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Autour de

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Je vous propose de voir mes photos dans des reportages photos. Nature, Promenades, Fêtes, Expositions ....


Le Mémorial itinérant de Rivesaltes s'arrête à la chapelle Saint-Roch de Maury

Publié par Lemenuisiart sur 24 Juin 2024, 16:25pm

Catégories : #exposition, #commémoration

Le 18 juin est la date choisie pour accueillir une exposition inédite avec le mémorial de Rivesaltes.

Le mémorial, c’est histoire et le camp a connu plusieurs vies, camp militaire édifié en 1939 et devient en 1941 un « Centre d’hébergement des familles », pour réfugiés de guerres et se révèle camp d’internement pour « indésirables étrangers» : républicains espagnols, juifs étrangers, tsiganes arrêtés sur les routes fuyant la guerre. Le Mémorial itinérant est un dispositif éducatif et de transmission, il a été conçu pour diffuser ce message, pour aller à la rencontre des populations des territoires et des plus jeunes en particulier, pour interroger les problématiques posées par l’histoire du camp de Rivesaltes. Ce musée a ouvert en octobre 2015. L’objectif de cette première version du Mémorial itinérant est de faire connaître et révéler le rôle et les actions des œuvres de secours en faveur des populations civiles en temps de guerre. En ce jour, un atelier périscolaire a eu lieu, les jeunes ont pu découvrir cette histoire, faire des dessins avec l’objectif d’être sur les traces de Friedel Bonhy Reiter. S’ensuivent ensuite l’ouverture au public et les discours lors de la cérémonie d’inauguration. Mr le Maire Charles Chivilo a été heureux d’avoir en sa commune cette exposition et a félicité toutes les personnes qui ont permis d’avoir cette exposition dans cette chapelle. Mme la Conseillère Régionale Eliane Jarycki a pu aussi donner envie de savoir l’importance du partage de l’histoire sur les territoires. Et puis bien sûr dans une période électorale, a fait le parallèle avec l’histoire bien actuelle. Cette petite exposition itinérante donne bien envie de voir l’intégrale à Rivesaltes. Le final a été un apéritif, le temps d’un dialogue sur notre histoire et puis la visite de l’exposition qui sera visible pour quelques jours encore.

Au coeur de la chapelle.

Au coeur de la chapelle.

LE MÉMORIAL DU CAMP DE RIVESALTES, UN COMBAT CITOYEN
Le Mémorial du Camp de Rivesaltes est d'abord le fruit d'un combat commencé en 1997. Un combat de citoyens regroupés dans un collectif « Pour la Mémoire Vivante du Camp de Rivesaltes », d'associations, d'élus qui, à l'image de tous ceux qui se sont engagés au cours de l'histoire du camp pour secourir ou sauver les internés, se sont battus pour en préserver le site et y construire cet espace de transmission. Il aura fallu près de vingt ans pour que dans ce paysage inhospitalier de baraques en ruines soumis à des conditions climatiques extrêmes, émerge un mémorial sur l'îlot F du camp de Rivesaltes qui, avec l'ensemble de ses baraquements, a été racheté par le département des Pyrénées-Orientales et a fait l'objet d'une inscription au titre des Monuments historiques le 18 juillet 2000. Inauguré en octobre 2015, le Mémorial du Camp de Rivesaltes, bâtiment contemporain au milieu des vestiges des baraquements, est un établissement public de coopération culturelle, dont les membres-fondateurs sont la Région Occitanie/ Pyrénées-Méditerranée et le Département des Pyrénées-Orientales.

LE MÉMORIAL ITINÉRANT, UN DISPOSITIF D'ÉDUCATION ET DE TRANSMISSION
Le Mémorial du Camp de Rivesaltes est un lieu d'histoire et de mémoire.
Dans le respect des recherches historiques et des singularités de toutes les communautés qui y ont été enfermées, il invite à partager un savoir multiple comme un devoir civique : son message est humaniste et universel.
Le Mémorial itinérant, dispositif éducatif et de transmission, a été conçu pour diffuser ce message, pour aller à la rencontre des populations des territoires et des plus jeunes en particulier, pour interroger les problématiques posées par l'histoire du camp de Rivesaltes.
L'objectif de cette première version du Mémorial Itinérant est de faire connaître et révéler le rôle et les actions des Œuvres de secours en faveur des populations civiles en temps de guerre.
Dans le camp, les travailleurs humanitaires ont été confrontés à de nombreuses questions : pour soutenir les réfugiés, leur procurer de quoi survivre, les œuvres sont restées dans la légalité, justifiaient-elles ainsi la politique du gouvernement de Vichy ?
Devaient-elles se lancer dans l'illégalité pratiquée pendant l'été 1942, au moment des grandes rafles et déportations depuis le camp ? Devaient-elles passer, dès l'automne, à la désobéissance pure et simple, aux actions clandestines ?
Car les organismes de secours ont caché des enfants en danger de mort, et en ont fait passer un grand nombre en Suisse, leur ont fourni des faux papiers, les ont nourris dans la clandestinité, puis, après la guerre, ont pris les orphelins en charge et aidé les survivants à se réinsérer.
Le Mémorial Itinérant explore ces interrogations sur l'action humanitaire et ses limites.
Ces questions résonnent fortement dans la conscience contemporaine et sont aujourd'hui encore d'actualité.

L'expo.

L'expo.

DES INTERNÉS DE TOUTES ORIGINES
Plus de trente nationalités, issues de toute l'Europe, ont cohabité dans le camp de Rivesaltes entre janvier 1941 et novembre 1942.
Qui sont les internés du camp de Rivesaltes ? Des réfugiés républicains espagnols, enfermés, dès 1939, dans de multiples camps en zone Sud. Surtout des femmes et des enfants, les hommes ayant majoritairement été envoyés au travail forcé, dès 1940, dans les Groupements de Travailleurs Étrangers, ou enrôlés de force par les Allemands pour construire le mur de l'Atlantique. Des Tsiganes chassés avec des Juifs d'Alsace-Moselle en juillet 1940, ou d'autres nomades arrêtés systématiquement sur les routes par le gouvernement de Vichy.
Des Juifs, arrêtés individuellement en zone sud, les autres - plus de 7 500 - expulsés, par les Gauleiter nazis en octobre 1940, du Bade, du Palatinat, de la Sarre, et rejetés vers les camps du Sud par une France vaincue, après une décision unilatérale de l'Allemagne victorieuse.

Expo

Expo

DANS LE CAMP, UNE MOBILITÉ IMPOSÉE
Les internés sont soumis à une mobilité incessante par l'administration.
« Ces déménagements sont très pénibles... tout le monde doit se serrer dans trois îlots... Pourquoi toutes ces tortures ? » Écrit Friedel Reiter dans son journal le 19 mars 1942.
« On avait l'habitude d'être souvent changés. Quand je suis arrivée, j'étais à la baraque 13 et après, on nous a mis dans la baraque 20, dans le même camp. Pourquoi, on n'en sait rien, on nous avait changé de place et c'est tout hein ». I.... « c'était constamment l'angoisse de ce qui allait nous arriver, on a toujours eu peur... Pourquoi, on sait pas pourquoi, du jour au lendemain, on vous prend, on vous transporte, ailleurs ».
Pepita de Bedoya, internée à Rivesaltes. Interview José Jornet, 2008. Coll. Mémorial du Camp de Rivesaltes.

Expo.

Expo.

LA RÉPUBLIQUE DES ENFANTS : PORTRAITS DE GROUPES
« Les enfants s'émancipent dans une atmosphère de fausse liberté » écrit le docteur Weill, de l'Œuvre de Secours aux Enfants, dans son rapport de mai 1941.
Il y a près de 3 000 enfants au camp fin août 1941, dont plus de 1800 en âge d'être scolarisés.
L'administration qui veut surtout les « empêcher de vagabonder dans le camp», s'en désintéresse.
Confrontés à la dureté de l'internement, à l'oisiveté, à des pères absents, des mères démunies, ils sont parfois livrés à eux-mêmes, cherchent à s'affirmer et se constituent en « bandes sauvages ».
Le système scolaire, mis en place en mai 1941, ne fonctionne pas : carence du personnel, insuffisance de matériel, de tables, absence de chauffage, barrières des langues...
Les Œuvres essaient à nouveau de suppléer une administration totalement défaillante tout en favorisant les sorties massives des enfants.

Expo.

Expo.

DANS LE CAMP GLACÉ ET ARIDE, DES SPECTRES
Les conditions de vie dans le camp sont très dures. L'hiver, les internés affrontent la violente tramontane qui souffle plus de 100 jours par an jusqu'à 140 km/h, et d'énormes écarts de températures (jusqu'à 20° dans la même journée). Les tempêtes dévastent les toitures et vitrages. Le sol n'absorbe pas les pluies torrentielles qui inondent les baraques.
L'été, il faut supporter une chaleur torride, insupportable et une extrême sécheresse.
Il n'y a pas d'ombre, quasiment pas de culture possible.
Paul Senn, photographe du Secours suisse, a fixé les portraits de ces internés tels des spectres enfoncés dans leurs couvertures, se déplaçant dans l'immensité du camp glacé.

Expo.
Expo.
Expo.
Expo.
Expo.
Expo.

Expo.

LA BARAQUE K12. DÉCORATION, FRESQUES ET SYMBOLES « La baraque K 12, appelée théoriquement « Secours aux enfants » et en pratique « Secours Suisse » est maintenant très bien aménagée. On la reconnaît de loin à sa blancheur.
Revêtue de chaux, entourée de fleurs et de plantes, elle semble un havre de repos dans cette masse de baraques uniformément grises. Sur le fronton de la porte d'entrée ont été peints des paysages rappelant les lacs alpestres suisses aux riantes couleurs.
Au-dessus de la porte, se détache en lettres noires l'inscription : secours aux Enfants.
Sur le côté sont peints divers véhicules transportant des denrées alimentaires au camp, un bateau quaker, un train OSE, un camion Secours Suisse, un avion Self-Help ».
Vivette Samuel. Rapport de l'OSE, Œuvre de Secours aux Enfants, novembre 1941.

Expo.

Expo.

DES INTERNÉS VOLONTAIRES : LES TRAVAILLEURS DES ŒUVRES DE SECOURS
Aux côtés des internés « indésirables », des travailleurs sociaux des Œuvres de secours aux réfugiés, ont vécu dans le camp, volontairement. Beaucoup de femmes, des militants, liés à des œuvres internationales, protestantes, catholiques, juives. Des figures se détachent, Friedel Reiter, du Secours Suisse, dont le « Journal de Rivesaltes » a fourni la matière de la création sonore proposée dans ce Mémorial Itinérant. Il y eut également dans le camp, Elsa Ruth, elle aussi du Secours Suisse; Andrée Salomon, Vivette Samuel, de l'OSE, Œuvre de Secours aux Enfants, une organisation juive ; des protestants de la Cimade, Comité inter-mouvements d'aide aux évacués : Madeleine Barot, le pasteur André Dumas. Les YMCA (Young Men Christian Association), les Quakers, l'ORT, Organisation Reconstruction Travail, sont aussi présents.
Ces fresques, photographiées en 2006, peintes sur les murs d'une baraque affectée à l'ORT, figurent parmi les derniers vestiges d'une action humanitaire à l'intérieur du camp.

Expo, les outils indispensables.

Expo, les outils indispensables.

LE CAMP DE RIVESALTES, UNE AQUARELLE DE FRIEDEL BOHNY-REITER
« Pur et bleu, d'un bleu bienfaisant, le Mont Canigou s'élève au-dessus de la plaine, verte et fertile, les pics se tendent vers le ciel. J'y puise de la force.»
Friedel Bohny-Reiter. Journal de Rivesaltes. 1993. Éditions Zoé, Genève.
« Rivesaltes, continuellement battu par la tramontane, sans un arbre à l'horizon, étalé comme une immense lessive usagée sur les pierres et les ronces entre les collines pelées et le lointain de la mer, paraissait bien plus apte à acclimater des métropolitains aux plateaux de l'Atlas qu'à familiariser des étrangers avec la nature et le climat français. Seul le Canigou, dressé comme un volcan japonais au-dessus de la plaine, donnait au lieu une beauté sévère ».
André Dumas, Les clandestins de Dieu. Cimade. 1935-1945.

Expo.

Expo.

Expo.
Expo.

Expo.

L'ARCHÉOLOGIE DES BARAQUES, TRACES, RÊVES, MESSAGES
Les murs des baraques portent aussi, quand ils n'ont pas été balayés par les tempêtes successives, des témoignages plus discrets, de simples graffitis gravés sur l'enduit ou griffonnés au crayon.
Ces messages, gravés, dessinés, apposés sur les seules surfaces à leur disposition, nous ont été transmis par les internés du camp. Ils expriment des rêves, des affirmations, des protestations, des colères.
Le relevé systématique de ces inscriptions, fait par les Services archéologiques du Département des Pyrénées-Orientales, apporte un éclairage concret sur l'histoire des internés au camp.
Cette bicyclette, évoquait-elle le moyen de déplacement dans l'immensité du camp, des assistantes sociales des Œuvres de secours comme Friedel Reiter du Secours Suisse ou Jacqueline Lévy de l'Œuvre de Secours aux Enfants ?

Expo

Expo

Expo

Expo

UN CAMP IMMENSE
Le camp qui ouvre en janvier 1941 mesure environ 4 km de long et 3 Km de large, son périmètre est de 7 km.
Il est desservi par une voie ferrée qui pénètre dans le camp et servira pour les déportations, du mois d'août au mois d'octobre 1942. La route Rivesaltes - Opoul le traverse dans son milieu. Les 7 grands ilots répartis sur 300 ha, comptent entre 70 et 80 grandes baraques en ciment, numérotées, offrant une salle unique de 4 à 5 mètres de largeur, et 48 à 60 mètres de long environ (dans lesquelles jusqu'à 125 personnes pouvaient être logées), rythmées par des ouvertures de 40 à 60 cm et par des toilettes à l'air libre. À l'été 1942, les îlots « spéciaux » K et F, d'une contenance de 3 000 personnes chacun, destinés à rassembler les juifs pour la déportation, vont recevoir deux rangées de barbelés et un mirador installé entre ces deux îlots.

SECONDE GUERRE MONDIALE, DES MILLIONS DE RÉFUGIÉS, DÉPLACÉS ET INTERNÉS
Le camp de Rivesaltes, dans les Pyrénées-Orientales, occupe une place particulière parmi les sites d'internement de la Seconde Guerre mondiale en France, par son destin singulier, la durée de ses fonctions d'internement, l'ampleur des traces toujours inscrites dans le paysage.
L'histoire de l'internement s'inscrit dans le fracas des guerres et les exodes des millions de personnes jetées sur les routes par les conflits. En 1939, fuyant les troupes nationalistes du général Franco, les soldats de l'armée républicaine et les civils espagnols arrivent par centaines de milliers aux cols pyrénéens. Ils sont parqués, dans un premier temps, dans différents camps sur les plages du Roussillon.
Après la loi du 12 novembre 1938, sous la Ille République, qui permet l'internement des « indésirables étrangers », différents décrets-lois du gouvernement de Vichy, se succèdent en 1940 et définissent les régimes d'exception, de persécution et d'exclusion des étrangers juifs et des nomades sédentarisés de force.
Dans un contexte d'intense xénophobie, une trentaine de camps d'internement ont été planifiés. Celui de Rivesaltes, le plus gros, ouvre en janvier 1941. Vichy y interne massivement des espagnols, des juifs et des tsiganes.
Jusqu'en 1946, 600 000 personnes seront internées en France dans 200 camps.
Après la Seconde Guerre mondiale, on comptait 40 millions de personnes déplacées en Europe.
Aujourd'hui, du fait de l'explosion du nombre de conflits, on en dénombre 100 millions sur la planète.

LA LONGUE HISTOIRE DU CAMP DE RIVESALTES
Le camp de Rivesaltes a connu plusieurs vies. D'abord camp militaire édifié en 1939, il devient dès janvier 1941, un « Centre d'hébergement des familles », pour réfugiés de guerres et se révèle camp d'internement pour « indésirables étrangers» : républicains espagnols, juifs étrangers, tsiganes arrêtés sur les routes fuyant la guerre. Pendant l'été 1942, la politique de collaboration avec les nazis du gouvernement de Vichy change à nouveau la vocation de Rivesaltes. Désormais « Centre national de Rassemblement des Israélites, », camp de triage des juifs étrangers qui sont convoyés par l'Etat français vers Auschwitz via Drancy. Après la libération, il devient dépôt de prisonniers de guerre de l'Axe. Conséquence de la guerre d'Algérie, il se transforme, en 1962, en camp de transit et de reclassement pour les Harkis, supplétifs de l'armée française, et leurs familles.
Et dans sa dernière vie « civile », camp de rétention administrative pour étrangers illégaux de 1987 à 2007.

Effet sur la table d'exposition.
Effet sur la table d'exposition.

Effet sur la table d'exposition.

Le train rouge passe.
Le train rouge passe.

Le train rouge passe.

C'est moi car pour ce reportage on est deux.

C'est moi car pour ce reportage on est deux.

Ensuite, ce sera ici pour la commémoration du 18 juin.

Ensuite, ce sera ici pour la commémoration du 18 juin.

Pour les enfants.

Pour les enfants.

Les ateliers pour le périscolaire.

Les ateliers pour le périscolaire.

Les visiteurs arrivent.
Les visiteurs arrivent.

Les visiteurs arrivent.

L'inauguration à l'extérieur.
L'inauguration à l'extérieur.
L'inauguration à l'extérieur.

L'inauguration à l'extérieur.

Pendant les discours.

Pendant les discours.

Charles Chivilo et Eliane Jarycki
Charles Chivilo et Eliane Jarycki

Charles Chivilo et Eliane Jarycki

Pendant les discours

Pendant les discours

Et maintement place à la commémoration

Et maintement place à la commémoration

Depuis le 10 mars 2006, le 18 juin est institué  » Journée nationale commémorative de l’appel historique du général de Gaulle à refuser la défaite et à poursuivre le combat contre l’ennemi « . La commune de Maury a décidé d’y associer conjointement l’inauguration d’une exposition itinérante du Mémorial de Rivesaltes. Gilles Bérard de dire « Le rapport entre ces deux événements n’est pas évident, mais les électeurs sauront certainement apporter leur appréciation à l’initiative. » Concernant la participation à la cérémonie institutionnelle, la population s’est déplacée en nombre. Etaient présents autour de Mr le Maire Charles Chivilo maître de cérémonie, les élus au Conseil Municipal, Mme la Conseillère Régionale Eliane Jarycki, les responsables locaux des Anciens Combattants, une délégation de la Gendarmerie de Latour de France, le Délégué départemental de l’Association Centrale d’Officiers Mariniers et des Marins de Réserve (ACOMAR) le SM Philippe Chomette, le Délégué Général Adjoint du Souvenir Français pour le secteur Conflent Fenouillèdes Gilles Bérard, le Président du Souvenir Français pour le Comité du Fenouillèdes, Pierre Lapraye, le jeune porte-drapeau de la section Pierre Bayle du Souvenir Français, Jules Bouttier. Après la lecture du message de Mme Patricia Mirailles, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des armées chargée des anciens combattants et de la mémoire, la cérémonie se poursuivit suivant un protocole mauryssien par un dépôt de Gerbes, puis par l’air du chant des partisans, suivi par l’annonce aux Morts et la Marseillaise. Surpris par l’absence de lecture du texte intégral de l’appel du 18 juin 1940, Gilles Bérard a pris la parole pour décrire le contexte historique qui décida le Général de Gaulle à diffuser son appel le 18 juin.À l’issue de la cérémonie, les participants ont partagé le verre de l’amitié.

Le Mémorial itinérant de Rivesaltes s'arrête à la chapelle Saint-Roch de Maury
Le Mémorial itinérant de Rivesaltes s'arrête à la chapelle Saint-Roch de Maury
Le Mémorial itinérant de Rivesaltes s'arrête à la chapelle Saint-Roch de Maury
Le Mémorial itinérant de Rivesaltes s'arrête à la chapelle Saint-Roch de Maury
Le Mémorial itinérant de Rivesaltes s'arrête à la chapelle Saint-Roch de Maury
Le Mémorial itinérant de Rivesaltes s'arrête à la chapelle Saint-Roch de Maury
Le Mémorial itinérant de Rivesaltes s'arrête à la chapelle Saint-Roch de Maury
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