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Débat sur l'eau et l'écologie à Estagel

Publié par Lemenuisiart sur 24 Octobre 2023, 17:35pm

Catégories : #presse, #écologie, #eau

Avec Genévrier et Daspe.

Avec Genévrier et Daspe.

Les Vendémiaires (Le mois de vendémiaire est le premier mois du calendrier républicain français correspondant à quelques jours près (selon l'année) à la période allant du 22 septembre au 21 octobre du calendrier grégorien) Insoumises des Pyrénées-Orientales faisaient une halte ce mardi 17 octobre dans la vallée de l’Agly à Estagel. Francis DASPE avait invité à cette occasion Joseph GENEBRIER, militant de FRENE 66 (Fédération pour les Espaces Naturels et l'Environnement), à parler des enjeux environnementaux dans les Pyrénées-Orientales.
 
Francis DASPE introduisait les débats en rappelant la sensibilité de La France Insoumise / Nupes  à l’impact des enjeux environnementaux, plus particulièrement dans un département comme les Pyrénées-Orientales où ils se manifestent en grand nombre et avec une acuité particulière. « L’urgence écologique et la crise climatique posent la question de la réalisation de la planification écologique et de l’application de la règle verte, en vue de parvenir à l’indispensable bifurcation écologique », précisait-il.
 
Une thématique d’actualité et voici les principaux points mentionnés lors de la réunion, avec la présentation des trois grands fleuves. C'est l’actualité avec l'eau du canal d’arrosage d’Estagel qui est coupée. L'importance du sujet sur la politique structurelle sur l’eau, le niveau des nappes, les forages en hausse … Comment tenir dans l’avenir.
La transition en eau, quid des besoins des agriculteurs, ainsi que pour l’eau potable.
Et encore sur l’urbanisme et le rôle des élus, savent-ils ou non, la question a été posée.
Il faut savoir que la croissance est toujours plus grande que la moyenne nationale, avec selon des sources plus 30.000 habitants de plus à l’horizon de 2030. Est-ce possible pour le besoin en eau surtout que la sécheresse est chronique même en hiver. Pour rappel l’arrêté sécheresse date depuis 2022 et sans arrêt. Il a été aussi question des problématiques en lien avec la préfecture, liste des communes en risque de coupure d’eau potable, 860 communes sur la bassin Méditerranée , 30 environ dans les PO.

Question du public sur l’urbanisation , les lotissements prévus à Estagel, Latour de France. L’eau potable à quel prix dans l’avenir. La. marchandisation, la perte de l’eau, l’état du réseau, le rôle du département, les dossiers en cours. Le SAGE de l’Agly ? , la sobriété et les objectifs de la gestion de l’eau.
La question se pose : que représente l’agriculture de la vallée de l’Agly ?
D’autres sujets ont été abordés comme celui du train rouge, les déplacements, l’usine de bétonisation, le musée de Tautavel, la sobriété dans un sens large …. 
 
Joseph GENEBRIER prenait le relais pour un exposé détaillé sur le sujet de l’eau qu’il connaît plus particulièrement. L’eau est en effet une ressource à la fois rare et convoitée. « Ce constat s’inscrit en faux contre le mythe de ressources infinies permettant une croissance sans limites ». Il poursuivait en indiquant l’existence de multiples conflits d’usages entre les différents acteurs demandeurs de cette ressource en voie de raréfaction aggravée en raison du changement climatique. « Il existe des solutions, dont la plus urgente est la sobriété. Cette sobriété doit être anticipée et définie le plus vite possible, ceci afin qu’elle soit supportable et équitable d’un point de vue social. Sans quoi elle s’imposera à nous par la force des choses, mais en générant des injustices et des régressions que l’on peut éviter en agissant rapidement », expliquait-il. Autre solution avancée par l’orateur, « la constitution de contre-pouvoirs citoyens, notamment en raison de la passivité des élus dans l’incapacité (ou par défaut de volonté…) à concevoir un autre modèle agricole ou d’autres schémas d’urbanisation ». Dans une logique identique, plusieurs intervenants dans la salle s’exprimaient pour demander une gestion publique de l’eau, à rebours de sa marchandisation croissante.
 
Francis DASPE relançait le débat en comparant la question de l’eau à une pelote permettant de dérouler le fil vers d’autres questions environnementales dans une vision systémique. « Sont ainsi questionnées les mobilités dominées pour l’instant par la priorité accordée à la voiture, l’urbanisation fondée sur le primat de l’étalement urbain très consommateur en espaces, en ressources, en réseaux et générateur de déplacements contraints de plus en plus onéreux ». Et de dénoncer la fuite en avant de décideurs locaux en manque d’imagination dans des sortes de « monocultures » de substitution successives vouées à des impasses tant écologiques que sociales : le tourisme de masse, l’abus de grandes surfaces commerciales, la mode nouvelle de la logistique. « Bref de la bétonisation et de l’artificialisation des sols à outrance alors que la priorité doit être la préservation des terres agricoles nourricières ». Il concluait en fixant le défi collectif : « l’édification d’une écologie populaire », qu’il illustrait par le slogan d’une affiche décorant la salle : « le capitalisme nuit gravement à la planète ».
 
Mon commentaire, j'ai trouvé passionnants les débats, si c'est un parti politique qui l'organise, les débats étaient d'une logique et dans un intérêt général. L'eau dans des cas très concrets et c'est plus facile à avoir un avis tranché. Par contre un sujet non traité, l'eau de ruissellement, car malgré tout, la pluie arrive à tomber, quid de nos collines où notre agriculture a soit disparu ou que les tracteurs ont fait leurs places en cassant les murs de nos anciens. L'eau coule trop vite, amène la terre et inonde les rues. Ne faudrait-il pas y penser collectivement ? Et puis même si le sujet a été abordé, la guerre de l'eau, un forage légal ou non, mais qui vend aussi son eau (même si c'est un bien commun) à son voisin. J'ai eu des retours sur ce sujet entre agriculteurs et éleveurs. Dernier commentaire, c'est un parti politique qui a organisé ce débat, c'est bien, c'est surtout très rare.
Une partie du public.

Une partie du public.

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