Le point de départ (église St Jacques) ne fait pas partie du trio de tête des lieux indispensables à voir et qui donne rien qu’à eux une fréquentation exceptionnelle. Et pourtant, si on veut la bonne place, il est préférable de venir non pas une heure avant, mais deux. Pour ici, l’attente sera originale avec une équipe d’élagage qui viendra faire la coupe aux platanes et ainsi faciliter le passage. Les équipes de nettoyage sont là, la sécurité est bien présente.
C’est aussi un temps qui permet de parler aux autres, beaucoup de touristes, beaucoup de personnes qui découvrent la sanch et les questions sont très nombreuses surtout que très régulièrement les habitués sont là pour répondre. Il faut dire que plus on sait et plus la procession sera intéressante. On assiste aussi à la montée des participants, c’est tout un climat qui entoure cette procession.
Et si les photographes sont nombreux ici, avec les accrédités qui font aussi le spectacle, des journalistes qui font même une interview pendant le départ ou qui forcent le passage pour une photo. C’est aussi ça la sanch et si on peut vous donner un conseil, la sanch c’est 40 minutes et qu’il est facile si on a l’itinéraire de voir la procession deux fois dans l’après-midi dans un bon confort.
Dernier point, ce sont 600 personnes qui vont passer, des jeunes, des femmes qui sont toutes têtes nues et des hommes en habit noir ou rouge. Il faut découvrir l'intégralité de la procession, le meilleur étant finalement du début jusqu'à la fin.
La Sanch fait partie des incontournables à voir au moins une fois dans sa vie. C'est sous un grand soleil devant l'église St Jacques que j'ai choisi de profiter du moment. Une procession bien loin d'être comme en 2018 avec une sécurité impressionnante entre police municipale, police nationale, armée.
Une procession peut-être composée jusqu'à plus de 750 pénitents selon les années, elle passe lentement et longuement ce qui permet de donner une émotion très particulière que l'on soit croyant ou pas. Pieds nus ou pas, en tenue noir ou rouge l'émotion est le maître-mot devant les passages des pénitents. Passage poignant devant la force des porteurs, il faut dire que le plus lourd (la masse de la Misteris) pèse 600 kilos et nécessite la présence de huit porteurs.
Un monde de fou, un silence pas trop respecté, mais il faut comprendre que les questions fusent entre les touristes qui découvrent, et les personnes croyantes qui n'ont pas le même regard dessus.
Sur la première partie, c'est devant le point de départ et puis vers la fin rue Zola.
On m'a demandé pourquoi pas de vidéo ? La réponse est simple, c'est long (et il faut le vivre en vrai) et puis le silence n'est pas le point fort et le son dans les enceintes ne sont pas exceptionnelles, elles ne suivent pas la procession.
Avant de revoir la procession, il faut donner une information plus qu'importante, voir le début ce n'est pas tout découvrir, car des misteris arrivent en passant par d'autres lieux comme la cathédrale, ou des églises.