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Le rendez-vous a été donné au foyer rural pour écouter les experts et partager avec les élus et les habitants en ce 3 février.
Déjà, qui est ce syndicat et ses missions ? Il s’agit de réaliser les travaux d’entretien des cours d’eau, la protection contre les inondations, améliorer la connaissance et animer. Pour l’animation, Montner est la 6è commune sur une douzaine avec pour objectif de communiquer et de dialoguer. En sachant qu’ils n’ont qu’un rôle plus consultatif.
Agly sur la carte : elle s’étend sur les départements de l’Aude (sa source est au pied du pic de Bugarach) et des Pyrénées-Orientales sur un parcourt de 81,7 km avant de se jeter dans la mer au Barcarès. C’est le deuxième fleuve après la Têt. Les affluents sont : le ruisseau de Cubières et Cassagnes, la Boulzane, le Désix, le Trémoine, la Pesquitte, le Maury, la Grave, le Verdouble, le Reboul et la Llobère.
Les animateurs de la conférence sont François Toulet-Banguet, Thomas Navarro et Coralie Miguel.
Ils ont pu parler de l’Agly avec ses caractéristiques comme ne pas être alimenté par la neige, mais que par la pluie. C’est aussi l’utilisation de l’eau avec 99 % des prélèvements concernant l’agriculture ce qui n’a pas été du goût des agriculteurs présents dans la salle. Même si le taux reste compliqué entre les pertes, les retours à la terre ou le retour dans le fleuve. Ils mettent aussi en avant beaucoup d’études d’impact entre autres avec les captages et les cours d’eau. Et demain avec le changement climatique ? Un réchauffement qui continue avec les chiffres comme la hausse de la température de + 1,4° depuis 1900 en France et + 0.4 °C par décennie en moyenne sur la région. Moins de pluie, mais plus forte, une baisse déjà remarquée du vent. Des étés plus chauds, plus de canicules et un besoin d’eau toujours plus grand. Changement aussi du trait du côté avec la hausse du niveau de la mer.
Autant de questions qui posent problème sur notre vie, la santé, l’agriculture, le tourisme … Des conséquences sur la ressource en haut avec les nappes, les barrages, la qualité de cette eau si indispensable.
La dernière partie était avec les questions du public, avec au sujet, les lotissements et la hausse de la population. Mais également sur les phytosanitaires et la pollution, visible ou pas, ainsi que le lavement de sol avec les fortes pluies. L’actualité des dernières pollutions, dont celle de Tautavel qui a obligé il y a quelques années, les habitants de ne pas boire l’eau du robinet pendant deux mois. Sans oublié la qualité du sol de l’Agly entre sable et pierre, mais il est bien loin d’être dans le même état que la Têt.
Un sujet passionnant qui mérite bien d’être à l’honneur et qui a été suivi pendant plus de 2 heures.