Comme tout apiculteur, la météo est un élément plus qu'important, et la 7ème fête des miels le montre bien. En ce dimanche matin, il est bon de constater que le coup de sirocco a bien laissé sa trace sur les voitures recouvertes de sable. Et en ce jour de vent plutôt violent, de temps menaçant entre gris clair et gris foncé, la peur que la fête soit compromise était forte, tôt le matin. Heure après heure, le soleil a gagné, le vent devient agréable et cela a permis de découvrir les abeilles du rucher école au fond de l'écomusée du miel et de l'abeille pour le plaisir de beaucoup de visiteurs.
Une fête avec les miels où tous les produits de la ruche mais aussi les classiques charcuterie, fromages, pains, fruits ... étaient en place et en nombre. Pour le repas à emporter, Patrice a été dévalisé avec sa paella catalane. L'artisanat d'art a été en action avec la fabrication d'outils avec Christian qui en a aussi profité pour montrer sa spécialité de l'incrustation du bois, et Marcel avec ses couteaux le Vernissé.
L'après-midi, André a bien fait sa conférence débat qui a fait le plein dans le monde sanitaire actuel.
Une journée avec plein de bouquets de mimosas, c'est le cadeau Huguet qu'il a offert tous les acheteurs de miel. Une belle idée avec les boules de soleil en fleurs qui voyagent sur la fête mais aussi dans les rues de Tautavel.
L'association "saveur d'épicure" continuera son programme si les règles le permettent.
Couvre-feu et fête des miels un constat
Il est bon d'un petit retour en arrière, dans ce monde entre confinement et couvre-feu, de nombreuses dates ont été annulés malgré le fait que les marchés classiques n'ont, hormis le premier confinement, jamais été interdit.
Et pourtant il est bon de constater que de nombreuses dates restent annulées à cause de la crise sanitaire, mais il est intéressant de constater aussi le changement de mot, on remplace le mot fête par le mot marché, tout en gardant exactement le même programme en dehors du repas ou d'un concert.
En ce qui concerne la 7ème fête des miels, avec un couvre-feu à 18 heures, on n'a vu les conséquences. C'est à partir de 16 heures que la baisse de la fréquentation a été visible. Regarder sur la montre, et même a faire sonner le réveil du portable, oui c'est possible. Rentrer avant l'heure fatidique est indispensable, la peur des gendarmes fonctionne ou juste le respect des règles et des lois. Une heure après, à 17 heures, c'était le grand rangement pour les stands.
Surtout que lors des fêtes organisées par l'association "Saveur d'épicure" la grande majorité des visiteurs viennent en voiture de Perpignan, du bord de mer et un peu des 4 coins autour de Tautavel. Ce qui fait dire que le couvre-feu à plus de répercussion économique qu'en ville.
Pour information, il n'y a pas de transport en commun pour aller à Tautavel le dimanche, un taxi peut être mis à disposition en cas de réservation. Pour le transport à la demande, il peut être réalisé en appelant le numéro vert 0800800370 au plus tard la veille du transport par Sankeo.
Ce couvre-feu n'est pas de perdre une heure mais bien plus économiquement parlant. Finalement, à 18 heures tout était rangé et nettoyé conformément à la réglementation actuelle.