Un festival avec des bateaux anciens et historiques sur les quais de Port-Vendres est plutôt classique si on suit l’actualité avec par exemple l’hermione ou le Nao Victoria ainsi que le classique Bélem.
Pour ici, pas un bateau, mais une flotte avec 4 bateaux avec l’élégant Santa Maria Manuela, le majestueux Morgenster, ainsi que La Grâce sans oublier le 3 mâts « l’Ange gardien ». Ce quatuor d’exception autant qu'imposant ne doit pas faire l’ombre aux barques catalanes.
En tout c'est trois jours pour en profiter et en même temps il faut également découvrir le travail admirable de l’équipe de Miguel Caldentey avec le Llagut de Rem qui est le plus gros voilier à faire l’objet d’une restauration sur le littoral méditerranéen, français. Et si on est heureux de voir le bateau sur l’eau, on peut aussi voir ce bateau en maquette, des plans anciens, mais également une réplique du lieu de restauration en bois. Un travail fabuleux sur le patrimoine et le savoir-faire des bateaux anciens.
Le grand moment, c’est la visite des bateaux (que je n'ai pas faite), mais également le défilé des marins avec plusieurs centaines de personnes. Les tenues anciennes, les drapeaux des bateaux qui ont interrogé et rechercher le pays pour les visiteurs avec pour réponse le Portugal, Hollandais et Tchèque.
Toujours sur les quais, l’immanquable exposition de photos anciennes et historiques de Fonds Sanchez par Saïd Aouad. Des photos qui montrent la richesse du Port de la ville et qui ont fortement intéressé les visiteurs.
Pour les enfants, des jeux étaient présents, dont l’un était de monter au mât et sonner la cloche. Si la montée a été plutôt facile, la descente en rappel a fait place au vertige de quelques-uns.
Une journée aussi avec de l’écologie avec une grande baleine en poubelle, « jeter à la terre, c’est jeter en mer » un slogan qui parle. Les messages sur la durée de vie des déchets sont marqués. Cette poubelle originale a été bien utilisée ce week-end.
Un monde fou, malgré une chaleur impressionnante, les vieux bateaux qu’ils soient à un ou plusieurs mâts, c’est toujours donner du rêve, même si, on ne voit pas les voiles dehors au port, c’est du rêve, du plaisir, comme on aimerait naviguer dessus rien qu’une heure seulement.
PHOTOS HISTORIQUES du fonds SANCHEZ par Saïd AOUAD (Info sur le lieu de l'exposition)
La famille Sanchez,
Manuel Sanchez Barraco, photographe depuis 1870 qui avait ses racines en Andalousie dans le petit port d'Adra, est arrivé à Port-Vendres en 1891.
Il a installé son studio au moment où le port était en plein développement et avait de nombreux clients parmi les passagers civils et militaires qui désiraient un portrait souvenir avant leur embarquement pour l'Algérie.
Son fils, Charles Sanchez Fajula lui a succédé après la première guerre mondiale et dans les deux décennies suivantes, va laisser des milliers de photos, témoignages inestimables sur la vie de Port-Vendres durant la première moitié du XXe siècle.
Une troisième génération est arrivée avec Charles et son frère Lucien Sanchez qui ont repris le magasin de photos jusqu'en 1987.
Les photos proposées ici ont été prises dans cette dernière période.
Saïd Aouad,
Il est arrivé à Port-Vendres à l'âge de 22 ans. Passionné de photo, il était le meilleur client des frères Sanchez avec lesquels il s'est lié d'amitié et a fondé le premier club photo de Port-Vendres.
Saïd vit toujours aujourd'hui de sa passion et a installé son studio Mosaik Photo sur le quai Pierre Forgas à quelques encablures de l'ancien studio Sanchez.
Saïd Aouad remercie Denis Sanchez de lui avoir permis d'utiliser les photos du fonds familial.
Certains, l'ont vu dans l'eau, maintenant il n'a pas encore de mât, mais il flotte. C'est le Llagut de Rem
Moi, j'adore, le concept et puis voir les jeunes, c'est trop bien.
Accrovoile
Bienvenue Matelots !
Éprouve ton pied marin en grimpant en haut du mât de 8 mètres !
À partir de 5 ans et jusqu'à 99 ans...
Tu vas mettre un harnais et la sangle va t'assurer.
Totale sécurité grâce à un système de rappel automatique.
Final : debout à la parade sur la vergue de hunier !
Descente grisante : on saute en rappel.