Le Cargolfest a tenu ses promesses
Le 5ème festival a eu lieu les 7 et 8 septembre dans le parc de Clairfont.
Comme il est de tradition la gastronomie avec la cargolade, la culture catalane, l’artisanat local et le respect de l’environnement sont les piliers de la fête tout en gardant son côté populaire et convivial.
Une fête qui a commencé samedi, avec la cérémonie de remise du titre « Amic de PECA » avec la remise d'un titre au maire de ville Nicolas Barthe, d'Hermeline MALHERBE présidente du conseil départemental des Pyrénées-Orientales, de Christian Séguié, l'un des créateurs de Peca, de journalistes, de producteurs ... Ensuite, sur un écran géant, le parrain Jean-Pierre Foucault a pu donner un message de soutien même si les obligations d'animateur télé l'obligent à travailler sur un nouveau projet. Dimanche, c'est le grand jour du salon des métiers d'art, où le bois, le fer, la peinture, la bougie et bien d'autres ont été à l'honneur avec, entre autres, les fameuses piques à escargot. Le concours de pourrou a bien eu lieu pour les enfants comme les adultes, avec un public bien regardant sur les performances de tous. Les géants ont fait la fête au cœur du festival, la musique a continué à mettre l'ambiance, avec pour mission de faire du Cargolfest une fête conviviale. Le grand moment entre métiers d'art, solidarité a été avec la tombola et un cadeau exceptionnel. Que dire, que son auteur est une star avec Henri Privat, MOF, de la Manufacture du grenat à Prades. Ainsi, 575 euros ont été remis à Jean-Louis Tarrius pour l’association Handisport PO. On finira pour remercier les bénévoles de Team Cargol et son président Pédro pour la préparation des escargots, incalculable, et la bonne tenue du week-end. En tout cas, les commentaires sur la cargolade ont été positifs, c'est trop bon. On dira sans surprise que si la fin a été écourtée par un orage et des rafales de vent, tout le monde se retrouvera pour une 6è édition du Cargofest qui sera, comme il est coutume de dire, meilleure que la dernière.
Les amis de Peca avec Hermeline MALHERBE présidente du conseil départemental des Pyrénées-Orientales.
Le terme de trabucaire (autrefois écrit trabucayre ou trabucaïre) désigne de manière générale en catalan toute personne armée d'un trabuc (tromblon), arme à feu dont le canon est court et évasé, et utilisée à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle.
Historique : parmi les nombreux catalans de la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle équipés d'un trabuc et donc qualifiés de trabucaires, ceux-ci pouvaient tout aussi bien faire partie des partisans engagés dans une des nombreuses guerres civiles que la Catalogne a connu à cette époque, que des bandes de malfaiteurs de la région, certains hommes passant rapidement de l'une à l'autre de ces deux catégories.
Plus spécifiquement, le nom désigne une bande de malfaiteurs catalans du XIXe siècle, pour la plupart de nationalité espagnole et carlistes, ayant commis des vols, prises d'otages et meurtres de part et d'autre de la frontière entre l'Espagne et la France, dans la province de Gérone et le département français des Pyrénées-Orientales. Leur procès a lieu en 1846 à Perpignan. Les Trabucaires sont devenus des personnages de la culture populaire locale, inspirant de nombreuses œuvres littéraires ou artistiques.
De nos jours en Catalogne, le terme désigne aussi des associations de reconstitutions historiques dont les membres costumés sont armés de trabucs. (source wikipédia)