C'est la première fois que sur mon exposition de l'entre-fêtes, je montre une vieille masse.
Mais pas n'importe qu'elle masse, Par son vécu elle impressionne.
Mon cep de vigne vedette a même essayé la masse.
Un succès d'équillible, car le manche est tellement usé que je fais très attention.
Ce manche n'est pas forcement d'origine mais il montre aussi sont côté vécu et puis le manche tient bien à l'outil.
En tout cas moi qui suis menuisier ébéniste, je n'aimerais pas la manipuler toute une journée.
Et parfois pour mon exposition de l'entre-fêtes un escargot n'a pas eu peur de passer dessus.
Et puis un ami de la blogosphère m'a demandé la photo qui suit pour écrire un poème.
Voir le blog papier de verre
La masse et la pierre
Des mines de fer
La masse est en fer
La pierre est de pierre
Et l’homme regarde
Au rougeoiement noir
Des travaux forcés
L’esclave harassé
Marteler sa pierre
De la masse en fer
Des mines de fer
Et l’homme regarde
A travers le temps
L’étincelle rouge
Et l’échauffement
Du fer de la pierre
Sinistres amants
Des mines d’hier
Et l’homme regarde
L’histoire s’écrit
Sans force et sans cri
Dans l’atelier sombre
Où s’est fondue l’ombre
Du couple maudit
Cet homme regarde
Et ses yeux reflètent
L’or noir des outils
Le fer de la masse
La pierre de pierre
Ces frères ancêtres
Inventer le feu
Qui brise la glace
Des silences creux
Et du temps qui passe !
Et si l’on oublie
Que lutta jadis
Contre la misère
Et le manque d’air
L’esclave sans nom
Ses deux bras en plomb
Ses deux bras en plomb
Soulevant la masse
Et frapper la pierre
Du matin au soir
Regardons par là
L’homme qui regarde
Ses yeux noirs brûlant
Au reflet des flammes
La masse et la pierre
Des mines de fer
La masse de fer
La pierre de pierre
L’éternel ouvrage
De l’esclave fier
Brisé par le camp.