Voici la une de l'Indépendant !
Puis en page intérieur, cliquez sur l'image pour l'agrandir.
Voici un sacré mystère, le bois aurait du brûler car logiquement il ne se consume que s'il est traité contre le feu soit ignifugé comme les poutres.
Un beau mystère, la police enquete et j'espère que l'Indépendant suivra.
Après ce mystère, je vous propose de revoir la visite de cette église du Boulou.
Une bien belle église Saint Marie.
Je vous propose la visite de l'église Sainte Marie, ouverte le matin, mais j'ai aussi eu la chance de venir pendant la préparation d'un concert.
Un peu de lecture et puis on entre.
C'est une très belle église.
Comme dans cette sélection j'ai mélangé trois visites, voici le concert. Sublime !
Un peu de lecture avant de voir les oeuvres, comme je pense que tout le monde ne pourra pas le lire voici les écrits . En 1620 Antoine Llosa, lieutenant du Château de Bellegarde, résidant al Valò, lègue 20 livres à la confrérie de N-D du Rosaire " pour peindre le retable " (Alart : Cart. Ms XXIX-420). Ainsi donc ces panneaux subsistants remontent aux environs de 1620. Ils sont attribués par Durliat au peintre Jean-Antoine Marti, à qui l'on doit aussi les panneaux du retable de la Conception dans la sacristie de Millars (1630)
On les a présentés ainsi en deux encadrements qui ne sont point d'origine.
La vierge qui occupait la niche centrale de ce retable se trouve ci-dessus debout couronnée, et la rose cannelée.
C'est magnifique mais l'éclairage ne facilite pas la photo.
Predelle de la chapelle
Dans le testament de 1145, Reambaud, présenteur d'Elne fait un leg à Sainte-Croix d'El Voló. (Fossa 2 : no 199 )
En 1444, dans son testament, Raymond de Ribes, damoiseau, habitant al Voló, élit sa sépulture dans la chapelle Sainte Croix de l'église de Sainte Marie. (Alart : Cart. Ms IV-649)
Il y a donc toujours eu dans notre église une chapelle dédiée à la Sainte Croix. Il nous reste de cette ancienne dévotion la prédelle d'un retable représentant quelques scènes de la passion.
Le professeur Durliat situe cette oeuvre dans la première moitié du XVè siècle
et l'attribue à un élève du Roussillon, maître auquel l'on doit le retable de Saint Jean-Batiste d'Evol, celui de Saint Nicolas de Cameles, et le panneau des Saints Dominique et François de Coclliure.
La Pièta s'accompagne d'un fond orné des instruments de la passion, les cordes déposées, la lance qui a transpercé le côté du Christ, la colonne de la flagellation, le roseau fourchu avec l'éponge, l'échelle , la trompette et le vase de vinaigre; les 3 clous sont disposées horizontalement tout en bas.
Panneau des deux Saint-Jean
C'est une pièce de quelque retable du milieu du XVème siècle. Les deux saints souvent vénérés ensemble à cause de leur homonymie,sont ici séparés par une fine colonnette, Saint Jean Batiste désigne de son index l'agneau pascal symbolisant le Christ et évoquant la fameuse parole : "Voici l'agneau de Dieu qui enlève le péché du monde"; quant à Saint Jean-Evangéliste, il tient d'une main la palme traditionnelle, et son Evangile de l'autre, Tandis que l'aigle mystique apparaît sur le côté.
Après ce long et passionnant passage voici les photos.
Ici aussi l'éclairage n'arrange pas pour faire des photos.
De très belles peintures .
Maintenant les retables sur les côtés.
Des outils qui fouettent , et une échelle .
Un dernier retable et puis avant de sortir il faut lever la tête , le plafond est beau.