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A vos agendas : 10e fête des miels à Tautavel

Publié par Lemenuisiart sur 2 Février 2024, 16:25pm

Catégories : #manifestations, #Tautavel, #Huguet, #miel

Passage de l'actualité puis le programme. Articles du Petit Journal Catalan.

A vos agendas : 10e fête des miels à Tautavel
A vos agendas : 10e fête des miels à Tautavel

Dimanche 4 février de 8 h à 18 h à Tautavel les ruches de Tautavel organisent le premier événement apicole de l’année. À cette occasion, il est de tradition de faire le point sur l’année écoulée.

André Huguet, apiculteur et trésorier de l’USAR (Union syndicale apicole du Roussillon) a bien voulu répondre aux questions du Petit Journal.

Les sécheresses répétées en 2022 et 2023 ont elles impactées les récoltes de miels ?

2022 a été pour l’apiculture départementale une année catastrophique pour les récoltes de miels, en baisse de 50 à 80% selon les exploitations apicoles. Les mortalités d’abeilles ont été du même ordre, ce qui n’a pas permis d’aborder 2023 sous de bonnes conditions, et une répétition climatique avec les mêmes conséquences pour l’ensemble de l’année.

Il existe une procédure de calamités agricoles qui a permis des indemnisations pour faire face à cette situation ?

Malheureusement cette procédure n’a pas abouti pour 2022 car la chambre d’agriculture et les services de l’état (DDTM des PO Direction départementale des territoires et de la mer) ont fait preuve d’une négligence impardonnable pour l’obtention de ces calamités.

Lors de la réunion à la maison de l’apiculture en présence du préfet, de la présidente de la chambre d’agriculture, de la DDTM, d’une députée, d’une élue de la région, il semblait que cette calamité ne poserait pas de problème pour son obtention.

Détrompez-vous le préfet et la DDTM n’ont rien fait pour pallier à la détresse des apiculteurs des PO. À ce jour, une procédure en justice a été engagée, nous sommes en attente de la décision du tribunal administratif de Montpellier.

Qu’en est-il pour l’année 2023 ?

La reconnaissance pour les calamités apicoles est en cours mais le montant n’est pas encore connu, suite à la législation qui fait intervenir les assurances privées ainsi que le calcul des 5 dernières années de productions. Les premières remontées sur le calcul des ces indemnités ne sont pas en adéquation avec la réalité des pertes subies.

Vous indiquez que les pertes de récoltes ont entraîné des mortalités de colonies d’abeilles très importantes en 2022 et 2023, qu’elle est la situation actuelle du cheptel apicole ?

En 2022, les pertes de colonies ont été très élevées de 50 à 80% sur 2023 elles se situent en 50% et 65% en moyenne. On parle ici de perte de fonds. Les apiculteurs en 2023 n’ont pas pu reconstituer leurs cheptels habituels. Certains ont vu diminuer leurs nombres de colonies de 20 à 30% suite aux mauvaises conditions climatiques (absence de pluie) et ou faute de trésorerie suite aux indemnités de calamités agricoles non versées.

Il existe des aides France Agrimer à la reconstitution du cheptel, elles sont plafonnées et insuffisantes face aux pertes de fonds. L’aide MAEC (Mesure Agri Environnementale) représente par an la valeur d’un kilogramme de miel. Elle a le mérite d’exister mais elle aussi est en deçà de la réalité apicole de notre département qui depuis 2019 et jusqu’en 2023 compte 4 années en calamité agricole sécheresse. De plus ces aides sont versées toujours en décalage d’un an ce qui entraîne, le paiement d’intérêts débiteurs sur les comptes bancaires. Après 3 ans de sécheresses consécutives, les pertes de fonds subies par les apiculteurs sont trop élevées et nécessitent des indemnisations spécifiques.

Le tableau de la situation économique de l’abeille et de l’apiculteur que vous peignez s’avère désastreux, que préconisez-vous pour remédier à cette situation ?

Tout le monde est d’accord sur le constat suivant : la disparition de l’abeille va entraîner des problèmes directs sur la pollinisation et le maintien de la biodiversité.

Afin de maintenir en vie des colonies en pollinisation, il faut attribuer une aide directe à la ruche de 120 Euros par an en cas de calamité agricole afin de remédier en partie à la perte de fonds. Les mesures existantes : aide au repeuplement du cheptel et MAEC doivent être maintenues, ce sont des aides nationales pour l’ensemble des apiculteurs français. Il y a urgence à mettre en place cette aide spécifique pour que l’apiculture départementale survive dans l’attente d’années meilleures.C’est l’affaire de tous les élus, maires, les agglomérations, chambre d’agriculture, conseillers départementaux, régionaux, députés, sénateurs, apiculteurs des PO pour élaborer dans l’urgence ce plan de sauvetage. Notre ministre de l’agriculture déplore les événements actuels avec les manifestations des agriculteurs et préconise la concertation. Les apiculteurs des PO, se sont montrés depuis deux ans, favorables à cette concertation, mais rien à ce jour n’a abouti.

Alors, que reste t-il à faire ?

Face au mur du silence de nos administrations, c’est le désespoir qui gagne chaque apiculteur. Le désespoir entraîne toujours des excès qui sont difficilement maîtrisables. En conclusion, je m’adresse à tous les élus politiques de tous bords en leur disant : MESDAMES ET MESSIEURS, PROUVEZ NOUS QUE VOUS EXISTEZ, QUE VOUS SERVEZ À QUELQUE CHOSE.

L'article hommage.

L'article hommage.

Marcel Canals, coutelier à Saint-Jean-de-Fos, nous a tragiquement quittés à l’âge de 59 ans. On retiendra un coutelier hors pair avec un couteau bien à son image. Du choix des bois à celui de l’histoire, il rajouta une porcelaine d’un côté. Ce qu’il faut savoir, c’est que sa commune est celle des métiers d’art avec le fameux, l’irremplaçable « vernissé » dans l’authentique village de potiers depuis le XVe siècle dans l’Hérault. Le couteau de Marcel Canals, a fait aussi le tour de notre département, à la fête des forgerons à Arles-sur-Tech, comme l’immanquable qu’est la fête des forgerons à Arles-sur-Tech avec l’association de la ferronnerie Catalane et le maître de la forge Bruno Vidal, aux Journées des Métiers d’Art, sur les fêtes à thème du dimanche dans nos villages. Les métiers d’art ont perdu un grand professionnel, amoureux des mariages, avec la poterie déjà dans son village, ou avec la pomme de pin par l’ébéniste de Montner. Passionné, il n’était jamais fatigué à expliquer toutes les étapes de la fabrication pour faire son couteau. Et les visites de son atelier étaient toujours un moment rare de partage comme savent tous les artisans qui offrent la visite commentée de leur atelier.

On a une pensée forte à Marie-Claude qui l’a accompagnée de temps en temps sur les foires et fêtes du dimanche, ainsi qu’à sa famille.

Le couteau à la forme d’une feuille de sauge, va vivre sans son créateur, maintenant. Son prix d’excellence de la création coutelière à Thiers (la capitale française) en 2014 restera comme un titre majeur, et le fait de faire partie de la route des métiers d’art d’Occitanie pour la qualité irréprochable de sa production.

Le Vernissé (le couteau) sera n’en doutons pas encore à l’honneur pendant longtemps.

A vos agendas : 10e fête des miels à Tautavel

Dimanche 4 février toute la journée se déroulera le premier évènement apicole de l’année. Les ruches de Tautavel et l’écomusée de l’abeille et du miel (Avenue Jean Badia) organisateurs de cette fête mettent en vedette l’abeille, l’apiculeur et les produits de la ruche : miels, pollen, gelée royale, propolis, pain d’épices, hydromel …

Faire le point de l’année écoulée est également un exercice incontournable afin d’établir un bulletin de santé de nos précieuses butineuses et de leur élevage aux bons soins de l’apiculteur.

L’année 2023 pour l’apiculture départementale s’avère catastrophique et a besoin de vous. Suite à la deuxième année consécutive de sécheresse, les récoltes de miels ont été très faibles avec une ressource nectarifère et pollinifère quasiment nulle selon les secteurs du département. De plus, les colonies d’abeilles ont nécessité une surveillance de tous les instants pour les maintenir en vie.

André Huguet s’interroge sur le devenir de l’apiculture départementale comme on a pu le lire sur la dernière édition.

Pour l’instant, on trouve encore des miels de fleurs sauvages : romarin, thym, bruyère, châtaignier, tilleul, toutes fleurs de montage ou garrigue, buplèvre, arbousier, inule, rhododendron, callune, lavande maritime … récoltés de la mer à la montagne grâce à la transhumance des abeilles sont inestimables trésors.

Sur le petit marché des produits de terroir  vous découvrirez les amandes grillées et caramélisées de Didier. Les pains artisanaux, les délices charcutiers ainsi qu’une paella catalane préparée par Patrice à consommer sur place ou à emporter. Les fruits de saison avec le kiwi, les pommes et jus de fruits du Roussillon sans oublier les confitures artisanales : pastèque-orange, citron … Pour les métiers d’art avec la savonnerie du chapitre de Saint-Paul de Fenouillet, le menuisier de Montner viendront compléter l’offre locale.

Projection vidéo et conférence avec l’apiculteur : A 15 heures sur l’espace de l’écomusée et du miel découvrez le monde merveilleux des abeilles, les ruches vivantes ainsi qu’un film sur l’apiculture.

Malheureusement, suite à l’absence de pluie, l’extraction du miel en public n’aura pas lieu.

L’échange sera assuré par André Huguet apiculteur, auquel vous pourrez poser toutes les questions aussi bien sur les produits de la ruche, le frelon asiatique, la cuisine au miel …

Promenade en calèche avec Maud dans les rues du village selon les conditions météo. Une journée qui fleure bon le terroir, l’authentique.

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