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Autour de

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Je vous propose de voir mes photos dans des reportages photos. Nature, Promenades, Fêtes, Expositions ....


Couvent des Minimes à Perpignan pendant Visa 2023 fin

Publié par Lemenuisiart sur 22 Mai 2024, 19:44pm

Catégories : #visa, #photo, #perpignan

Voici le dernier épisode, sur une très belle exposition sur le photo-journalisme.

Même si c'est très tout public cette année.

Premier épisode - deuxième épisode.

Mark Peterson

Le passé n'est jamais mort

« Le passé n'est jamais mort. Il n'est même jamais passé. » William Faulkner

Lorsque le sénateur Barack Obama citait ces mots de William Faulkner en 2008 dans un discours sur la question raciale aux États-Unis, il expliquait aux citoyens américains que si les choses avaient changé, elles restaient pour autant inchangées.
Après son élection à la présidentielle de 2008, nombreux étaient ceux qui pensaient que le pays serait guéri du racisme et qu'il appartiendrait au passé.

Or, pendant les huit années du mandat de Barack Obama, différents groupes ont vu le jour, comme le Tea Party et des milices armées. Avec le soutien des médias de droite qui leur ont fourni une plateforme, ces groupes se sont renforcés. De fausses informations se sont propagées à travers le pays, prétendant qu'Obama n'était pas de nationalité américaine et était musulman, tout pour remettre en question sa légitimité à être président.

Ce climat a conduit à l'élection de Donald Trump, dont la campagne reposait sur des slogans tels que « Make America Great Again » et « Build the Wall » (Rendons sa grandeur à l'Amérique, et Construisons le mur). Trump jouait le jeu de l'Amérique blanche pour qu'elle se rallie à sa vision de la nation. Il exploitait la peur des électeurs blancs, la menace du grand remplacement.
Trump au pouvoir et les nationalistes blancs décomplexés, les graines du nationalisme ont été semées à une époque où le public américain n'avait plus de souvenir direct du fascisme, du nazisme ou des lois ségrégationnistes Jim Crow. Selon un sondage récent, aux yeux de 31 % des Américains, dont 41% de jeunes de 25 à 35 ans, l'extermination de six millions de Juifs pendant l'Holocauste n'est pas un fait historique ; 15% estiment qu'il est acceptable aujourd'hui d'arborer des symboles du nazisme, et 11% qu'il est acceptable de défendre des thèses néo-nazies. Et tandis que les partisans de « Black Lives Matter » sont qualifiés de terroristes, le nationalisme blanc se banalise.

Ces images témoignent de la situation aux États-Unis, de la période précédant l'entrée en fonction de Donald Trump jusqu'aux élections de mi-mandat de 2022. Elles retracent la bataille qui se livre pour conquérir le cœur et l'esprit des citoyens américains.

Couvent des Minimes à Perpignan pendant Visa 2023 fin
Couvent des Minimes à Perpignan pendant Visa 2023 fin
Un Z géant pro-guerre sur le théâtre avec le message: « Nous n'abandonnons pas les nôtres. • Russie, Kalouga, 3 décembre 2022.

Un Z géant pro-guerre sur le théâtre avec le message: « Nous n'abandonnons pas les nôtres. • Russie, Kalouga, 3 décembre 2022.

Concert et rassemblement au stade Loujniki. Officiellement, l'événement était lié au « Jour du défenseur de la patrie » qui honore les anciens combattants le 23 février de chaque année, mais deux jours avant l'anniversaire de l'invasion, il a servi de démonstration télévisée du soutien populaire à la guerre. Russie, Moscou, 22 février 2023.

Concert et rassemblement au stade Loujniki. Officiellement, l'événement était lié au « Jour du défenseur de la patrie » qui honore les anciens combattants le 23 février de chaque année, mais deux jours avant l'anniversaire de l'invasion, il a servi de démonstration télévisée du soutien populaire à la guerre. Russie, Moscou, 22 février 2023.

Couvent des Minimes à Perpignan pendant Visa 2023 fin

Nick Brandt

The Day May Break

The Day May Break (Le jour peut se lever) est une série mondiale toujours en cours de portraits de personnes et d'animaux victimes de la dégradation et de la destruction de l'environnement. Les images du premier chapitre ont été réalisées au Zimbabwe et au Kenya en 2020, celles du deuxième chapitre en Bolivie en 2022.

Les personnes photographiées ont toutes été durement touchées par le changement climatique, que ce soient des sécheresses extrêmes ou des inondations qui ont détruit leurs maisons et leurs moyens de subsistance.

Les photos ont été prises dans différents sanctuaires et aires protégées.
Victimes aussi bien de la destruction de leur habitat que du braconnage, la plupart des animaux sont des rescapés qui ne pourront jamais être relâchés dans la nature.
Ils sont habitués à la présence humaine et il n'y avait donc aucun risque à ce que des étrangers s'approchent d'eux pour être photographiés dans le même cadre.
Créée à l'aide d'une machine à brouillard installée sur place, la brume symbolise un monde naturel en train de disparaître. Elle fait également écho à la fumée des feux de forêt, aggravés par le changement climatique, qui dévastent tant de régions du monde.
Bien qu'ils aient tout perdu, ces personnes et ces animaux sont des survivants.
Et c'est là où réside l'espoir.

Couvent des Minimes à Perpignan pendant Visa 2023 fin
Couvent des Minimes à Perpignan pendant Visa 2023 fin
Couvent des Minimes à Perpignan pendant Visa 2023 fin
Couvent des Minimes à Perpignan pendant Visa 2023 fin
Couvent des Minimes à Perpignan pendant Visa 2023 fin
Photo incomplète.

Photo incomplète.

Elle aussi, incomplète.

Elle aussi, incomplète.

Couvent des Minimes à Perpignan pendant Visa 2023 fin
Couvent des Minimes à Perpignan pendant Visa 2023 fin
Couvent des Minimes à Perpignan pendant Visa 2023 fin

JAMES BALOG

Depuis quarante ans, James Balog photographie la beauté des ressources de la nature, mais aussi l'impact dévastateur du changement climatique sur la terre et ses habitants.
Dans son exploration des conséquences du comportement de l'homme, il a choisi de se concentrer sur différents événements interdépendants : la fonte des glaciers, l'élévation du niveau de la mer, le réchauffement des océans, la pollution atmosphérique, les températures extrêmes, et la force destructrice des ouragans, inondations et feux de forêt.

Survivants : Animaux
En 1987, James Balog a commencé un projet de dix ans consistant à photographier des animaux en dehors de leur habitat naturel, en veillant à ce que les images ne laissent pas penser qu'ils vivent en liberté. Chaque animal a été placé dans une pièce aux murs blancs ou dans une structure en parpaings, pour symboliser les habitations et usines qui empiètent sur l'environnement naturel. Tous les animaux photographiés figurent ou ont figuré sur la liste des espèces menacées.

Survivants : Arbres
Entre 1998 et 2004, James Balog a photographié 92 spécimens de 47 variétés différentes des arbres les plus grands, les plus vieux et les plus résistants d'Amérique, dont le séquoia géant de Californie connu sous le nom de « Stagg Tree », aussi haut qu'un immeuble de 25 étages.

Terre altérée
Cette série présente un panorama varié des effets directs et indirects de la présence de l'homme sur les ressources de la terre, notamment l'extraction de minéraux et de pierres, des carrières de marbre de Carrare en Italie aux déchets miniers
de Climax dans le Colorado. Le dioxyde de carbone étant invisible, ce sont les sources de pollution et les enfants malades ayant besoin de soins constants qui sont mis en lumière. Les images témoignent des dégâts causés par les ouragans, puis, au lieu de montrer les marées noires dans le golfe du Mexique, le photographe a choisi de les représenter par les flets macules de pétrole d'un pêcheur de Louisiane. La montée des eaux est illustrée par la photo d'un petit garçon agrippé au dos de sa mère près de Virginia Beach, en Virginie.

En feu
Entre 2010 et 2016, dix incendies et les ravages qu'ils ont provoqués ont servi de sujet au photographe qui s'est également intéressé aux incendies survenus dans des laboratoires afin de mettre en avant la pureté et le caractère sculptural des flammes ainsi que le processus de combustion.

Techno Sapiens
En 1991, James Balog a imaginé que l'Homo sapiens était en train d'évoluer pour devenir une nouvelle espèce partiellement synthétique qu'il a appelée Techno sapiens. Pour lui, ces évolutions appartiennent aujourd'hui à la nouvelle normalité » du XXI siècle.

Disparition glacière
En 2006, James Balog et deux journalistes du National Geographic ont fait paraître un article sur la fonte des glaciers intitulé « The Big Thaw ». Cette publication a marqué le lancement d'une initiative approfondie sur les photos de glaciers, la création du programme Extreme Ice Survey (EIS) et l'installation de 25 appareils photo spécialement conçus sur des créer un time-lapse : une séquence
parois surplombant les glaciers afin de documenter leur évolution. Chaque appareil prend 8 000 clichés par an pour accélérée montrant le recul des glaciers.

Couvent des Minimes à Perpignan pendant Visa 2023 fin
Couvent des Minimes à Perpignan pendant Visa 2023 fin
Couvent des Minimes à Perpignan pendant Visa 2023 fin
Mahan hautena Dalm Ronch. Florido, États-Unin, 1* décembre 2000

Mahan hautena Dalm Ronch. Florido, États-Unin, 1* décembre 2000

Couvent des Minimes à Perpignan pendant Visa 2023 fin
Autoprotrait en plus.

Autoprotrait en plus.

Couvent des Minimes à Perpignan pendant Visa 2023 fin
Couvent des Minimes à Perpignan pendant Visa 2023 fin
Couvent des Minimes à Perpignan pendant Visa 2023 fin
Couvent des Minimes à Perpignan pendant Visa 2023 fin
Couvent des Minimes à Perpignan pendant Visa 2023 fin
Couvent des Minimes à Perpignan pendant Visa 2023 fin
Couvent des Minimes à Perpignan pendant Visa 2023 fin

MICHAEL BUNEL

Rechercher, sauver et protéger

21 312*. Un nombre qui devrait faire bouger les lignes. Pourtant rien.
21 312, c'est le nombre, sous-évalué, de personnes mortes en Méditerranée centrale depuis 2014, année où l'Italie a mis fin à l'opération humanitaire Mare Nostrum chargée de porter secours aux migrants. Un nombre qui fait de la Méditerranée la route migratoire la plus meurtrière au monde.
Pour pallier l'inaction de l'Union européenne, des ONG ont décidé d'affréter des bateaux de sauvetage. Leur mission : venir en aide aux milliers de personnes qui, chaque année, tentent la dangereuse traversée de la Méditerranée sur des embarcations de fortune depuis les côtes nord-africaines et la Turquie afin de rejoindre l'Europe pour y demander l'asile.
En mer, que ce soit à bord de l'Ocean Viking, le navire de sauvetage de SOS Méditerranée, ou du Geo Barents, celui de Médecins sans Frontières, le credo est le même : s'entraîner encore et toujours pour porter assistance
aux bateaux en détresse avec à leur bord des enfants, des femmes et des hommes qui fuient en quête d'une vie meilleure.
A terre, les politiques migratoires européennes agissent comme des remparts en refusant d'ouvrir des voies légales pour ces personnes. Épaulée par Frontex, l'Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, et son budget de 750 millions d'euros en 2022, la forteresse Europe déploie arsenal militaire et législatif pour empêcher les franchissements de frontières terrestres comme maritimes : drones, avions, bateaux, centres de rétention administrative, décrets criminalisant le travail des ONG. L'Europe ne cesse de se réinventer pour lutter contre ce que l'on appelle l'immigration illégale ou irrégulière.
Dernier exemple en date, l'Italie, où le gouvernement d'extrême droite de Giorgia Meloni a voté en janvier 2023 un décret obligeant les navires humanitaires à rallier immédiatement un port de débarquement après chaque sauvetage. Ces ports, désignes par les autorités italiennes, sont de plus en plus éloignés des zones de recherche. Une contrainte qui essouffle économiquement les ONG, obligeant celles-ci à de longs périples et des allers-retours interminables entre les ports et la zone de sauvetage. L'objectif est limpide : faire perdre du temps et de l'argent alors que les tentatives de traversée ne s'arrêtent pas.
À l'heure où vous lisez ce texte, en France le Parlement s'apprête à examiner un projet de loi sur l'immigration. Espérons que le pays des droits de l'homme n'éteigne pas ses lumières.

Couvent des Minimes à Perpignan pendant Visa 2023 fin
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Sur les murs.
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Sur les murs.
Sur les murs.
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La vente de livres.
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