Manifestation devant le Medef
La grande manifestation ne commence pas place de Catalogue comme d’habitude, mais une demi-heure plus tôt devant le Medef. En ce 6 juin, à 10 heures, l'appel au rassemblement en lancé.
Une petite centaine de manifestants se sont donné rendez-vous pour une prise de parole de la CGT, des postiers … pour continuer la lutte. Contre la réforme des retraites, pour la démocratie, pour la protection de l’action syndicale ou des syndicalistes ont été attaqué dans des procédures de justice ou de licenciement.
Comme ils sont dit : on ne lâchera rien !
Un dernier tour avant le retour à la rentrée
La réforme de retraite revient dans l’actualité dans l'Assemblée nationale. L’intersyndical en a profité pour mettre la pression pour une nouvelle grande manifestation. Sans surprise, la participation a été bien moindre entre 2 000 et 4 000 selon la préfecture et les syndicats. Les gilets jaunes ou les anarchistes ayant dit clairement de ne pas faire le déplacement. Ce dernier tour, ne sera pas un baroud d’honneur, car les syndicats sont d’accord, on ne lâchera rien, les luttes sont nombreuses et importantes. Rendez-vous pour la rentrée qui sera chaude.
Si la place n’a pas fait le plein, le mouvement des Rosies a dansé comme toujours, avant que le convoi ne commence dans un bon esprit. Et si la manifestation n’a pas fait le plein, elle n’a pas non plus été un échec avec beaucoup de monde en ce mardi matin sous le soleil Perpignanais. Un cortège d’un peu plus de 10 minutes. L’appel du 6 juin, c’est, un jour, important, et loin d’être une fin.
Et pendant ce temps au centre-ville
La manifestation bat son plein, en tournant autour du centre-ville. Mais passons voir ce que s’y passe dans le centre. Déjà, tous les commerces sont ouverts, le marché place Cassanyes fait le plein, les chantiers sur les routes sont plus bruyants que la manifestation… enfin bref, c’est un jour comme tant d’autres. Pour les touristes, le petit train est complet. Deux mondes si proches, si loin, les préoccupations ne sont pas les mêmes, même s’il faut bien penser qu’un jour de grève coûte cher et que l’inflation continue.
L’orage et la pluie n’arrêtent pas la contestation à Prades
Une centaine de personnes sont au départ en ce mardi après-midi, la pluie tombe, la manifestation ne bouge pas avant de prendre la décision de ne faire qu’une prise de parole. Après celle-ci, tout le monde n’est pas d’accord, mouillé pour mouillé, il faut faire le parcours. Une manifestante de dire « Quelle message voulez-vous passer, la pluie n’est pas Macroniste, la colère ne s’arrêtera pas avec la pluie. »
Si l’heure du départ est déjà bien dépassée de plus d'une heure, la gendarmerie sécurisera parfaitement le convoi. Uniquement sur la partie droite de la route pour laisser la place aux voitures.
Et les manifestants restants de voir une percée du soleil et l’arrêt de la pluie. En tout cas, entre les syndicats, il y a aussi de l’orage, tout le monde n’est pas d’accord sur la méthode.
L’annonce est faite pour le rendez-vous de vendredi soir devant la préfecture de Perpignan. Pas de doute la contestation continue, pluie ou pas.
Rassemblement devant la préfecture
Vendredi 9 juin à 18 heures les syndicats avaient prévu de se donner rendez-vous après la loi Liot à l'Assemblée nationale. Sauf que la démocratie d’un côté est menacée ou de l’autre l’art de l’utilisation des lois constitutionnelles, a fait échouer la manœuvre. Enfin bref, aucun vote n’a eu lieu et on reste toujours au même point. Cela explique sûrement l’absence de beaucoup de monde, même si, on entend que tous les syndicats ne sont pas toujours d’accord et les absents ont été nommés. Une cinquantaine de manifestants ont décidé de bloquer la route aux voitures et aux bus. La police viendra pour assurer le passage des bus. Comme toujours des prises de parole ont eu lieu, comme l’actualité chaude était le drame d’Annecy, il s’en est suivie d’une minute de silence, particulièrement respecté. Ensuite, viendront les points chauds avec les retraites, les salaires, la répression syndicale, la hausse des salaires, baisse du temps de travail… . Le rendez-vous est donné pour la rentrée, sauf si l’actualité venait à évoluer.