L’ALGÉRIE DE GUSTAVE GUILLAUMET (1840-1887)
9 MARS 2019 — 2 JUIN 2019
La Piscine s’est associée aux musées de La Rochelle et de Limoges pour rendre hommage à Gustave Guillaumet (1840-1887), figure essentielle de la peinture orientaliste du XIXe siècle. Grâce à des prêts importants consentis par de grandes collections publiques et privées, françaises et internationales, cette rétrospective inédite et prestigieuse – la première dédiée à l’artiste depuis 1899 – propose une véritable révélation de ce peintre naturaliste, éperdument épris des grands espaces et des habitants de l’Algérie aux premiers temps du joug colonial.
L’exposition, reconnue d’intérêt national par le ministère de la Culture, révèle de nombreuses oeuvres méconnues, notamment des grands et ambitieux tableaux de Salons qui marquèrent leur époque, des toiles inconnues empruntées au riche fonds familial préservé et un superbe ensemble de dessins qui dévoile un véritable maître du trait. Entre fascination et lucidité, elle évoque, dans le contexte historique de la colonisation, l’attrait du désert abyssal et l’observation scrupuleuse de la vie quotidienne. Dans cette dualité, l’artiste révèle un regard singulier sur l’Algérie qui renouvelle profondément, à travers une vision très personnelle et empathique, les thèmes et les clichés de la peinture orientaliste.
Gustave Guillaumet découvre l’Algérie par hasard alors qu’il devait embarquer pour l’Italie. Fasciné par le pays qu’il parcourt passionnément, il lui consacre sa courte vie, allant jusqu’à y vivre comme et avec les Algériens. Au fil de ses séjours prolongés, il en apprivoise les espaces et la lumière si particuliers. Chroniqueur sensible d’une période d’intenses et douloureux bouleversements, Guillaumet s’attache au quotidien d’une population en souffrance et souvent miséreuse. La femme algérienne, dans des scènes de genre très réalistes, trouve dans son oeuvre un statut social central que l’orientalisme avait gommé au bénéfice d’un exotisme de pacotille. Observateur ébloui du désert, il en donne une vision quasi mystique, d’une force étonnante et d’une présence inégalée. À l’écoute de la population algérienne, il consacre une ambitieuse composition de la croissienne à La Famine en Algérie, toile monumentale appartenant au Musée National des Beaux-arts d’Alger et en dépôt au Musée Cirta de Constantine et restaurée par les trois musées coproducteurs de l’exposition grâce au succès généreux d’un appel à générosité publique inédit.
Cette exposition a notamment bénéficié d’un important partenariat avec le Musée d’Orsay qui a accepté de se des saisir de l’essentiel de sa riche collection pendant une longue période. À Roubaix, présentées dans le parcours permanent du musée, quelques oeuvres d’autres artistes contemporains de Guillaumet proposent une mise en perspective avec l’orientalisme de cette génération et le naturalisme qui triomphe à la même époque.
L’exposition L’Algérie de Gustave Guillaumet (1840-1887) présente des aspects méconnus de la création de l’artiste, comme son oeuvre graphique, les paysages algériens, les portraits et sa production littéraire. Elle apporte un éclairage nouveau sur sa peinture de genre et ses grands formats.
L’oeuvre plastique original de Gustave Guillaumet ouvre un regard critique sur la peinture produite dans l’Algérie coloniale et renouvelle profondément les thèmes de l’orientalisme.
Gustave Guillaumet Portrait d’homme XIXe siècle Huile sur toile Collection particulière © A. Leprince
Au total une centaine d’oeuvres sont présentées au musée de Roubaix, réunies grâce aux prêts majeurs du musée d’Orsay, des musées de Lille, Pau, ou Carcassonne entre autres et de magnifiques toiles inédites conservées en mains privées.
Le parcours de l’exposition s’organise autour de trois grands thèmes : l’oeuvre dans son contexte historique et l’attrait du désert avec notamment la toile Le Sahara, la vision ethnographique de la vie quotidienne et les scènes d’intérieur, renouvellement fondamental des thèmes de la peinture orientaliste.
Gustave Guillaumet, peintre au coeur de la domination coloniale
Paysage stupéfiant, saisissante nature morte, Le Sahara rapidement renommé Le Désert est aussi une allégorie de la déréliction des populations sahariennes, dont la création s’inscrit dans un contexte historique tragique. Ce chef-d’oeuvre prêté par le musée d’Orsay entre donc en étroite résonance avec les deux tableaux d’histoire du peintre, Razzia dans le Djebel Nador et La Famine en Algérie. À travers ces toiles, l’exposition resitue Gustave Guillaumet dans l’histoire européenne, la domination coloniale et l’histoire de l’art de 1859 à 1869. Elle propose des hypothèses sur sa vision de l’actualité, la complexité de ses positionnements et sa sensibilité à l’impact de la «pacification de l’Algérie.
Le peintre a parcouru à plusieurs reprises les régions d’Algérie les plus dévastées par les épidémies et la famine qui ont sévi depuis 1866 dans le Tell et les Hauts-Plateaux. Pendant l’hiver 1867 - 1868, près d’un tiers de la population indigène a péri, fragilisée par la dépossession des terres et la mise à mal des solidarités traditionnelles. Les populations rurales sont les plus touchées.
Exposé en 1869, La Famine est un tableau d’histoire d’une brûlante actualité, qui interpelle sans détour le spectateur. Dérouté par l’horreur du motif et la franchise de son exécution, le public du Salon de 1869 goûte modérément la toile. La critique dénonce une trop grande soumission aux modèles romantiques.
Tous lui préfèrent Le Labour, dans lequel le peintre évoque le sort des paysans pauvres d’Algérie, dans un langage plastique naturaliste, où l’accent porte sur l’archaïsme de la tâche et sa pénibilité, en harmonie avec un paysage sauvage et grandiose.
Gustave Guillaumet, peintre ethnographe ?
Le Bivouac des chameliers, conservé à la Mairie de Brantôme, est présenté au milieu des travaux graphiques, pastels et études peintes consacrés aux scènes de genre, aux campements et aux types et portraits berbères. Présentés en grand nombre, ils reflètent la tension entre l’observation ethnographique dans un contexte colonial et une déalisation de ses modèles.
Destination privilégiée de sa jeunesse, l’Oranie est présente dans nombre des oeuvres majeures de Guillaumet : il y décrit le labeur des paysans, un marché coloré dans la plaine de Tocria (palais des Beaux-Arts de Lille) ou le charme d’une fontaine dans La Smala de Tiaret.
De nombreux dessins et peintures représentent Oran, Tlemcen et leurs régions. Plus à l’est, Guillaumet dépeint inlassablement le massif de l’Ouarsenis ou le site de Boghar qui offre un avant-goût du désert aux voyageurs de l’époque. En Kabylie, il observe avec attention les métiers, les gestes des bergers, cultivateurs, marchands ou artisans. Dans Taourirt el Mokrane, le voyageur parvient, depuis Fort-Napoléon, à ce village perché du Djurdjura par un sentier muletier, unique voie d’accès à l’époque. Ses pérégrinations dans les Aurès ont sans doute été pratiquées dans des conditions analogues, à partir d’El Kantara.
Gustave Guillaumet, peintre d’une « autre Algérie »
Le Sud est la région dans laquelle Gustave Guillaumet a le plus durablement séjourné et
dans laquelle il a le plus longuement voyagé en raison des distances qui séparent les oasis. Dans ces vastes zones arides du territoire militaire, il développe une vision de l’Algérie opposée aux clichés enchanteurs de l’Orient africain : immensité morne du Sahara, austérité des gorges d’El Kantara, marché irradié de lumière crue ou crépusculaire, fraîches et limpides séguias (canaux à ciel ouvert), oueds miroitants. Avec Laghouat du musée d’Orsay et les paysages sahariens du sud, le peintre compose une autre Algérie, à travers la quête d’un monde primitif et l’observation d’une luminosité inaltérable. Il apprivoise la lumière saharienne, les motifs et les modèles indigènes qu’il représente d’une façon inédite. Avec ses tableaux d’extérieur, comme les Laveuses ou Jeunes filles à la rivière, Guillaumet traite l’un de ses motifs de prédilection : les femmes au bord de l’eau. Dans une ambiance d’Arcadie, il décrit les gestes sensuels du quotidien des laveuses auxquelles il prête un intérêt croissant. Elles sont harmonieuses, placées comme dans une chorégraphie, dans un environnement paisible et ensoleillé. Les porteuses d’eau sont un de ses motifs favoris. Le peintre y retrouve l’élégance des statues antiques, porteuses d’amphore à la grâce sereine. Ses Intérieurs ont l’éloge la femme orientale. Depuis le bref passage de Delacroix dans l’Appartement des femmes d’Alger, aucun autre artiste n’est entré dans le domaine féminin des maisons d’Afrique du Nord. À cette époque, les harems d’Orient sont fantasmés mais les intérieurs d’Algérie ne sont jamais peints. Commencée en 1882 avec Habitation saharienne, la série des Intérieurs sahariens s’inscrit dans l’observation de la vie quotidienne des habitants des oasis que Guillaumet intensifie dans les années 1880. Introduit par l’autorité militaire qui négocie avec les chefs de famille, Guillaumet est l’un des premiers artistes à pénétrer la sphère intime.
Grâce à l’entremise de l’épouse du commandant Frédéric Joseph Rousseau, il est admis dans des maisons de toub (terre) de Bou Saâda où vivent et travaillent des filles et des femmes.
Le gourbi (habitation de terre sèche) devient son nouveau studio, au plus près d‘une population dont Guillaumet campe la noblesse et le dépouillement.
Une vocation de peintre
Gustave-Achille Guillaumet est né le 25 mars 1840, à Paris. Entré, en 1857, à l’École des Beaux-Arts, il suit les cours de François-Édouard Picot et Félix Barrias. En 1861, il tente le concours du Prix de Rome dans la catégorie du paysage historique mais n’arrive que second. Il décide néanmoins de partir pour l’Italie à ses frais. Il est accompagné d’un ami, Charlemagne Robert. À Marseille, où la tempête le retient, le hasard veut qu’un bateau soit en partance pour Alger où l’un d’eux a un parent. Ils embarquent. Au cours de ce premier voyage, Guillaumet amasse une ample moisson de dessins et d’études. En 1863, à vingt-trois ans, il présente au Salon la Prière du soir dans le Sahara qui est achetée par l’État pour le musée du Luxembourg.
L’Algérie comme atelier
Guillaumet consacre la totalité de son oeuvre à l’Algérie. Entre 1862 et 1884, il y fait dix ou onze longs séjours, parcourant le pays de part en part, toujours en quête d’expériences authentiques au sein de populations préservées du contact européen. Comme tous les voyageurs de son temps, il ne parcourt ces régions que grâce à la protection de l’armée et des Affaires indigènes qui lui fournissent des guides et parfois un logement, un atelier ou des modèles. Il bénéficie d’amitiés avec des officiers de haut rang, bons connaisseurs des cultures locales mais aussi bras armé de la domination coloniale. Du Tell au Sahara, il arpente le territoire. S’il fréquente assidument l’Oranie dans sa jeunesse, il réside surtout dans le Sud dans les années 1880. Partout il note, dessine et peint au saut du cheval ou dans des ateliers de fortune, travaux qui serviront la composition des tableaux de Salon, achevés dans l’atelier parisien.
Les salons parisiens
En 1870, Guillaumet installe son atelier à Sèvres avant de s’installer cité Pigalle en 1885. Artiste respecté au sein d’un réseau éclectique, de Manet aux cercles académiques, Guillaumet est très lié aux milieux républicains qu’il fréquente dans les salons parisiens, en particulier celui de Juliette Adam, l’amie de Léon Gambetta. Cette dernière l’amène à joindre une carrière d’écrivain à celle de peintre. Les Tableaux algériens sont publiés à partir de 1879 dans La Nouvelle Revue qu’elle a fondée. À la mort de l’artiste, ces vingt-trois textes sont édités chez Plon & Nourrit en un beau volume richement illustré d’oeuvres du peintre, par les soins du littérateur Émile Mouton qui les fait précéder d’une importante notice. La disparition brutale du peintre à 47 ans, le 14 mars 1887, émeut le cercle de ses amis ; un monument funéraire, réalisé par Louis- Ernest Barrias, la Jeune fille de Bou Saâda, est élevé sur sa tombe au cimetière Montmartre. En 1888 et en
1899, l’école des Beaux-Arts puis la Société des peintres orientalistes français présentent des rétrospectives de son oeuvre.
Gustave Guillaumet L’Oued Bou Sâada : trois laveuses XIXe siècle Huile sur toile Collection particulière © A. Leprince
La prise d’Alger
À l’époque de la conquête, l’Algérie est une régence otomane, dont les liens avec Istanbul sont distendus. Elle est dirigée par un dey suzerain et trois beys qui administrent les provinces d’Oran, Constantine et Médéa. Une grande partie de la richesse du pays vient des navires barbaresques qui écument la Méditerranée occidentale mais aussi de la vente de blé. Le 29 avril 1827, le bey qui avait convoqué le consul de France à propos d’une dette impayée, l’aurait frappé d’un coup d’éventail. Charles X y trouve prétexte à une intervention militaire, qui lui permet de détourner l’attention de ses problèmes intérieurs, et fait le blocus du port d’Alger. Le 14 juin 1830, les troupes françaises, convoyées, par Guy-Victor Duperré et menées par le général de Bourmont, débarquent à Siddi-Ferruch et, le 5 juillet, enlèvent Alger, qui est pillée par les soldats.
La conquête et la «pacification» (1830-1880)
En 1830, l’insurrection des Trois Glorieuses renverse les Bourbons et promeut la monarchie constitutionnelle de Louis-Philippe. Pendant les premières années de son règne, ce dernier adopte en Algérie une position d’attente. Seule la côte «Alger, Oran, Bône et Bougie» est partiellement occupée. Dès 1832, conduite par Abdelkader, émir de
Mascara, et Hadj Ahmed, bey de Constantine, la résistance algérienne s’organise et impose des revers à l’armée française. Le général Thomas Bugeaud négocie en mai 1837 le traité de la Tafna qui reconnaît à l’émir l’autorité sur l’ouest du pays. Constantine est prise en octobre 1837 et toute la région orientale occupée. La guerre contre l’émir reprend avec une violence extrême sous la conduite de Bugeaud, devenu gouverneur général de l’Algérie en 1840. En 1843, la smala d’Abdelkader est détruite par le duc d’Aumale. L’émir se réfugie au Maroc sous la protection du sultan, qui l’abandonne après la bataille d’Isly en 1844. Il poursuit néanmoins la lutte. Un effort militaire massif (plus de 100 000 soldats en 1846), la pratique des razzias et d’exactions sans nombre permettent aux troupes françaises de l’emporter. L’émir se rend le 23 novembre 1847. L’Algérie est officiellement proclamée «territoire français» le 12 novembre 1848. Au prix de luttes sanglantes, la Grande Kabylie est conquise en 1857 et le sud (Zaatcha, Biskra, Laghouat) entre 1849 et 1852. Forte de plus de 100 000 hommes, dont des unités de cavaliers indigènes comme les spahis, l’armée d’Afrique assure la «pacification». Entre 1866 et 1868, une famine ravage le pays tandis que, jusqu’en 1871, des soulèvements dans les Aurès et en Kabylie sont violemment réprimés. Insurrections et répressions se poursuivent jusqu’au début des années 1880.
UN AMBITIEUX PROJET DE RESTAURATION
À l’occasion de l’exposition « L’Algérie de Gustave Guillaumet (1840 - 1887) », les musées des Beaux- Arts de Limoges et La Rochelle et La Piscine de Roubaix, soutenus par leurs associations respectives d’Amis de musées, ont lancé une vaste campagne d’appel à participation pour la restauration du tableau La Famine en Algérie. Cette toile emblématique et unique rend compte d’un des moments les plus sombres de l’histoire de l’Algérie française. Peinte avec une très grande empathie, elle témoigne des conséquences tragiques de la colonisation. Elle sera présentée exceptionnellement en France puis restituée à l’Algérie.
Gustave Guillaumet est le seul artiste français à avoir représenté les tragiques événements qui ont touché la population algérienne dans les premières décennies de la colonisation. Témoin de la conquête, il dénonce une situation dramatique qui décime le pays entre 1866 et 1868. Un tiers de la population algérienne périt alors suite aux épidémies et à la famine. Imputables en partie à la sécheresse, elles sont aussi le résultat de la paupérisation des populations rurales algériennes dont les terres ont été confisquées.
En 1929, la veuve Guillaumet a fait don de La Famine en Algérie à l’ancien musée municipal de la ville d’Alger. L’oeuvre intègre les collections du musée public national des Beaux-Arts d’Alger et est déposée quelque temps après au Musée national Cirta de Constantine en Algérie. Grand tableau d’histoire, oeuvre essentielle du patrimoine algérien, la toile a été stockée enroulée, sans châssis et a subi des dégradations et des déformations, avec des lacunes et des déchirures. Retrouvée en très mauvais état général, elle a dû faire l’objet d’une importante restauration dont le montant a été chiffré à 24 000 euros.
La campagne de financement participatif, organisé du 19 janvier au 19 mars 2018 sur la
plateforme en ligne Dartagnans, a permis de mobiliser plus de 200 donateurs et de rassembler 15 190 €, montrant l’intérêt que suscite l’exposition et diffusant une belle image à adresser en retour à l’Algérie.
Gustave Guillaumet, La Famine en Algérie, 1868. Huile sur toile. Musée Cirta, Constantine © Max Roy Visuel du tableau après restauration.
23 rue de l’Espérance à Roubaix
EXPOSITIONS DU PRINTEMPS ALGÉRIEN
Hommage à Claude Vicente Naime Merabet, Fenêtre sur l’Algérie Abdelkader, l’émir de la résistance
VISITES GUIDÉES DE L’ALGÉRIE DE GUSTAVE GUILLAUMET
INDIVIDUELS : TOUS LES SAMEDIS DE 16H A 17H
Tarif : Droit d’entrée au musée. Inscription à l’accueil dans la demi-heure qui précède la visite dans la limite des places disponibles.
GROUPES (20 personnes max) : Tarif pour 1h en semaine: 77 € par groupe + l’entrée par personne
Pour 1h30 : 95 € par groupe + l’entrée par personne.
Réservations au 03 20 69 23 67 ou musée.
publics@ville-roubaix.fr
LES PAPOTER SANS FAIM
MARDI 23 AVRIL 2019 A 12H30
L’Algérie de Gustave Guillaumet
Découvrez l’exposition avec un guide. La discussion se poursuit ensuite, tous ensemble, dans le restaurant du musée.
Tarif : 8 € + droit d’entrée au musée + prix du repas.
Réservations indispensables au 03 20 69 23 67 ou musee.publics@ville-roubaix.fr
Au plus tard le jeudi précédent la date souhaitée.
LES SURPRENANTES DU VENDREDI
VENDREDI 29 MARS 2019 A 18H30
L’Algérie de Gustave Guillaumet
Cette formule de visite guidée gratuite vous fait découvrir l’exposition en compagnie d’un invité surprise.
Tarif: Droit d’entrée au musée. Inscription à l’accueil dans la demi-heure qui précède la visite dans la limite des places disponibles.
LE WEEK-END FAMILIAL
SAMEDI 30 ET DIMANCHE 31 MARS 2019
Animations de 14h à 17h30. Pas de réservation.
Dans la limite des places disponibles.
Visites guides à partir de 14h. L’inscription se fait à l’accueil du musée 30 minutes avant le départ de la visite.
Tarif: Une entrée enfant (gratuit pour les moins de 18 ans) = une entrée adulte offerte.
CONFERENCES ET RENCONTRES
Projection-Rencontre « D’un désert »
d’Habiba Djahnine
SAMEDI 6 AVRIL 2019 de 15h à 17h30
«D’un désert» est une création d’H. Djahnine qui résulte d’un dialogue libre avec les oeuvres du peintre Gustave Guillaumet et des écrivains Tahar Djaout et Mouloud Mammeri. Mais aussi d’une conversation intérieure avec le désert qui nous habite.
Rencontre en présence de la réalisatrice. Gratuit
Photographier ses racines : Rencontre entre Naime Merabet et Bruno Boudjelal
SAMEDI 27 AVRIL 2019 de 15h à 17h30
Gratuit
AUTOUR DU PRINTEMPS ALGÉRIEN
Table-ronde autour la figure d’Abdelkader, héros des deux rives
SAMEDI 25 MAI 2019 de 14h30 à 17h30 Gratuit
En présence de : François Pouillon, anthropologue, directeur d’études à l’EHESS, spécialiste du monde arabe Marie Gautheron, agrégée de lettres modernes et historienne de l’art. Ahmed Bouyerdene, chercheur en histoire et docteur en études méditerranéennes et orientales, spécialiste de l’émir Abdelkader Jean-Louis-Sureau, diplômé de Droit public et de l’Ecole d’architecture de Versailles, Directeur du château royal d’Amboise, secrétaire général de la Fondation Saint-Louis Père Christian Delorme, prêtre français de l’archidiocèse de Lyon, très impliqué dans le dialogue inter-religieux, particulièrement avec les musulmans.
Cours de l’Ecole du Louvre : Guillaumet, un orientaliste pas comme les autres ?
VENDREDIS 25 JANVIER, 15, 22 ET 29 MARS DE 18H 30 A 20H
Cycle thématique de 4 séances de 1h30, Auditorium Daniel Motte
Par Marie Gautheron, docteur en histoire de l’art, commissaire scientifique de l’exposition L’Algérie de Gustave Guillaumet.
LA PISCINE
T. + 33 (0)3 20 69 23 60
lapiscine.musee@ville-roubaix.fr
www.roubaix-lapiscine.com
Facebook / Twitter / Instagram : @MuseeLaPiscine
ENTRÉE DU MUSÉE
23, rue de l’Espérance 59100 Roubaix
ADRESSE ADMINISTRATIVE
24, rue des champs 59100 Roubaix
HORAIRES D’OUVERTURE
Du mardi au jeudi de 11h à 18h
Le vendredi de 11h à 20h
Les samedi et dimanche de 13h à 18h
Fermeture le lundi, le 1er janvier, le 1er mai, le jeudi de l’Ascension, le 14 juillet, le 15 août, le 1er novembre et le 25 décembre.
TARIFS
• Hors période d’expositions temporaires : Plein : 9 € / réduit : 6 €
• En période d’expositions temporaires : Plein : 11 € / réduit : 9 €