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Autour de

Autour de

Je vous propose de voir mes photos dans des reportages photos. Nature, Promenades, Fêtes, Expositions ....


Saison photographique 2018 à l ’abbaye royale de l ’ Épau

Publié par Lemenuisiart sur 7 Juin 2018, 05:46am

Catégories : #manifestations, #exposition, #photos, #Épau, #presse, #C'est grâce à vous

Nikolaj LUND

Nikolaj LUND

Saison photo 2018
18 photographes, 19 expositions et 4 lieux

Pour sa 6e édition, l’abbaye royale de l’Épau reste l’épicentre de la saison photographique concoctée par le Département en réunissant une diversité de regards sur la citoyenneté. Cette programmation s’inscrit plus largement dans le cadre de la biennale d’animation culturelle départementale « En Sarthe, la citoyenneté ça se cultive ! » que la collectivité anime avec un réseau d’acteurs locaux.
Dès le mois de mai, c’est le parc de 13 hectares de l’abbaye qui se voit investi : la photographie apparaît sur les troncs d'arbres, sur les murs, au détour des sentiers et dialogue avec le site. Cette année, les photographes invités nous interrogent, de manière troublante ou insolite, sur notre rapport à notre environnement, à notre mémoire collective et aux évolutions de la société. Souvent, la frontière entre le rêve et la réalité est infime… Le parcours exposition est complété par une deuxième vague qui investit l’Épau avant l’été : abbatiale et salles d’expositions à l’arrière du dortoir des moines rentrent dans la danse !

« Toke Moldrup » _ 2009. Humlebaek, Denmark (the coast of Sweden in the background)

« Toke Moldrup » _ 2009. Humlebaek, Denmark (the coast of Sweden in the background)

Thomas PESQUET

EXPOSITION DU 19 MAI AU 4 NOVEMBRE 2018
RÉALISÉE AVEC LE CONCOURS DE L’ESA.

Thomas Pesquet est un astronaute français de l’Agence spatiale européenne (ESA) depuis 2009. Après une formation d'ingénieur aéronautique, Thomas Pesquet a occupé différents postes dans l'industrie aérospatiale et à l'Agence spatiale européenne. En décollant le 17 novembre 2016 à bord d'un vaisseau Soyuz vers la Station Spatiale Internationale, Thomas Pesquet devient le dixième Français à partir dans l'espace. Durant sa mission de six mois (décembre 2016 à juin 2017), il n’a cessé de photographier la Terre et ses nombreux paysages, passant du désert aux mégapoles, variant les couleurs de l’ocre le plus chaleureux au bleu turquoise des mers du Sud. Son programme de recherche scientifique en biologie et science des matériaux remplissait ses journées, mais il est retourné constamment vers notre planète pour nous rappeler sa richesse, sa fascination et ses blessures. « offrir à chacun ce point de vue privilégié qui fut le mien »*
Au fil de la mission Proxima, Thomas Pesquet a partagé avec les internautes son regard sur notre planète, nous vous proposons d’en découvrir, ou re-découvrir, ici une sélection. Au-delà de la valeur scientifique, c’est le travail du photographe et sa sensibilité artistique qui sont mis en valeur par ces photographies. La Terre nous apparaît comme une oeuvre d’art, aux multiples facettes.


* Avant propos de « Terre(s) », ouvrage paru aux éditions Michel Lafon (2017).


L’AGENCE SPATIALE INTERNATIONALE
ESA est une organisation intergouvernementale créée en 1975, qui compte vingt-deux Etats membres. Sa mission consiste à oeuvrer au développement des capacités spatiales de l’Europe en veillant à ce que les investissements dans le secteur spatial bénéficient aux citoyens européens et du monde entier. Grâce aux lanceurs, aux satellites et aux moyens sol développés par l’ESA, l’Europe joue un rôle de premier plan sur la scène spatiale mondiale. Aujourd’hui, l’ESA développe et place en orbite des satellites d’observation de la Terre, de navigation, de télécommunication et d’astronomie, expédie des sondes jusqu’aux confins du système solaire et participe à l’exploration humaine de l’espace. L’ESA mène également un vaste programme d’applications couvrant le développement de services dans le domaine de l’observation de la Terre, de la navigation et des télécommunications.

vue depuis la station orbitale internationale. ESA_NASA. 2017

vue depuis la station orbitale internationale. ESA_NASA. 2017

Tim FRANCO

DU 19 MAI AU 4 NOVEMBRE 2018

METAMORPOLIS
La ville de Chongqing, une des plus grandes de Chine et sans doute l’une des plus grosses mégalopoles au monde, a connu récemment un des développements les plus rapides du pays. On estime que sa population est aujourd’hui de plus de 30 millions d’habitants. Suite à l'installation du barrage des Trois-Gorges en amont, la ville a dû accueillir des populations déplacées par des glissements de terrains, secousses telluriques et pénuries d'eau provoqués par l'installation hydraulique, la plongeant ainsi dans d'interminables travaux. La ville, qui n'a eu d'autre choix que d'absorber ce flux de réfugiés, est donc en pleine métamorphose urbaine et architecturale. De 2009 à 2015, Tim Franco explore la ville et assiste à ses mutations : les champs laissent place aux gratte-ciels et aux centres commerciaux. Aujourd’hui, Metamorpolis se présente comme un travail
photographique rare, résultant de 5 années de prises de vue. Dans une esthétique épurée, au format carré, il nous montre les transformations qui s’opèrent au fil des ans. Sous la coupe de la plus grande organisation criminelle du pays, la ville a été remaniée dans un style néo-soviétique. Metamorpolis est le portrait d’une mégalopole chinoise qui poursuit inexorablement sa modernisation. En résultent des paysages atypiques pour une ville de cette taille, les nouveaux quartiers d’affaires viennent se nicher entre les vieux quartiers traditionnels souvent vétustes et des collines cultivées. Téléphériques reliant les deux rives, noeuds autoroutiers, ponts suspendus, montagnes, fleuves, barres d’immeubles, cultures maraichères ou grues de chantiers se mêlent de manière quasi irréelle. Le tout baigné dans une brume, dont on ne sait pas si elle est causée par la pollution ou par la chaleur d’un climat subtropical humide. Le photographe est allé à la rencontre des acteurs de cette ville fascinante, ceux qui sculptent et animent ces paysages. A travers eux, Tim Franco semble saisir « l’éphémère », et fixer les éléments d’un paysage en évolution permanente. « Mon objectif était de documenter la manière dont les habitants réussiraient à s’adapter à ce développement si radical ».
A PROPOS DE TIM FRANCO
Né en 1982 à Paris et d’origine franco-polonaise, Tim Franco travaille pour la presse internationale, avec une prédilection pour les sujets liés à l’urbanisme. Ses études d’ingénieur terminées, il est parti pour la Chine. C’était en 2005, il y est toujours, en tant que photographe. Son travail a été publié dans des revues mondialement connues comme le New York Times, Newsweek, ou Le Monde. Il a créé une agence commerciale à Shanghaï, Propaganda Studio, afin de pouvoir mener des projets plus personnels. Il est l’auteur avec Frédéric Edelmann de Made by Chinese, Architecture (Galerie Enrico Navarra, 2014).

Daesung Lee le photographe coreen de la désertification en Mongolie

Daesung Lee le photographe coreen de la désertification en Mongolie

Guy LE QUERREC

DU 19 MAI AU 4 NOVEMBRE 2018

JAZZ JOUR ET NUIT
En écho aux festivals de musique (Europa Jazz et Festival de l’Épau) qui s’y déroulent au printemps, l'abbaye de l’Épau saisit l’occasion de faire une nouvelle fois résonner musique et photographie. Qui mieux que le photographe Guy Le Querrec pouvait incarner cette passerelle entre deux arts, lui dont l’univers photographique a, dès les années 50, été empli par les notes du jazz. Dans les festivals, les clubs, les tournées, Guy Le Querrec a immortalisé ses rencontres avec les musiciens. C’est ainsi qu’il a suivi pendant de nombreuses années le festival Europa Jazz, ici même à l’abbaye de l’Épau. La musique a laissé une empreinte marquante dans le regard du photographe qui semble composer ses photographies comme des morceaux de musique.
A PROPOS DE GUY LE QUERREC
Né en 1941 à Paris d'un père cheminot en gare de Montparnasse et d'une mère mécanographe au sein d'une banque, Guy Le Querrec passe une bonne partie de son enfance chez ses grands-parents maternels et paternels en Bretagne, à Tonquédec (22) et Malansac (56). Il prend ses premières photos à l’âge de 14 ans avec le tout premier appareil qui lui est offert. À 25 ans, il est embauché à l'hebdomadaire « Jeune Afrique » en tant que rédacteur et photographe. Il sillonne alors le continent Africain durant de longs reportages, ou en compagnie du trio de jazz Henri Texier, Aldo Romano et Louis Sclavis, dont il est à l'origine. Il a fait ses premiers reportages en Afrique francophone, dont le Tchad, le Cameroun et le Niger. En 1970, il co-fonde l'agence Viva, qu'il quitte cinq ans plus tard. Et puis, repéré par ses pairs, c'est en 1977 qu'il intègre la prestigieuse agence Magnum, créée par de grands noms de la photo comme Cartier-Bresson. L'agence lui ouvre les portes de commandes parfois d'envergure et il continue de voyager. En Chine, mais aussi aux États-Unis, où il fait la connaissance de Jean Rochard, fondateur du label de jazz Nato. Le tout, en continuant d'immortaliser Charles Mingus ou Miles Davis, et la Bretagne, qu'il n'avait, finalement, jamais cessé de fréquenter assidûment. Une Bretagne à travers laquelle on retrouve l'essence de son travail. Au cours des Rencontres d'Arles en 1983, il a créé une nouvelle forme de spectacle en projetant des photographies aux côtés d'un quatuor vivant de musiciens de jazz. Il répètera l'expérience en 1993 et 2006. Guy Le Querrec a également consacré beaucoup de temps à des ateliers et à des cours en France et dans d'autres pays. Il a exposé régulièrement dans le monde entier.

Guy LE QUERREC

Guy LE QUERREC

QUAND L A  PHOTOGRAPHIE S ’INVITE AU COLLÈGE
Interventions artistiques
SESSIONS 1 & 2
2017 | 2018

Dans le cadre de sa biennale d’animations culturelles et patrimoniales 2017-2018 sur le thème de la citoyenneté, le Département poursuit et étend son action en direction des élèves de collège autour de la photographie.
Depuis un an, 4 collèges sarthois ont déjà bénéficié de l’accompagnement d’un photographe pendant plusieurs mois.
Nous vous proposons de découvrir une sélection de leurs photographies dans le cadre du parcours photographique de l’Epau.

LE DISPOSITIF
Le projet est structuré autour de l’organisation d’une résidence avec un photographe dans un établissement scolaire pour produire in fine une exposition reflétant le regard des jeunes sur la citoyenneté, les questions d'identité, de territoire et de vivre ensemble. Plus qu’une simple transmission de savoirs, ce dispositif vise un objectif plus large, celui d’accompagner la découverte de la photographie par les jeunes en privilégiant plaisir, observation et émulation de la créativité de chacun. L’objectif de cette intervention autour de la photographie est d’impulser une dynamique de rencontre entre les jeunes, un artiste photographe et une démarche créative. Elle permet ainsi le dialogue avec et autour d’un artiste. En leur donnant une occasion d’investir autrement leur espace et leur quotidien pendant plusieurs semaines, les collégiens ont ainsi pu transcender ces espaces et modes d’expressions et proposer une inscription sensible et poétique, parfois même insolite, de leur environnement de tous les jours.
LES COLLÈGES PARTICIPANTS
Une première expérimentation réussie a eu lieu au collège René Cassin de Ballon en 2017 puis 3 collèges ont participé à l’aventure en 2018 : Léon Tolstoï au Mans, Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle à Téloché et Le Petit Versailles à La Flèche. PASCAL BARRIER, GEORGES PACHECO, ALAIN SZCZUCZYNSKI, les trois photographes professionnels investis dans ces projets, ont ainsi animé une douzaine d’heures d’ateliers au sein de l’établissement ou « hors les murs ».

lee daesung x550

lee daesung x550

A PROPOS DE DAESUNG LEE

Né en 1975 à Busan (Corée du Sud), Daesung Lee est diplômé des Beaux-Arts, section photographie, de l’université Chung-Ang de Séoul. Après ses études, il a un temps voyagé à travers le monde avant de se consacrer, à partir de 2007, à la photographie documentaire, style qu’il considère le mieux adapté à son engagement social. De 2008 à 2010, il réalise une série de reportages photographiques sur les conditions de travail et l’environnement dans les villes minières en Asie. A partir de 2010, il développe une approche plus conceptuelle de la photographie documentaire, en utilisant la photographie comme un moyen de communiquer sa compréhension du monde. Daesung Lee vit actuellement à Paris, mais travaille principalement à l’étranger. Il a été finaliste du « Sony World Photography Awards » en 2013 et 2015. Il a remporté le Prix Lens Culture – catégorie Portrait en 2015 et le Prix Voies-off en 2016.

ARCHÉOLOGIE DU FUTUR (2015)
La vie nomade a été au centre de la culture traditionnelle mongole tout au long de son histoire. Malgré le développement de l'urbanisation au cours des dernières années, 35 % des Mongols mènent toujours une vie nomade et dépendent donc de leur vaste territoire pour leur subsistance. Cette vie devient, cependant, de plus en plus difficile, le mode de vie traditionnel étant sérieusement menacé par des changements climatiques importants. Une étude du gouvernement Mongol estime qu’environ 850 lacs et 2 000 rivières et ruisseaux se sont asséchés. Cette raréfaction de l’eau a contribué à la désertification de la Mongolie. Au cours des 30 dernières années, 25 % du territoire mongol s’est désertifié. Potentiellement, 75 % du territoire mongol est en risque de désertification. Ces changements environnementaux menacent directement le mode de vie nomade, qui s’est transmis de génération en génération depuis des milliers d'années ! Ce projet vise à recréer le diorama* d’un musée avec des nomades et leur bétail dans une zone désertifiée de Mongolie. Il est basé sur l’idée que ces personnages essaient d’entrer dans le diorama pour leur survie. Des images imprimées en grand format sont alignées sur l’horizon de vrais paysages. Le photographe souhaite ainsi induire que la vie de ce peuple se situe aujourd’hui entre cette réalité et l’espace virtuel d'un musée, et qu’à l’avenir, le mode de vie nomade traditionnel mongol pourrait n’exister que dans les musées.

extrait du livre « Métamorpolis ». Pendant ce temps - éditions photographiques ». 2015

extrait du livre « Métamorpolis ». Pendant ce temps - éditions photographiques ». 2015

Marc POUYET & Maïté MILLIÉROUX

Rien ne disparait, tout se transforme. La nature est ma source d’inspiration…
Autodidacte et passionnée je compose des mandalas avec les divers éléments naturels que je trouve sur mon chemin (cailloux, bois, feuilles, fleurs, pommes de pin…) Parfois c’est un lieu qui m’inspire et j’ai envie d’y créer une oeuvre pour lui rendre hommage. Une autre fois c’est des éléments naturels qui me séduisent par leur couleur, leur forme, leur originalité, leur rareté… Je n’ai souvent aucun projet à l’avance, j’improvise avec le temps et l’espace, en me laissant porter par l’instant présent. Je compose, j’habille et je réinvente à ma manière notre belle nature avec l’intention de créer une harmonie avec le monde naturel. Pour une heure, un jour, deux jours, quelques semaines Art éphémère que le temps efface. Quand c’est possible j’aime regarder l’évolution d’une oeuvre et la voir se transformer. La photo en garde le souvenir ». Maïté Milliéroux

A PROPOS DES ARTISTES MARC POUYET a suivi une formation de graphiste, à l’école d’arts graphiques Corvis art de Paris. Ses premiers pas, il les a effectués dans la publicité puis en tant que graphiste – illustrateur aux éditions Nathan, dans le secteur des jeux éducatifs. Il a été illustrateur pour la jeunesse dans plusieurs maisons d’édition : Albin Michel, Flammarion, Hachette, La Martinière, Larousse, Lito, Milan, Ravensburger... mais également dans la presse : Pomme d’api, Youpi, Belles histoires, Abricot, P’tites princesses, Toboggan. Il exerce aussi son talent en tant que plasticien. Il réalise alors un travail de recherche personnel en lien avec la nature : créations Land'Art, photos d’observation (abécédaire nature), décors et mises en scène de spectacles des « arts du chemin ».
MAÏTÉ MILLIÉROUX
Autodidacte en matière d'art, elle est à la fois passionnée de nature et de randonnées. En 2008, elle a découvert le Land' Art à l’occasion d’une formation à travers le travail de Marc POUYET, puis n’a cessé d’approfondir cette approche de l’art et de la nature. Artiste plasticienne, elle explore ces liens en permanence. La nature s'est avérée une véritable source essentielle d'inspiration pour sa pratique artistique. Depuis, elle jongle entre cette passion et son association de communication relationnelle. Maïté et Marc proposent des installations éphémères et pérennes, des graffs végétaux, des peintures végétales, mais aussi travaillent autour de la photographie. Ils animent tous deux des ateliers de pratiques à destination des enfants et des adultes en milieu scolaire et associatif, des ateliers Land'Art (enfants et adultes), des balades artistiques et créatives.

Corentin Fohlen
Corentin Fohlen
Corentin Fohlen

Corentin Fohlen

Corentin FOHLEN


HAÏTI

Un an après les premiers occupants sont logés. Sur les 3 000 maisons prévues, seulement 1 280 sont construites. Et 510 occupées. La peinture est jolie, mais le  délabrement déjà amorcé: le ciment s’effrite, on sent le travail bâclé. Une usine est en chantier et la promesse de créer des emplois fait venir une catégorie de classe moyenne ne pouvant plus se loger dans la capitale, les loyers ayant explosé suite aux nombreux habitats détruits et à l’afflux des humanitaires. Le projet global est financé par le fond Pétro-Caribé, un emprunt lié au Vénézuela, à hauteur de 49 millions de dollars. La firme de construction dominicaine, HADOM, a fini par quitter subitement les lieux en 2014 en laissant le chantier en l'état. On parle de corruption, de budget non finalisé. Censé répondre à une demande pressante de logements privatifs, le projet n’a pourtant pas tenu ses promesses: le chantier de l’usine est arrêté, l’ouverture de l’école tarde (effective en octobre 2014), l’eau distribuée est trop salée et donc inutilisable au quotidien, l’électricité est inégalement répartie… Certains locataires ont cru pouvoir devenir propriétaire de leur logement au bout de quelques années, ce qui n’est pas le cas. Le loyer de 50 dollars US s’adresse à une population déjà relativement aisée. Résultat le village est au deux tiers inoccupé. Les habitants ont fini par manifester en 2014 pour exiger des réponses à leurs doléances. Le leader de la contestation, a été arrêté et emprisonné. Sa femme expulsée de chez eux. La construction du marché, finalement débutée début 2016, sera abandonnée et démonté sans raison 6 mois plus tard. Le village est pris en étaux entre deux villes voisines qui se partagent la gestion de Lumane Casimir. En attendant, les habitants se débrouillent en ouvrant de petits commerces informels. Depuis septembre 2016, avec la période électorale houleuse, l'administration de gestion du village a quitté les lieux, plus personne ne paie les loyers. Le village est abandonné à lui-même. Des centaines de familles en profitent pour venir squatter l'entièreté du village dont les logements restaient vaquant depuis des années. La cohabitation se passe bien, en 2017 des boutiques informelles s'ouvrent. Mais qu'adviendra-t'-il plus tard de ces constructions illégales ? Lumane Casimir, initialement le plus grand projet de logements de l'Etat haïtien, devait être une cité idéale, moderne, la première expérience de village locatif en Haïti. Elle est devenue à ses dépends, à échelle réduite, un parfait exemple de la cacophonie et des problématiques qui règnent dans le pays : manque de logement, corruption, flou dans la gestion administrative, absence de l’état, projets publics mal pensés et mal gérés, ressources naturelles détruites...

Corentin Fohlen
Corentin Fohlen
Corentin Fohlen

Corentin Fohlen

Corntin FOHLEN

DU 19 MAI AU 4 NOVEMBRE 2018
HAÏTI
C’est en 2010, suite au tremblement de terre qui a secoué l’île, que Corentin Fohlen a fait la rencontre d’Haïti. Tombé en amour de cette terre et de ses habitants, il a voulu ensuite y revenir au moment où les projecteurs s’en détournaient. Commence alors un travail au long cours pour « explorer le pays en profondeur ». « J’ai alors repensé Haïti… Raconter le pays autrement, au-delà de la misère, de la violence, en dépassant l’approche humanitaire, pour rendre compte de ses richesses culturelles, humaines et historiques. Et témoigner de sa formidable énergie, qu’on montre si peu. » Une découverte d’une île, mais pas seulement ; il s’agissait également pour le photographe d’explorer une nouvelle façon de travailler. Au-delà de la course effrénée aux news qui alimente la scène médiatique, Corentin Fohlen a choisi de consacrer du temps à capter le souffle de la petite île. « perdre du temps à en prendre » En résulte un travail personnel aussi beau que complexe. Loin des clichés misérabilistes ou exotiques d’une l’île maudite, au-delà des larmes, Corentin Fohlen laisse à voir la difficile reconstruction de l’île et les espoirs de sa population. Il s’attarde ainsi sur des facettes de de la culture et de l’identité haïtienne, trop souvent laissées dans l'ombre. Il partage avec nous une partie des merveilles qu’il a su déceler sur cette île. « j’ai donc plongé dans les entrailles de cette île à corps perdu » Illustration : Atmosphère PRAIRIE OUEST 7
A PROPOS DE CORENTIN FOHLEN
Corentin Fohlen est né en 1981, et découvre la photographie durant ses études consacrées à la bande dessinée à Bruxelles. Il se lance dans le journalisme en 2004 et couvre l'actualité française et internationale jusqu'en 2011 : élection présidentielle de 2007, conflit au Nord-Kivu, guerre en Afghanistan, révolutions oranges en Ukraine et à Bangkok, révolutions arabes, séisme en Haïti… Depuis 2012, il a choisi de de prendre du recul, et du temps, et d'orienter son travail vers des histoires plus longues et une réflexion plus documentaire. Il est lauréat de plusieurs prix photographiques dont deux World Press Photo, un Visa d’Or du jeune Reporter et un Sony World Photography Award.

KARNAVAL JACMEL
Chaque année dans la petite ville de bord de mer de Jacmel, au sud d’Haïti, a lieu le plus important carnaval du pays, durant la période des Gras (janvier à février). D’origine européenne, le carnaval est introduit en Haïti avec l’arrivée des colons Espagnols puis Français. Il a perduré après l'indépendance du pays en 1804 et a été repris par les anciens esclaves venus d'Afrique - devenus Haïtiens - qui se le sont réapproprié. A partir des années 1960 et une certaine période florissante du tourisme caribéen dans le pays, de nombreux artisans se sont professionnalisés et ont créé des masques en papiers mâchés, enrichissant la créativité des costumes. Plus encore qu’à Port-au-Prince, à Jacmel, ville portuaire ouverte sur le monde, le carnaval célèbre la création artistique, l’imaginaire, le merveilleux, l’esthétique du beau et du laid, l’insolite... une créativité mêlée de messages parfois politiques ou sociaux. Accompagnés de chars musicaux, groupes de danseurs, bandes à pied (rara), théâtres de rue... près de 3000 personnages costumés défilent chaque année. Les influences pour les déguisements sont multiples, hérités du carnaval européen du Moyen-Âge ou bien inspirés de la société haïtienne, se moquant des notables (le sanguinaire militaire « Charles Oscar »), font référence aux racines africaines, indigènes de l’île, à la période esclavagiste (« les lanceurs de corde »), au vaudou (zombies, loups garous...), aux animaux exotiques ou tout simplement sont des créations féériques. « Pour mettre en lumière ce carnaval féérique, j’ai voulu utiliser la tradition du studio de rue. » Pour mettre en scène cette poésie surréaliste où se croisent mythes et réalités, Corentin Fohlen a isolé ses modèles du défilé. Sur un fond noir profond, les figures de carnaval surgissent avec une puissance sidérante, à la fois effrayantes et fascinantes. Rivalisant de créativité hommes, femmes et enfants, échappés de la parade, prennent la pose. Nous découvrons leurs visages peints ou masqués, avec ici un serpent en guise de collier, là des feuilles en guise de jupe, corps déguisés, poudrés, colorés. LUMANE CASIMIR Du nom du village qui a été construit dans la zone de Morne-à-Cabri au lendemain du séisme en Haïti le 12 janvier 2010. Le but était de reloger des haïtiens ayant perdu leur logement. Le chantier débute en 2012. Construit à 20 kilomètres au nord de la capitale Port-au-Prince, loin de toute infrastructure, dans une zone désertique, le lieu parait incongru.

« sans titre » 1680 x 840. Tiré de la série « no Pasara ». 2008

« sans titre » 1680 x 840. Tiré de la série « no Pasara ». 2008

Leila ALAOUI

DU 19 MAI AU 4 NOVEMBRE 2018

« NO PASARA »
No Pasara « tu ne passeras pas » fait écho au No pasaran, « ils ne passeront pas » de la guerre civile espagnole. Ce premier projet de l'artiste dénote son engagement humanitaire, il a été réalisé en 2008 pour le compte de l’Union européenne. La photographe a voyagé de Beni Mellal jusqu’à Nador et Tanger pour capter l’essence d’une jeunesse imaginant un Eldorado de l’autre côté de la Méditerranée. Chaque image raconte une histoire. L’histoire de ces jeunes Marocains pensifs, perchés sur des ruines, scrutant l’horizon. Ils sont devant la mer. Ou plutôt ils ne sont devant rien. Leur regard est souvent légèrement détourné de l’objectif, chargé d’un espoir voilé. Ces photographies témoignent d’une réalité abrupte, une sorte de fossé infranchissable entre le passé et un avenir inaccessible comme le suggère ce graffiti en arabe qui signifie « ouvrez-moi la porte ou je me fais exploser ». Tous rêvent d’ailleurs. La plupart ne s’y rendront jamais.
A PROPOS DE LEILA ALAOUI
Artiste photographe et vidéaste franco-marocaine née en 1982, Leila Alaoui a étudié la photographie à l’université de la ville de New-York. Elle vivait entre Marrakech et Beyrouth. Leila Alaoui a été tuée à 33 ans, des suites de l'attaque commise par Aqmi à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, le 15 janvier 2016. Elle préparait alors une exposition sur les femmes pour le compte d’Amnesty International. Observatrice, humaniste, Leila Alaoui nous propose de regarder et d'écouter les histoires de l’autre, partagées dans une intimité singulière qui supprime toute idée d’exotisme, nous faisant entrer en communion avec les êtres filmés ou photographiés. Son travail explore la construction de l’identité, la diversité culturelle et la migration, notamment dans l’espace méditerranéen. Ce qui fait sa force du regard de Leila Alaoui, c’est qu’il est à la fois esthétique et documentaire, sensible et critique.Dans son projet "Les marocains", elle a réalisé une série de portraits photographiques dans un studio mobile qu’elle a transporté autour du Maroc. Loin de l’angle "exotique, voire orientaliste" choisi par de nombreux photographes étrangers, Leila avait préféré la simplicité pour mettre en avant l’authenticité et la beauté naturelle de ses sujets.

Guy Lequerrec

Guy Lequerrec

Clément SZCZUCZYNSKI

DU 23 JUIN AU 16 SEPTEMBRE 2018

Depuis plusieurs années maintenant, le Département initie un projet de création annuel avec un photographe professionnel en lien avec des enjeux majeurs du territoire. Cette année, il a souhaité mettre la danse à l’honneur en confiant à un photographe une mission autour de la création partagée avec des amateurs. Le département compte au moins 6 compagnies chorégraphiques et plus de 12 000 danseurs amateurs dans les danses dites « académiques » répartis dans plus d’une centaine de structures identifiées. La Sarthe accueille ainsi une grande richesse et une grande diversité de pratiques artistiques autour de la danse : des projets portés par des compagnies, des associations de pratique en amateur, de cercles de danses traditionnelles, des établissements socioculturels, des projets en milieu scolaire ou universitaire, des enfants ou des adultes, des personnes en situation de handicap… Des corps, des niveaux, des horizons très différents, tous unis autour d’une même envie et d’un même engagement. Ces « corps dansants » sont sublimés par la pratique de la danse, le passage sur scène, et le challenge de la création individuelle et collective. Depuis plusieurs mois, le photographe Clément Szczuczynski est ainsi allé à la rencontre de nombreux acteurs qui font vivre cette pratique en Sarthe, aussi bien lors de cours hebdomadaires, d’ateliers ponctuels qu’à l’occasion de restitutions publiques. L’objectif étant de suivre le processus de création « en temps réel » Ce projet photographique met en lumière une pratique qui fait le lien entre le monde de la danse professionnelle et la pratique en amateur. En effet, la danse amateur de création   met en dialogue des professionnels (chorégraphes, danseurs professionnels, enseignants) et des danseurs « non-professionnels » autour du partage d’un projet commun de création, au-delà du cours de danse et de la phase d’apprentissage technique.  Il ne s’agit donc pas ici d’aborder uniquement la question de la transmission d’une  pratique, ni uniquement celle de la diffusion, mais bien de témoigner de ces moments de rencontre et de co-écriture chorégraphique. Les danseurs – amateurs – sont eux-mêmes force de proposition voire même dans un rôle de coproduction avec le chorégraphe, soit à travers la composition d’une pièce commune, soit par l’improvisation. La forme présentée cet été à l’Épau dans le cadre de l’opération « Danse Amateur » est, pour ainsi dire, une mise en bouche. Une restitution d’un travail en cours de création qui est amené à se poursuivre la saison prochaine afin d’accompagner sur le plus long terme les projets rencontrés cette année.

A PROPOS DE CLÉMENT SZCZUCZYNSKI
« Depuis tout petit j'ai eu la chance de baigner dans la photographie. J'ai pu grâce à mon père pratiquer dès le plus jeune âge cette discipline qui requière de se forger un oeil, un regard sur le monde. Depuis, je m'attache à rendre compte du monde qui m'entoure du mieux possible. Que ce soient des moments intimes, des lieux ou encore des événements. La photographie a toujours été un moyen pour moi de pouvoir témoigner d'un instant qui, au lieu d'être figé, permet à tous de se remémorer les moments qu'ils ont passés ensemble. Plutôt que de garder ces images pour moi, je préfère maintenant me mettre au service des autres afin de raconter leurs histoires. »

Guy Lequerrec

Guy Lequerrec

Gérard UFÉRAS

DU 23 JUIN AU 16 SEPTEMBRE 2018

PARIS-MOSCOU, LA DIAGONALE DU RÊVE
« Rien ne prédestinait Gérard Uféras à s'immerger avec autant d'intensité et de sensibilité dans cet univers de la danse. Sa passion première, c'était plutôt l'univers de la musique et de l'opéra. Le premier contact se fait au début des années 2000, par le truchement d'une commande du magazine L'Express. Trois jours de reportage sur la préparation d'un ballet à l'Opéra de Paris. Il en ressort conquis par l'ambiance, par l'atmosphère de travail, mais aussi sonné par tant de beauté et de délicatesse qui s'offrent à son objectif. Il enchaine, s'enracine. Un travail au long cours de presque deux ans dans les coulisses de l'Opéra qui donnera lieu à un livre « Un pas vers les étoiles » publié chez Flammarion en 2006. Quelques années plus tard, après des années de rénovation, la direction du Bolchoï de Moscou veut produire un grand travail photographique sur son corps de ballet avant la réouverture du théâtre. Trois grands photographes sont conviés à s'immerger pour des semaines et raconter en images la préparation du gala. Gérard Uferas est parmi eux... De l'Opéra de Paris au Bolchoï, il rend hommage à la famille de la danse. Il le fait avec la même exigence, la même persévérance et la même sensibilité qu'ont ceux qu'il a observés. »
Jean-Denis Walter, galeriste.
Actuellement Gérard Uferas enchaîne les séjours à Milan à l'invitation de la Scala... « happé, envoûté de féerie en féerie » Gérard Uféras nous invite à découvrir la magie des coulisses des plus grands opéras et ballets. Préférant ce point de vue privilégié, loin des lumières trop crues et les regards de l’avant-scène, il porte un oeil tendre et complice sur ce monde de paillettes. Sans être jamais voyeur, Gérard Uféras partage avec nous son émerveillement en restituant parfaitement la jouissance du moment, en captant l’instant décisif avec un sens extrême du cadrage. Il se fait à son tour metteur en scène de ces paradis secrets qu’il dévoile.

A PROPOS DE GÉRARD UFÉRAS
Gérard Uféras est né et vit à Paris. À partir de 1984, il entame une collaboration régulière avec le journal Libération, pour lequel il réalise de nombreux reportages et portraits et qui organise sa première exposition. Il participe à la création de l'agence Vu en 1986 et publie régulièrement dans la presse française et internationale. Parallèlement au photojournalisme et à son travail de portraitiste, il réalise des campagnes de publicité, travaille dans la communication institutionnelle et réalise des séries de mode.

Fredrik LERNERYD

DU 23 JUIN AU 16 SEPTEMBRE 2018

SLUM BALLET
Dans une école au coeur du quartier de Kibera, chaque mercredi, après la fin des cours, les élèves sortent les tables et les chaises de leur salle de classe et échangent leurs uniformes contre des tenues colorées. Le sol est balayé. Arrive alors leur professeur Mike Wamaya. Le cours de danse peut commencer. Ces classes existent grâce à un programme monté par une ONG britannique, Anno's Africa, qui offre une éducation artistique alternative à plus de 800 enfants au Kenya. Au-delà de l’apprentissage technique, ces classes de ballet développent la confiance en soi de ces enfants de kibera, l'un des plus grands bidonvilles d'Afrique situé au sud de la capitale Nairobi. « Le fait qu'ils sentent et voient quelqu'un leur donner une chance augmente leur amour propre et les rend plus forts pour affronter la vie de tous les jours.»*
F.L.
C’est un peu par hasard, alors qu’il travaillait sur un autre sujet, que Fredrik Lerneryd a rencontré ces jeunes danseurs. A sa première visite, il était loin d’imaginer qu’il aurait le temps de suivre leurs progrès semaine après semaine. Saisi par leur enthousiasme et leur détermination, il a passé une année à leurs côtés. Le temps pour les danseurs aussi de s’habituer à la présence du photographe. Vêtus de collants ou de jupes aux couleurs vives, leurs bras et leurs jambes tendus, les sujets du photographe se distinguent magnifiquement dans cette pièce relativement sombre et dénuée d’ornement. Ces séries d'images de corps flottants et de visages expressifs s'intéressent moins à la rigueur habituelle du ballet qu’au plaisir visible de ces danseurs en herbe. En collaboration avec un studio de ballet à Karen, un quartier aisé de Nairobi, les jeunes danseurs ont la possibilité de produire sur la scène du théâtre national de la ville, certains sont même en train d’en faire leur métier. Les photographies de Fredrik Lerneryd témoignent également de la réalité de la vie à Nairobi, une ville qui « héberge » 2,5 millions de personnes dans plus ou moins 200 bidonvilles.

A PROPOS DE FREDRIK LERNERYD
Photojournaliste suédois de 33 ans, Fredrik Lerneryd est basé à Nairobi et travaille pour des médias internationaux et des organismes non-gouvernementaux, comme National Geographic, Al-Jazeera, the Guardian ou l’UNICEF. De 2015 à 2017, il arpente les zones de conflits en tant que journaliste, puis se consacre à faire découvrir des segments méconnus de la société. Ses clichés, parfois provocants, nous amènent loin des stéréotypes pour réinterroger la place de l’individu dans  notre société. Il a reçu l’Award of Excellence par Lensculture.

LA SAISON PHOTO HORS LES MURS …
… AU PRIEURÉ DE VIVOIN
Espace public et Prieuré de Vivoin - Place des Tilleuls - 72170 VIVOIN
Au Prieuré de Vivoin à l ’ Hôtel du Département à la gare du Mans
« Toucher les Anges ». Femelle de Dolomède des marais dans une lumière rasante. Tourbière de Mulsanne. 06_2015

« Toucher les Anges ». Femelle de Dolomède des marais dans une lumière rasante. Tourbière de Mulsanne. 06_2015

« LE CORTÈGE FÉÉRIQUE, SPLENDEURS NATURELLES D’UNE SARTHE MÉCONNUE »
DU 23 MAI AU 16 SEPTEMBRE | ENTRÉE LIBRE | HORAIRES : LUNDI AU VENDREDI 9H-12H ET 14H-17H30
Michel et Dominique Beucher, naturalistes et photographes, présentent une série de photographies étonnantes pour aller à la rencontre de l’invisible et entrevoir une nature sarthoise que l’on ne soupçonne pas.

« LA SARTHE VUE DU CIEL », photographies aériennes de Philippe Chérel
DU 11 JUILLET AU 16 SEPTEMBRE 2018
Philippe Chérel vous invite à prendre de la hauteur pour redécouvrir la Sarthe et son patrimoine depuis un point de vue inédit. Prises à bord de l’hélicoptère piloté par Robert Laurent, ces photographies aériennes ont nécessité près de 10 heures de vol.

« EVERYBODY LOVES CLASSICAL MUSIC III » - NIKOLAJ LUND
DU 7 AVRIL AU 31 MAI 2018
Le photographe danois revient pour la 3e année consécutive en portant toujours un regard
décalé sur un monde qu’il désacralise en le mettant en mouvement. L’une de ses photos illustre le visuel du Festival de l’Épau 2018.

« LES 24H S’AFFICHENT »
À PARTIR DU 8 JUIN 2018 « Les 24H s’affichent » investissent les grilles en proposant 24 regards d’illustrateurs sur cette course mythique.

GARE SNCF DU MANS À PARTIR DU 8 JUIN 2018 Le Département propose cette année à trois photographes manceaux de croiser leurs regards autour de la course des 24H du Mans. Photographies grand format de Dominique Breugnot, Denis Lambert et Hervé Petitbon.

« LA SARTHE VUE DU CIEL »,
photographies aériennes de Philippe Chérel
DU 12 JUILLET AU 16 SEPTEMBRE 2018
Avec l’été, c’est « la Sarthe vue du ciel » qui s’expose à travers l’oeil de Philippe Chérel. Un album photo à ciel ouvert des richesses du patrimoine sarthois pour des envies de sorties et de ballades estivales qui sera complétée sur la même période par une exposition au prieuré de Vivoin.

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M
Voilà de belles expos en perspective...
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L
Je le pense
S
Quelques oeuvres intéressantes...
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L
C'est bien
É
Très intéressant! !!!
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L
Je l'espère bien
É
Des expositions photos sympas...
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L
Je le pense aussi
G
coucou une belle saison
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L
Oui
C
Bonsoir, <br /> Une belle saison photographique pour cette Abbaye.<br /> Bonne soirée<br /> @mitié/<br /> Ici c'est l'orage
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L
Je le pense bien
F
Bonjour, je commencerais par Thomas Pesquet, après le choix est difficile, je te souhaite une bonne journée, bisous
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L
Et moi aussi
O
Bel article en photo et présentation d'artistes<br /> Bonne journée<br /> Bises
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L
Je l'espère
M
un bon choix de photos. Ma préférée la désertification en mongolie très belle mais aussi pour le message fort qu'elle fait passer. Beau jeudi.
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L
Un beau passage aussi
Z
Un billet superbe mais un peu long.<br /> Bises et bon jeudi
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L
Et encore il n'y a pas tout du dossier
D
Merci pour cette superbe présentation !<br /> Bon jeudi, en espérant moins de pluie car l'humidité est partout ...<br /> Dehors, tout est détruit ...<br /> Bisoux, cher christian
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L
Très bien
M
C'est super de donner le gout de la photo aux jeunes dans les collèges
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