monde depuis plus de 50 ans. Organisé par le Muséum d’Histoire naturelle de Londres, il est ouvert à tous les photographes professionnels et amateurs du monde entier.
Le prix du Wildlife Photographer of the Year est remis en jeu tous les ans. Les participants envoient leurs clichés de février à mai. L’édition 2018 a ainsi mis en compétition près de 50 000 clichés en provenance de photographes de 92 pays.
Un jury international se réunit à partir de juin et sélectionne les 100 meilleures images qui sont primées lors d’une grande cérémonie de remise de prix en octobre au Muséum d’histoire naturelle de Londres. Les photos primées sont exposées au Muséum National d’Histoire naturelle de Londres puis à partir de décembre dans plusieurs établissements de par le monde dont le Muséum de Rouen.
Toutes les photographies sont jugées sur leur esthétique, avec des contraintes à la fois sur la manipulation des animaux et sur les images elles-mêmes. Les animaux sauvages doivent être dans leur environnement naturel (sauf s’il s’agit d’illustrer un problème dans une catégorie spécifique), et leur bien-être est primordial. Selon des règles strictes, aucun montage n’est autorisé au-delà des réglages caméra et du processus numérique nécessaires. Le but est d’être sûr que les photographies que vous voyez sont véritablement des reflets de la nature et que la beauté artistique provient de la capture originale de l’image.
Chaque photographie est accompagnée d’un texte à trois niveaux de lecture
- Les conditions de prise de vue
- La thématique du cliché
- Les aspects techniques
CINQ VISITES EXCEPTIONNELLES AUTOUR DE WILDLIFE
• Les 14 et 25 juillet, 15 et 29 aout,
12 septembre 2018 à 14h30
Présentation de l’exposition.
Durée 1h / Gratuit/ A partir de 14 ans/
Sur réservation au 02 35 71 41 50.
MIDI-MUSÉUM
Découverte de 10 photographies
coup de coeur !
• 7 août à 12h30
Découverte de 10 photographies coup de coeur !
Durée 45 min/ 3 euros/ 20 pers maximum/
Sur réservation uniquement.
GRANDE FABRIQUE (5-10 ANS) Stage de 3 matinées autour des
photographies présentées
• 17 au 19 juillet 2018, de 10h à 12h
• 21 au 23 août 2018, de 10h à 12h
Durée 6h / 12 euros le stage / 8 enfants
maximum / Sur réservation uniquement
HEURE DU CONTE • 20 juillet à 14h30 et 15h30
Durée : 45 min/ tarif : gratuit/
20 personnes maximum/ Dès 4 ans /
Sur réservation uniquement.
VISITES GUIDÉES PENDANT LES JOURNÉES DU PATRIMOINE • les 15 et 16 septembre 2018 à 14h30
Dès 12 ans /gratuit/ 20 personnes maximum /
Sur réservation uniquement
CATALOGUE
WILDLIFE PHOTOGRAPHER OF THE YEAR: PORTFOLIO 27
La 53e exposition Wildlife Photographer of the Year revient cette année au Museum d’Histoire Naturelle de Londres avec une nouvelle sélection de belles et graves représentations du monde naturel. Ce portfolio regroupe les 100 photos gagnantes, sélectionnées par un jury international parmi près de 50 000 images. Choisies pour leur mérite artistique, leur originalité et leur adhésion aux standards éthiques de la compétition, ces images sont accompagnées de l’histoire derrière leur réalisation.
Situé dans le quartier de Kensington à Londres, le Natural History museum de Londres abrite parmi les plus importantes collections de sciences de la vie et de la terre collectées aux quatre coins de la planète, notamment les collections des célèbres explorateurs et naturalistes James Cook et Charles Darwin.
Les quelques 70 millions de spécimens que compte le Natural History museum de Londres sont répartis en cinq collections principales : zoologie, entomologie, paléontologie, minéralogie et botanique. Les différentes galeries d’exposition des collections permettent d’exhiber au public des espèces et minéraux rares ainsi que des espèces éteintes, principalement au département paléontologie. L’Empire colonial britannique a largement contribué au collectage et à la naturalisation de spécimens rares ou lointains.
La vocation du Natural History museum de Londres est de présenter au public la richesse et la diversité du patrimoine vivant et minéral de notre planète, tant passé que présent. Mais seule une petite partie des collections est exposée : quelques pièces impressionnantes sont représentées, comme les squelettes de dinosaures, dont le squelette de diplodocus qui domine le hall d’entrée, ou encore la galerie des grands mammifères. À certains égards, le visiteur se sent plongé au XIXème siècle dans un cabinet de curiosités, avec ses bocaux de spécimens conservés dans le formol.
L’objectif du Natural History museum est aussi tout naturellement de favoriser la recherche scientifique par la mise à disposition des collections et travaux bibliographiques, au sein du nouveau Darwin centre, du nom du père de la théorie de l’évolution.
Un projet unique et novateur !
Musée des Beaux-Arts, muséum d’Histoire naturelle, musée de la Céramique, musée Le Secq des Tournelles, musée des Antiquités, Fabrique des savoirs, musée Pierre Corneille et musée industriel de la Corderie Vallois.
Depuis le 1er janvier 2016, le Muséum d’Histoire Naturelle rejoint la métropole et la Réunion des Musées Métropolitains : une seule et même institution qui rassemble huit autres musées du territoire de la Métropole Rouen Normandie : à Rouen, le musée des Beaux-Arts, le musée de la Céramique, le musée Le Secq des Tournelles, le musée des Antiquités, à Elbeuf la Fabrique des savoirs, à Petit Couronne le musée Pierre Corneille et à Notre-Dame-de-Bondeville le musée de la Corderie Vallois. Autant de lieux pour se ressourcer, pour stimuler l’imagination et la créativité, pour comprendre l’évolution des sociétés et remonter aux sources des grands débats du monde contemporain.
Parce que ces trésors de la Métropole Rouen Normandie, collectés et préservés à travers les siècles, ont une valeur universelle, leur accès est désormais libre, pour tous, toute l’année. Ça n’a pas de prix, c’est donc gratuit !
Muséum durable et responsable : Le Muséum de Rouen, temple du XIXe, a pour but de devenir, depuis sa réouverture en février 2007, un forum du XXIe siècle. Ce lieu chargé d’histoire naturelle et de sciences est plus qu’un simple musée. La richesse et la diversité
de ses collections, avec 800 000 objets, en font l’un des premiers établissements du genre en province.
Depuis sa réouverture en 2007, le Muséum de Rouen se définit comme un Muséum Durable et Responsable.
Le Muséum Durable et Responsable c’est se servir de ce qui fait l’héritage de l’établissement, son histoire, ses très riches collections mondiales, son esprit du lieu, comme d’une force questionnant sans cesse le XIXe et le XXIe siècle. Chaque projet s’ancre dans le temps, en partant des collections du XIXe siècle et en les questionnant sur les problématiques d’aujourd’hui.
- Chaque projet s’articule autour des principes du développement durable : social, environnemental, économique et culturel.
C’est le Muséum durable.
- Chaque projet doit faire du Muséum un acteur responsable questionnant les sociétés au niveau local, national ou international.
- Chaque projet s’inscrit dans une logique scientifique, source de compréhension de l’évolution des pensées, au travers des missions de conservation, de recherche et d’éducation dont le socle est la collection.
C’est le Muséum responsable.