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Le maire accepte de retirer le pessebre de la mairie, mais pas dans l’immédiat.
Le tribunal administratif de Montpellier a ordonné ce mercredi 21 décembre à la mairie de Perpignan de retirer la crèche installer dans le patio de la loge de la mer. Une décision que la municipalité dit respecter. … une fois les agents municipaux de retour de vacances.
Après avoir été saisi par la ligue des Droits de l'homme, le tribunal administratif de Montpellier a condamné la ville à 100 € d'astreinte par jour de retard pour démonter la crèche.
Le mairie Louis Aliot dit « Nous respectons et prenons acte de la décision de justice et nous allons procéder au démontage de la crèche »
« Les élus de Perpignan se sont proposé pour contribuer à travers des dons à la commune » à déclaré le maire pour qu'elle puisse prendre en charge le coût de l'astreinte.
Il termine par un commentaire, « elle porte (la décision de justice) atteinte à la vie en société et aux festivités. La laïcité, ce n'est pas interdire les religions, mais qu'elle puisse avoir de la visibilité dans l'espace public. Le pessebre n'est pas lié à une affaire religieuse mais à ses traditions. Aujourd'hui c'est la crèche et demain ce sera quoi ? la Sant Jordi ? La Sanch. Et puis le nom des communes où il y a Saint ? »
En ce 21 décembre, une petite manifestation était annoncée pour soutenir la crèche à partir de 16 heures. Le patio a fait salle pleine entre les touristes venant nombreux prendre en photo et puis les personnes soutenant la crèche, la tradition et les valeurs culturelles et historiques.
C’est accompagné par Raphaëlle, Annick, Michelle, Marie-Pierre et Roland qui l’on a pu discuter de la décision de protéger la crèche en condamnant l’inutilité de cette association qui n’a rien d’autre soucis que d’attaquer des crèches, comme si tout allait bien autrement. Et une idée, de mettre une urne devant pour contribuer à payer le montant de l’astreinte.
« On veut la crèche » a été scandé pour finir le moment