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Une actualité vache avec le virus de la Dermatose nodulaire bovine dans les PO

Publié par Lemenuisiart sur 5 Novembre 2025, 09:20am

Catégories : #presse, #vache

Une maladie arrive, un virus, et voici le bal des horreurs continuer dans des abatages massifs. 

Je vais mettre ici, des informations que j'ai reçu par l'association SAM (stop aux carnages) la Ferme d'Escoums où j'avais fait un reportage en été. Et du syndicat de la Confédération Paysanne sans oublier qu'elles informations trouvées sur l'Indép. 

STOP AUX MASSACRES DES VACHES !
PRENDRE SOIN DES VACHES ET DES ÉLEVEURS


Aujourd'hui, lundi 3 novembre 2025, à quelques kilomètres d'ici 80 vaches vont être massacrées, 5 éleveuses et éleveurs dévastés, on peut dire massacrés aussi.
Tout comme les : Savoie, l'Ain, le Rhône, le Jura, des troupeaux des Pyrénées-Orientales sont donc touchés par la dermatose nodulaire bovine, tout comme en Catalogne Nord en Espagne.
Cette maladie ne touche que les bovidés, en France les vaches donc.
Elle ne se transmet pas aux humains.
La viande et le lait produit par des vaches malades sont parfaitement consommables.
Ces 3 points essentiels sont admis par tous, sans contestation, ministère de l'Agriculture compris.
L'objectif affiché de nos instances gouvernementales et dites sanitaires est l'éradication de la maladie. Un virus ne s'éradique pas. Une maladie peut se contrôler, mais pas s'éradiquer. Les régions déjà touchées depuis 1929, date d'apparition de cette maladie, ont pu le constater, quelles que soient les politiques menées : l'Afrique, l'Inde, Israël, Turquie, les Balkans, ...
À partir des données disponibles et des constats que des éleveurs ont pu faire, cette maladie n'est pas si contagieuse qu'on veut bien le dire et elle peut se soigner. Pour mieux soigner demain, nous avons besoin aujourd'hui d'études épidémiologiques de terrain sur les troupeaux vivants... et pas morts !
Faire de la science, c'est accepter d'observer.
Abattre les vaches, malades comme saines et en pleine forme, c'est refuser d'étudier.
Ce n'est pas de la science, c'est un crime d'État !
Et le comble, alors que près de 10 millions de nos concitoyens peinent aujourd'hui à se nourrir convenablement pour raison financière, c'est que les vaches massacrées sont incinérées... ou laissées à l'air libre pendant une semaine comme à la Carança ces derniers jours. Cherchons les erreurs !
À nos yeux, ce carnage, organisé par notre République en notre nom, vise à une seule chose : maintenir autant que possible le statut dit " indemne " de la France et favoriser les intérêts financiers du commerce internationale et d'une agriculture intensive à outrance. Ce n'est pas cette République que nous voulons.
Le métier d'éleveuse et d'éleveur, c'est prendre soin. Nos paysannes et paysans doivent pouvoir choisir comment prendre soin de leurs troupeaux, notamment pouvoir choisir s'ils veulent vacciner ou pas, y compris en zone dite indemne.
Ce sont nos paysannes et paysans qui nous nourrissent et nous leur en sommes très reconnaissants. Cela nous oblige. Leur sujet est notre sujet à toutes et tous.

Une manifestation se passe à Thuès avec non pas un blocage, mais une distribution de tract, la gendarmerie poussera tout le monde avec au moins un blessé. 

Pour faire rapide, dans cette histoire des témoignages arrivent et c'est aberrant. On tue des vaches saines ou non et on les laisse sur place. La préfecture dans une interview sur l'Indèp dira qu'elles seront retirées dans la semaine. Étrange, non ! Pour la l'éradication d'un virus ! Et voici qu'avec des témoignages du terrain, une vache a été endormis et pas euthanasiée.

Une actualité vache avec le virus de la Dermatose nodulaire bovine dans les PO

Mathilde Chemin "Vous trouvez ça normal ? 4 vaches positives à la DNC donc vite abattage, mais sans date d’héliportage ! Car pas accessible en camion. Depuis mardi 28 octobre, ces vaches abattues sont à 50 m du refuge de la Carança où passe presque 50 randonneurs par jour dont des enfants vu que c’est les vacances. 
Je n'ai pas l’habitude de m’exprimer sur les réseaux, mais je trouve ça inamissible. Aucun respect pour l’éleveur qui n’ose pas même aller sur l’estive de se coter ni même pour c’est pauvre vaches abattues et laisser morte.
On ne vous montre pas tous, ils nous caches beaucoup de choses et sur leur manière de faire…"

Une actualité vache avec le virus de la Dermatose nodulaire bovine dans les PO
Message d'un éleveur par l'intermédiaire du syndicat, la photo sera dans les médias.
Photo prise ce matin, vous pouvez citer mon nom au besoin. Les vaches sont là depuis l’abattage mardi après-midi, j’étais là aussi mardi. Elles sont à moins de 10 m du cours d’eau. L’avorton lui est en plein dedans. Et visiblement ça ne dérange pas les autorités ! Mais en revanche cette année quand une vache est morte plus tôt dans la saison près d’un cours d’eau, l’onf ou l’ofb a demandé à l’éleveur d’enlever la carcasse. Chercher l’erreur ! Et si les vaches ne sont pas déjà dans l’eau, c’est parce que le jour de l’abattage, c’est moi qui ai donné la consigne aux collègues que l’on fasse en sorte que les vaches ne se couchent pas dans le cours d’eau. La DDPP, aucune réaction, ce jour-là. Faites en bon usage !

Les vaches doivent vivre … et être soignées !  contre la Dermatose nodulaire bovine

Jusqu’où va aller l’horreur et l’aberration ? Malgré la mobilisation express que notre tout jeune comité citoyen a organisée à Fontpédrouse et Thuès-entre-Valls (66) ce lundi 3 novembre (180 personnes l’après-midi – comptées une à une, pas estimées), nous n’avons pas pu empêcher le massacre de 80 vaches sur 2 sites distincts de carnage dans la journée (31 le matin et l’après-midi, 49 en fin de journée et la nuit). Enfin, plutôt 79 !

En effet, hier après-midi près du village de Thuès-entre-Valls, un de nos membres a pu constater la présence d’une vache gasconne avec une marque de peinture sur le flanc, dans le parc ouvert, lieu du crime d’État. Cette vache était en pleine forme, la posture alerte et le regard perçant et observateur. À l’approche, elle manifestait une hostilité certaine vis-à-vis de l’humain… on peut la comprendre ! Nous voulons ici exprimer tout notre respect pour l’ensemble des éleveuses et éleveurs de nos montagnes, et tout particulièrement celles et ceux qui ont assisté les services de l’État pour mener cette cinquantaine de vaches dans le couloir de la mort, jusqu’à « l’échafaud ». Oui, parce qu’en plus de dévaster nos éleveuses et éleveurs, cette politique mortifère pousse la perversion jusqu’à demander à l’éleveur concerné d’organiser les mouvements de « ses filles » avec l’aide de confrères, amis et voisins ! C’est aux services de l’État, en responsabilité exclusive de ce carnage, de compter correctement jusqu’à 49. Après les 4 vaches et l’avorton euthanasiés à la Carança et laissés se décomposer en bordure de ruisseau depuis 8 jours, les nombreuses incohérences des procédures actuelles, une vache « oubliée » hier… jusqu’où va aller l’horreur et l’aberration ? Pour rappel, cette maladie ne concerne que les vaches, ne sont pas transmissibles à d’autres familles d’animaux, ni à l’homme.

La viande et le lait issus de vaches porteuses de la dermatose sont parfaitement consommables par l’homme. À écouter plusieurs témoignages concrets en France, cette maladie se soigne. Un virus ne s’éradique pas. Une maladie peut se contrôler, mais pas s’éradiquer. Nos vaches vont s’immuniser de façon naturelle ou vaccinale. Développer une politique de soin présente de surcroît l’énorme avantage de pouvoir réaliser des études épidémiologiques de terrain sur les troupeaux vivants. Ainsi, pouvoir mieux faire demain.

Cette politique dite sanitaire menée depuis juin est le résultat d’une vision à très court terme, visiblement beaucoup plus motivée par la préservation des mouvements de commerce international et des intérêts financiers particuliers de l’agro-business. La préservation de nos éleveuses et éleveurs, à travers eux « nos » animaux, nos territoires et le bien commun, est primordiale. Face à cette situation, nous exhortons Monsieur Le Premier Ministre et Madame La Ministre de l’Agriculture à vite changer de cap : arrêter immédiatement ces exterminations systématiques et permettre aux éleveurs de soigner leurs troupeaux comme ils l’entendent, notamment organiser l’accès aux vaccins sur l’ensemble du territoire. 

A suivre ... 

Personnellement, J'aspire à continuer à admirer les vaches qui peuplent nos Pyrénées. Soutient aux éleveurs qui vivent des moments terribles.

Personnellement, J'aspire à continuer à admirer les vaches qui peuplent nos Pyrénées. Soutient aux éleveurs qui vivent des moments terribles.

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